Pfizer, Johnson & Johnson et General Electric accusées de financer le terrorisme



Le 17 octobre, plus de 100 soldats américains vétérans et assimilés, qui avaient été soit blessés, soit tués pendant la guerre d’Irak, ont lancé un procès contre de nombreuses filliales américaines et européennes de Big Pharma. Il ne s’agit pas juste de petites entreprises, mais d’entreprises clés du secteur médical. On y retrouve Johnson & Johnson, et Pfizer.


Les personnes impliquées dans le procès affirment que ces entreprises ont régulièrement payé des officiels du Ministère de la santé irakien, qui ont ensuite utilisé l’argent pour financer la milice, responsable de nombreuses attaques contre les troupes américaines.

Alors, pourquoi les entreprises de Big Pharma ont-elles financé le Ministère de la santé irakien, et plus important encore, savaient-elles que l’argent se retrouverait dans les mains des terroristes ?

Le procès contre les entreprises de Big Pharma ayant financé les terroristes

Il est quand même très étrange que les filliales de Big Pharma, surtout celles qui sont implantées aux Etats-Unis, financent les mêmes organisations terroristes qui ont attaqué les troupes américaines en premier lieu. Mais d’un autre côté, il est également assez étrange que le gouvernement américain finance et entraîne des groupes terroristes tels qu’Al-Qaïda et Etat Islamique. Cela ne devrait peut-être donc pas nous surprendre.

Le procès a été intenté contre les cinq géants pharmaceutiques : AstraZeneca, General Electric, Johnson & Johnson, Pfizer et Roche Holding. Le procès revendique que ces organisations ont financé des groupes terroristes responsables de la mort de centaines de soldats américains, et de nombreux soldats et vétérans et soldats blessés durant la guerre d’Iraq.

Ces entreprises ont apparemment payé des pots-de-vin à des personnes haut placées au Ministère de la santé irakien. Ces paiements ont été effectués lorsque le Ministère était contrôlé par Jaysh al-Mahdi (l’armée Mahdi), une milice irakienne « anti-américaine » soutenue par l’Iran. Le procès inclut une liste de 27 pages qui détaille toutes les morts et blessures avérées causées par Jaysh al-Mahdi aux troupes américaines entre 2005 et 2009.

En ce qui concerne les sommes payées aux officiels du Ministère, ces entreprises les ont apparemment achetés avec pas moins de 20% de la valeur contractuelle totale. Les demandeurs ont affirmé que ces entreprises finançaient les employés du Ministère en leur fournissant des médicaments et de l’équipement supplémentaires.

Ils ont fait remarquer que ces objets gratuits étaient emballés « d’une manière propice à leur revente dans la rue », afin que les officiels du Ministère puissent les revendre sur le marché noir. En plus, les entreprises ont apparemment mis en place des « fonds secrets » de 2004 à 2013, afin de financer « le service après-vente et d’autres services », mais en réalité, l’argent a apparemment été utilisé pour les officiels du Ministère de la santé.

Le procès soutient qu’en finançant les officiels, les entreprises « aidaient et soutenaient les opérations terroristes de Jaysh al-Mahdi contre les Américains en Irak. »

Voici ce qu’il est écrit dans le procès :

« [Le ministère] fonctionnait plus à la manière d’un dispositif terroriste que d’une organisation de santé…

Les hôpitaux publics ont été convertis en des bases terroristes, où les Sunnis étaient enlevés, torturés, et tués. Les ambulances [du Ministère de la santé] transportaient des escadrons de la mort de Jaysh al-Mahdi dans les environs de Bagdad. Des terroristes armés patrouillaient ouvertement les halls du quartier général [du Ministère de la santé] dans le centre de Bagdad, qui devenait trop dangereux pour que les Américains y entrent, et qu’un témoin perspicace a décrit comme un camp de l’armée ‘Mahdi.

Le procès revendique le fait que le ministère était, sur le fond, une couverture pour Jaysh al-Mahdi, qui, selon de nombreux officiels de l’armée, se faisait appeler « l’armée pillule », parce que les troupes étaient rémunérées en pillules plutôt qu’en vrai argent.
Par Kalee Brown, Collective-Evolution

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