Comment Soros entend manipuler les catholiques et le pape François


Une fuite de documents de l’Open Society Foundation, la fondation financée par le milliardaire George Soros, révèle que celui-ci a entrepris de manipuler le pape François par l’intermédiaire du cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga et de deux organisations catholiques qu’il finance.
George Soros a gagné dix milliards de dollars, autant que Trump, non pas comme ce dernier en vendant de l’immobilier, mais en spéculant sur les monnaies. Avec cet argent, ce « philanthrope » athée finance, par le biais de l’Open Society Fondation, une foule d’associations et de projets mondialistes et conformes à sa nouvelle morale, en particulier pour l’avortement, les LGBT, et la redistribution globale des richesses à travers le monde par le biais notamment de l’activisme écologique. Une fuite de l’Open Society Foundation parvenue sur le bureau d’un prêtre américain, Robert Sirico, établit que Soros a décidé de manipuler le pape François pour convertir à leur insu les catholiques à ses buts de guerre et à s’en servir ainsi d’idiots utiles en politique, notamment lors de la prochaine élection présidentielle américaine.

Manipuler les catholiques pour la visite du pape François

Le premier document est un compte rendu d’une réunion de la direction de la section américaine de l’Open Society en mai 2015, qui avait pour objet de préparer la visite du pape François aux Etats-Unis. En voici le passage le plus significatif : « La première visite du pape François aux Etats-Unis en septembre comportera une adresse historique au Congrès, un discours aux Nations unies, et une visite à la rencontre mondiale des familles à Philadelphie. Pour profiter de ces temps forts, nous allons engager le réseau PICO à attirer le pape sur les questions de justice raciale et d’économie, en nous aidant aussi de l’influence du Cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, proche conseiller du pape, et en envoyant une délégation au Vatican au printemps ou à l’été pour lui faire entendre directement la voix des catholiques pauvres d’Amérique. »

Soros, Alinsky, Clinton et la pauvreté des catholiques

Le réseau PICO est une coordination de communautés catholiques américaines dite « progressiste » fondée en 1972 par un jésuite, John Baumann, qui présente la particularité d’être un adepte du gauchiste radical américain Saül Alinsky, le théoricien et praticien de la révolution par les minorités dites défavorisées : il a commencé auprès d’Alinsky à Chicago dans les années soixante. Plus tard, il devait organiser PICO en suivant le patron de COPS, un projet texan d’Alinsky. On notera au passage qu’Hillary Clinton a fait sa thèse sur Alinsky, qu’elle a rencontrée peu avant sa mort, et que Barack Obama, beaucoup plus tard a commencé comme organisateur de communauté, sur le modèle Alinsky, à Chicago. La page d’accueil de PICO pour la visite du pape annonce la couleur. Elle prévoit cinq sessions de travail. Si la première regarde le voyage du pape François, la deuxième s’intitule : « Comment notre économie exclut les gens», la troisième « Comment notre système d’immigration exclut les gens », la quatrième « Comment notre justice exclut les gens », la cinquième « Comment le racisme exclut les gens ».

Le pape François n’a pas besoin de Soros pour pencher à gauche

On peut soutenir d’une certaine manière que la réunion de mai 2015 de la direction de la section US de l’Open Society Foundation n’a pas produit de vaines paroles puisque les thèmes agités par le réseau PICO ont été repris par le pape. Il faut toutefois tempérer cette affirmation en notant deux choses. D’abord, le don fait par l’Open Society Foundation est petit : 650.000 dollars, ce n’est rien pour Soros, c’est très peu pour faire marcher un réseau comme PICO. En d’autres termes, Soros n’est efficace ici que parce que l’Eglise et ses associations satellites ont été travaillées et infiltrées de longue main. En l’espèce c’est l’influence trotskiste exercée à travers PICO depuis quarante cinq ans qui porte son fruit.

Le deuxième point est que le Pape François n’a pas besoin de George Soros pour aller dans le sens où Soros veut le faire aller, il y incline tout seul – sauf, il faut le souligner, sur l’avortement, mais sur ce sujet l’influence de Soros et de son Open Society est nulle. Cela ne veut pas dire, bien sûr, que les organisations gauchisantes qui entourent l’Eglise, les laïques et le clergé modernistes n’aient pas d’importance : ils aident à pervertir ou à faire taire le troupeau et aident le Pape François et sa camarilla de prélats progressistes à aller dans le mauvais sens.

