Les tournesols solaires de James Cameron


Le réalisateur d’Avatar et de Titanic est un habitué des projets de grandes envergures ! Mais pas seulement au cinéma… Son équipe et lui ont mis au point des « tournesols » géants munis de panneaux solaires qui, comme les fleurs du même nombre, suivent les rayons du soleil.



La nature, source d’inspiration

Les questions d’écologie ne sont pas réservées qu’aux activistes. James Cameron, préoccupé par l’environnement, avait tenu à utiliser l’énergie solaire lors du tournage et de la production de son film Avatar. Pionnier en matière de nouvelles technologies et dans l’exploration sous-marine, le cinéaste est également un conseillé privé de la Nasa. La nature étant le meilleur modèle et la meilleure source d’inspiration, son équipe et lui ont voulu reproduire le mécanisme des fleurs qui suivent la course du soleil. Ainsi, dans une logique de biomimétisme, ces panneaux absorbent autant que possible la lumière du jour en s’orientant de manière la plus efficace.

Ces panneaux photovoltaïques en forme de tournesols seraient, selon la communication officielle, cent fois plus efficaces que des panneaux statiques (en réalité, on peut s’attendre à une augmentation moyenne de 40% de rendement). Cameron et son équipe ne sont pas les premiers à construire des panneaux qui changent d’orientation selon l’heure de la journée mais ils sont les premiers à leur donner une forme plus originale et attrayante.

260 kWh par jour pour 5 tournesols

Ces tournesols solaires reposent sur une structure à 10 mètres de haut et possèdent 14 pétales. Le tout est recouvert de panneaux photovoltaïques. Cameron a travaillé en collaboration avec la société créatrice de la technologique Sonnen pour développer un système permettant d’utiliser des données astronomiques afin de calculer la position du soleil. Cela permet d’aligner au mieux le tournesol solaire et d’améliorer sa rentabilité.

Les premiers tournesols ont été implantés sur le campus de l’école MUSE à Malibu. L’établissement encourage l’apprentissage de l’environnement et de la durabilité. Sa cofondatrice n’est autre que Suzy Amis Cameron, la femme du réalisateur. La prochaine étape est d’implanter une batterie Powerwall de Tesla pour stocker l’énergie des « fleurs ». Actuellement, l’énergie générée par les panneaux solaires offre 260 kWh par jour, soit 75 à 90% des besoins énergétiques de l’école. En plein été, elle pourrait atteindre les 100%. Notons qu’un ménage moyen consomme 29 kwh par jour.

Des plans en open source

L’invention a été brevetée par Cameron pour que personne ne puisse revendique la paternité de ce projet. Néanmoins, il a décidé de mettre la totalité des plans en libre accès. Le libre accès, ou open-source offre la possibilité à tout le monde de consulter les fichiers et d’ensuite reproduire ces tournesols. Évidemment, construire un tel engin n’est pas à la portée du premier venu mais des personnes pourront peut-être financer ces « fleurs » solaires et en faire bénéficier la communauté.


Commentaires

  1. Oui ok! Houaaaa il adore l'environnement le Monsieur...au fait comment récupère t'on la silice pour faire des panneaux photovoltaïques? Haaa oui on envoi des enfants crever dans le fond des mines. Ouuupsss...un peu comme quand Madame Royal pense interdire le Rondup alors que dans le même temps on autorise la culture d'O.G.M en Europe...ou alors que l'on développe la voiture électrique mais que l'on tue des hectares de terre pour fabriquer les batteries...cela fais des années qu'ils nous manipulent...au travers de films...de politique...de musique...il vous faut quoi pour comprendre?

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