La vengeance du Jaguar, un roman de Gérald Brassine sur les réseaux pédophiles d'élite


Aujourd’hui, place à un compte-rendu de lecture du livre de Gérald Brassine, La Vengeance du Jaguar. C’est une intrigue sous forme de roman, mais l’histoire racontée ici pourrait être vraie. C’est pour cela que je vais revenir sur ce livre, qui permet de comprendre comment fonctionne l'omerta au sujet des réseaux pédophiles d'élite, et pourquoi la justice n'est pas près de passer sur ces dossiers.

Le héros de cette histoire qui commence en Belgique (mais cela pourait être un peu partout en occident) est un étudiant qui bosse chez un restaurateur pour se faire un peu d’argent.

Un soir, c’est dans un château que la prestation se déroule. L’ambiance est assez étonnante : des gardes du corps armés autour des sous-sols, une maîtresse des lieux qui dit attendre sa « marchandise », bref, le décor ressemble à celui de certaines affaires, en Belgique comme en France.

Face au réseau pédophile belge

Plus tard dans la soirée, Xavier voit des enfants débarqués d’une camionnette vers les sous-sols du château.

L’auteur raconte aussi les choses du point de vue d’autres personnages. Les deux gardes-du-corps ? C’étaient des flics de tendance facho, qui faisaient un extra pour un banquier. L’ami chez qui le héros va se réfugier ? Il connaissait déjà ce système de partouzes d’élite, dont les enfants sont les victimes.

L’un de ces flics, Jack, a grandi dans les foyers, où il « s’était fait mater et violer aussi bien par les pensionnaires que par les éducateurs ».

Les enfants, on l’apprend assez vite, étaient fournis par un foyer du coin. Au château, Xavier repère un présentateur télé devenu ministre, et d’autres personnalités. Après la « fête », viennent les « nettoyeurs », avec un accent des pays de l’est…

Je ne vais pas raconter tout le livre, évidemment, car il mérite vraiment d’être lu et diffusé. Il sera fort utile à certains pour comprendre comment les choses se passent, comment s’organisent ces réseaux capables de massacrer des enfants, dans des cercles restreints de « privilégiés ».

Gérald Brassine parle de snuff movies, des tortures et des meurtres lors de soirées, de trafic international d’enfants, et il décrit comment un humain lambda peut être amené à comprendre l’existence de ce type de réseau, quand « le puzzle de l’horreur » se met en place. On est tous passés par là : d’abord, l’incrédulité. Puis face à la succession de récits, et finalement face à l’évidence, on doit admettre ce qui semblait a priori impensable, ce qui était même inconcevable.

Le héros va se trouver forcé à mener son enquête, à comprendre qui est à ses trousses pour s’en sortir, et le tout vire en affrontement avec les criminels puis en fuite jusqu’en Amazonie.

Une méthode pour venir en aide aux victimes

Par ailleurs, le livre de Gérald Brassine, psychothérapeute Belge habitué à recevoir des victimes des pires sévices, les mêmes que ceux qui sont dénoncés sur ce blog depuis des années, même ceux qui sont officiellement de la théorie du complot, ce livre décrit le psychisme des victimes : le fait d’avoir l’impression de sortir de son corps, cette sorte d’ « anesthésie corporelle et émotionnelle », l’amnésie suite au trauma, les souvenirs qui reviennent par flashs des années après…

Le travail de thérapie sur les victimes de ce genre d’actes barbares est évoqué, à travers un personnage qui tente de faire revenir à elle une gamine sortie d’un foyer lié au réseau. Une forme de thérapie fortement teintée de chamanisme.

A lire ces pages où les rebondissements sont nombreux, et où on retrouve tous les ingrédients qui apparaissent lorsqu’on commence à creuser sur le sujet des réseaux pédophiles d’élite, on comprend vite que l’auteur sait de quoi il parle.

Ce livre est à faire circuler, surtout auprès des incrédules. Il permet d'aborder la question de manière à la fois réaliste et supportable pour les non initiés. Pour les autres, il apporte un éclairage intéressant sur les thérapies qui permettent d'aider les victimes, et par certains côtés l'intrigue rappelle l'affaire Dutroux. Ou l'affaire Alègre, ou d'autres encore...

Source : http://dondevamos.canalblog.com

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