Cet arc marquait l'entrée vers la ville antique de Palmyre, en Syrie, un des vestiges qui a été détruit par l'État islamique en 2015. Des rumeurs avaient enflammées le web au printemps dernier puisque des articles médiatiques avaient annoncé que l'arc devait être érigé dans quelques grandes villes du monde. Le sujet a finalement été relégué aux oubliettes.
Pourquoi tant d'émoi à propos de la reconstitution d'un arc qui marquait l'entrée d'une ville antique détruite par l'État islamique?
Le plus imposant édifice de la ville de Palmyre était le Temple de Baal et les cultes des civilisations antiques étaient voués à Baal-Moloch (Seth chez les Égyptiens), un dieu à qui on offrait des sacrifices d'enfants (livre de Jérémie 19:5) et pour qui on pratiquait des rituels sexuels pour obtenir ses faveurs.
Les
responsables de ce projet de reconstitution prétendent que cet édifice
doit être reconstruit pour que les terroristes ne puissent pas avoir le
pouvoir de nous faire oublier notre mémoire culturelle collective... ???
L'Arc
de Triomphe de Palmyre a été inauguré à Trafalgar Square, à Londres, le
19 avril 2016. Dubaï devait recevoir l'arc après Londres ainsi que New
York. Voilà que la date du 19 septembre semble avoir été choisie pour
l'inauguration au New York City Hall, siège du gouvernement de la ville
de New York.
Une copie du
monument antique syrien, détruit par le groupe État islamique en
octobre, a été recréée grâce à la technologie 3D. Elle a été inaugurée à
Trafalgar Square, dans la capitale anglaise le 19 avril.
«Recréer
les choses de cette manière permet d'effacer les images de leur
destruction. Nous envoyons le message qu'on peut faire renaître ce qui a
été annihilé», a déclaré Roger Michel, directeur de l'Institut de
l'archéologie numérique d'Oxford, lors de l'inauguration de l'Arc de
Triomphe de Palmyre à Trafalgar Square le mardi 19 avril.
Une copie du célèbre monument antique, détruit par le groupe État islamique en octobre, a été recréée à l'identique grâce à la technologie de l'impression 3D.
La reconstruction, qui s'inscrit dans les célébrations de la semaine du Patrimoine mondial de 2016, a été réalisée lundi en six heures par l'Institut. La copie restera à Trafalgar Square jusqu'à jeudi avant d'être exposée à Dubaï et New York.
Le monument pèse presque 11 tonnes et fait près de six mètres de haut. Il a été fabriqué en Italie avec du marbre égyptien.
«Les terroristes ne doivent pas pouvoir détruire ce genre d'édifices de notre mémoire culturelle collective», a ajouté également Roger Michel, initiateur du projet.
À Palmyre, il ne reste de l'Arc de Triomphe, datant de l'empereur romain Septime Sévère (IIIe siècle), que deux piliers. Mais la partie centrale et les arches sont à terre. «L'existence du peuple syrien repose sur son identité culturelle et Palmyre représente l'un des sites les plus uniques et exceptionnels du patrimoine culturel, pas seulement de Syrie mais du monde entier», a expliqué Maamoun Abdulkarim, le directeur des antiquités syriennes.
Une copie du célèbre monument antique, détruit par le groupe État islamique en octobre, a été recréée à l'identique grâce à la technologie de l'impression 3D.
La reconstruction, qui s'inscrit dans les célébrations de la semaine du Patrimoine mondial de 2016, a été réalisée lundi en six heures par l'Institut. La copie restera à Trafalgar Square jusqu'à jeudi avant d'être exposée à Dubaï et New York.
Le monument pèse presque 11 tonnes et fait près de six mètres de haut. Il a été fabriqué en Italie avec du marbre égyptien.
«Les terroristes ne doivent pas pouvoir détruire ce genre d'édifices de notre mémoire culturelle collective», a ajouté également Roger Michel, initiateur du projet.
À Palmyre, il ne reste de l'Arc de Triomphe, datant de l'empereur romain Septime Sévère (IIIe siècle), que deux piliers. Mais la partie centrale et les arches sont à terre. «L'existence du peuple syrien repose sur son identité culturelle et Palmyre représente l'un des sites les plus uniques et exceptionnels du patrimoine culturel, pas seulement de Syrie mais du monde entier», a expliqué Maamoun Abdulkarim, le directeur des antiquités syriennes.
«Nous savons que les projets pour restaurer l'ancienne gloire de Palmyre sont colossaux mais ils peuvent être réalisés s'ils sont considérés comme une mission mondiale», a-t-il fait valoir. Le maire de Londres Boris Johnson s'est dit «très fier» que la capitale britannique accueille cette copie «pour s'opposer à cette violence et partager l'expérience de cet artéfact irremplaçable». «Nous sommes ici aujourd'hui solidaires du peuple syrien. Nous savons tous que l'avenir de la Syrie dépend de la protection de son passé», a-t-il souligné.
Source : http://www.lefigaro.fr/ vu sur http://conscience-du-peuple.blogspot.fr
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