La reconnaissance faciale va être testée dans des lycées français et suscite l’inquiétude


Une reconnaissance faciale qui permettra d'accéder à l'enceinte des établissements.

Lorsqu’il s’agit de reconnaissance faciale et fichage, l’inquiétude est toujours de mise. Et ce n’est pas un nouveau système qui sera prochainement à l’essai dans plusieurs lycées de Marseille et l’Eucalyptus à Nice qui risque de rassurer les détracteurs d’une technologie qui pourrait faire des vagues.

Et pour cause : dès janvier 2019, deux classes – soient soixante élèves – pourront bénéficier de la reconnaissance faciale pour accéder à l’enceinte de l’établissement. Cet établissement, situé à Nice, fera donc l’objet en premier d’un test confirmé par la CNIL qui a donné son autorisation pour telle expérimentation.

La reconnaissance faciale pour accéder à l’entrée du lycée

C’est à travers la reconnaissance faciale que la société Cisco, venue des USA, donnera l’accès à soixante élèves à l’enceinte d’un établissement scolaire situé à Nice lors d’une première phase d’expérimentation. D’autres essais autorisées par la CNIL auront ensuite lieu dans différents lycée de Marseille. Le visage des étudiants sera fiché et permettra, via des capteurs, d’ouvrir le portique donnant l’accès à l’établissement une fois la reconnaissance faciale confirmée.

Les agents de sécurité seront cependant toujours présent tandis que le système permettra de “réduire la durée des contrôles, lutter contre l’usurpation d’identité et détecter le déplacement non souhaité d’un visiteur non identifié“.

Bien évidemment, la mise en place d’un tel système suscite déjà l’inquiétude. On parle notamment d’une sécurité accrue en apparence (n’importe quelle personne voulant duper la reconnaissance faciale ou contourner le système en serait capable) mais également le fichage des élèves et la protection des données personnelles. Des inquiétudes appuyées par le Syndicat national des enseignements de second degré.

Le coût de l’installation est également pointé du doigt par les personnes inquiètes par cette mise en place mais aussi la robotisation de certains métiers.
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Source : https://www.begeek.fr

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