Crise: les Américains en panique se préparent au "big one"


Selon un expert, les Américains se préparent à la crise pronostiquée par plusieurs économistes comme s'il s'agissait de la fin du monde.

Les Américains, influencés par les pronostics négatifs des économistes qui augurent au pays un krach jamais vu auparavant, se préparent activement en achetant et en stockant des produits, a rapporté Robert Bridge, correspondant de la chaîne de télévision russe RT.

D'après M. Bridge, cette hystérie généralisée rappelle celle provoquée par le bug de l'an 2000. Lors du passage au nouveau millénaire, de nombreux programmes et bases de données étaient dépourvus des deux chiffres correspondants au siècle. Bien qu'aucun problème critique ne se soit produit, des centaines de milliards de dollars ont été dépensés dans le monde entier afin de prévenir tout incident lors de la transition.

Cette fois-ci, la panique n'est pas liée à des problèmes informatiques, mais à la situation économique aux Etats-Unis, a souligné M.Bridge.

Selon les résultats d'un sondage organisé par l'organisation Gallup, le taux de confiance des Américains envers l'économie nationale a atteint en juillet son plus bas niveau depuis octobre 2014.

La panique fait suite aux pronostics de plusieurs économistes, qui assurent que les Etats-Unis traverseront prochainement des temps très durs, tout en soulignant que les statistiques officielles cherchent à masquer les problèmes économiques de fond, a fait remarquer le journaliste de RT.

Ainsi, le fondateur du Trends Research Gerald Celente, qui avait prévu la crise de 2008, estime que le marché global des actions va bientôt s'effondrer.

L'analyste Larry Edelson est persuadé qu'une nouvelle crise, aussi grave que celle de 1929, se déclenchera cette année à partir du 7 octobre, "en mettant l'Europe, le Japon et les Etats-Unis à genoux".

Le chef de la compagnie d'investissement Casey Research, Doug Casey, considère que la crise économique est inévitable suite à la politique d'assouplissement quantitatif menée par la Réserve fédérale et à l'émission de plusieurs milliards de dollars.


Même si tout cela n'est qu'une composante de la théorie du complot, les achats massivement effectués par les Américains dans un élan de panique sont néanmoins ce dont l'économie américaine a besoin, a conclu Robert Bridge.

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