Maradiaga, Sachs, les amis du pape François 

Le nom du cardinal Oscar Andres Rodriguez Maradiaga cité dans la fuite est à cet égard important. Ce cardinal hondurien, nommé par Jean-Paul II, qui fut évêque à trente huit ans, fut un espoir de l’épiscopat sud-américain, décrit à deux reprises comme papabile, est l’un des proches du pape François. Partisan de l’annulation de la dette du tiers-monde, c’est un adepte de la théologie de la libération, un ennemi de la centralisation de l’Eglise, le patron du groupe des huit nommés par le pape François pour « réorganiser » la curie romaine. Les deux hommes s’assurent mutuellement dans leur conception tiers-mondiste et « progressiste » de la politique et des mœurs, et s’accordent avec la pensée mondialiste pour une redistribution globale des richesses sur un modèle qui est beaucoup moins évangélique que socialiste. Ils manifestent la même estime pour Jeffrey Sachs, économiste de l’ONU, auteur de la Fin de la pauvreté, qui a pris la parole neuf fois au Vatican en un peu plus d’un an et a participé à la conception de l’encyclique Laudato Si’, que l’on peut considérer comme l’utilisation de l’écologie au service du syncrétisme.

Manipuler les catholiques contre la famille

Un deuxième extrait significatif du document fuité recommande d’entourer et d’influencer le pape François de façon à le renforcer dans sa critique de « l’économie d’exclusion et d’inégalité ». Pour cela, Soros et l’Open Society Foundation ont misé sur le réseau FPL, Faith in Public Life, la foi dans la vie publique, une autre organisation de catholiques et autres chrétiens progressistes américains. Ses dirigeants, Clete Kiley, Derrick Harkins, Jennifer Butler, Jim Wallis, se revendiquent marxistes et anticapitalistes. Jim Wallis a conseillé Barack Obama en matière religieuse. L’Open Society Foundation a donc utilisé FPL pour influer sur la mentalité des catholiques à travers les médias « y compris en commandant un sondage démontrant que les électeurs catholiques étaient sensibles à l’accent mis par le pape sur les inégalités de revenu et en obtenant une bonne couverture médiatique au message selon lequel être « pro-famille » entraîne une croissance des inégalités ». Là encore, sans méconnaître la volonté de nuire et le cynisme de George Soros, on notera qu’il n’a donné que 650.000 dollars à FPL, ce qui n’est pas grand chose. La campagne d’influence de FPL n’est que la cerise sur le gâteau progressiste des chrétiens américains.

Les catholiques infiltrés bien avant Soros et le pape François

Que dire d’autre ? Il faut se garder, dans le processus qui prépare peu à peu l’Eglise et les catholiques à se soumettre sans combattre à l’idéologie mondialiste et à la redistribution socialiste des richesses à l’échelle de la planète, de donner dans le sensationnel et de donner trop d’importance relative aux quelques informations ci-dessus. En réalité, ce n’est qu’un petit pas de plus dans une infiltration déjà ancienne, dans un formatage des esprits commencé dès les années cinquante et même immédiatement après la seconde guerre mondiale, par le parti communiste et les chrétiens de gauche. Témoignage Chrétien fut en France un des moteurs de ce mouvement.

Les naïfs s’étonneront peut-être de voir s’y associer le milliardaire Soros. Notons deux choses à ce sujet : un, Soros n’est rien en lui-même, rien qu’un spéculateur heureux qui détourne l’attention de ses patrons, les Rothschild, lesquels lui ont donné l’occasion de faire sa fortune. Deux, il se confirme, aujourd’hui comme aux dix-neuvième et vingtième siècle, que le gros argent est dans le camp de la gauche, la pensée de la gauche liée à l’argent : Soros et Hillary Clinton illustrent cette vérité simple. Les internationales de l’or, du socialisme et de l’humanitaire convergent vers la même synthèse, qui est bonnement l’idéologie maçonnique. Celle qui est à l’œuvre dans la révolution mondialiste.

Source : http://reinformation.tv/

Commentaires

  1. Anonyme2.9.16

    sans compter qu'il est un des participants à la destruction de l'humanité pour ses maîtres, les hybrides dracos.

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    1. Anonyme3.9.16

      bien dit, Soros partira avec l'eau du bain au moment voulu avec les autres hybridés quand les Dracos n'en n'auront plus besoin

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