THÉORIE DU COMPLOT ? OU PAS !


Quand l'êtat français utilise les mêmes armes que les térroristes.
Mais bon la théorie du complot c'est pour les jeunes les complotistes et tous ceux qui ne sont pas daccord avec le pouvoir ou avec les médias.
Une théorie du complot reste une théorie "donc une liberté de réflechir de penser et d'avoir des idées, de pouvoir réfléchir, d'avoir une liberté d'éxpression , d'avoir des théories et non un complot.

"La liberté d'avoir des théories" 

Petit rappel au média et au pouvoir, le complot de l'état en 1985
L'affaire du Rainbow Warrior : du crime à l'Affaire d'Etat
(devinez qui était le Premier Ministre de l'époque )

"Ca commence comme un kyste et ça s'achève par un cancer généralisé" Serge July. Libération. Sept. 85.



L'affaire du Rainbow Warrior by alalumieredunouveaumonde







12 juillet : Les "époux Turenge" sont placés en résidence surveillée pour usage de faux passeports suisses.

13 juillet : La police néo-zélandaise retrouve le voilier l'Ouvéa sur l'Ile de Norfolk en Australie.

15 juillet : Alors que les premiers soupçons visent des Français, Charles Montan, Conseiller à l'Ambassade de France, déclare : "La France n'est absolument pas responsable de l'attentat. Le gouvernement français n'agit pas de la sorte avec ses opposants. La France n'était pas inquiète par cette campagne que devait mener Greenpeace à Moruroa, car le mouvement avait assuré qu'il respecterait le droit international. Ce serait terrible si un acte criminel était à l'origine de l'explosion" (France Soir, 15/07/85)

23 juillet : Alain et Sophie Turenge, placés en détention depuis le 19/07, sont accusés de meurtre, incendie volontaire et association de malfaiteurs.
En France, tout le monde s'interroge. Une opération des services secrets français? Les indices s'accumulent: bouteilles de plongée "Made in France",  un zodiac abandonné à proximité du lieu de l'attentat, un couple plusieurs fois repéré pour son comportement suspect qui rend son véhicule au loueur néo-zélandais comme si de rien n'était et sur qui, la police trouvera des numéros de téléphone de la DGSE !.

26 juillet : Alors que l'Ouvéa doit rejoindre la Nouvelle-Calédonie le 26 juillet, où l'attend la police néo-zélandaise, le bateau et son équipage "disparaîssent" en mer. La Nouvelle-Zélande lance des mandats d'arrêts contre les trois membres de l'Ouvéa (Jean-Michel Berthelo, Eric Audrenc et Raymond Velche), mais la France n'autorise pas leur extradition. La justice française entend ces trois hommes et les remet en liberté. Xavier Maniguet a lui été interrogé en Australie après avoir quitté le bateau à Norfolk.

4 août : Greenpeace annonce l'envoi d'autres navires dans le pacifique pour faire échec à la campagne d'essais.

7 août : "Nous voulons savoir !" : David McTaggart demande à être reçu par le Président Mitterrand
L'enquête de la police néo-zélandaise avance vite. De même les révélations de plus en plus nombreuses de la presse font directement le lien entre les Turenge et la DGSE (L'événement du Jeudi et VSD notamment). Le pouvoir politique semble alors établir une stratégie à trois étages.
1. Eviter tout lien entre le pouvoir politique et les services pris la main dans le sac ;
2. Allumer des contre-feux pour disculper la DGSE ;
3. Entamer une campagne de désinformation sur Greenpeace.

8 août : Répondant au premier objectif, François Mitterrand, Président de la République, réclame "sans délai une enquête rigoureuse". Laurent Fabius, Premier Ministre, désigne Bernard Tricot, conseiller d'état, ancien secrétaire général de l'Elysée de De Gaulle, pour mener l'enquête. Les termes de la mission définis sont explicites : "Bernard Tricot est chargé d'établir la vérité, de préciser les responsabilités et cela sans limite d'aucune sorte." (Laurent fabius) "Si la responsabilité est démontrée, les coupables à quelque niveau qu'ils se trouvent doivent être sévèrement sanctionnés" (François Mitterrand). Parallèlement, Mitterrand écrit à David Lange pour lui faire part de la "détermination de la France à faire toute la lumière dans l'affaire du Rainbow Warrior".
Le second objectif peut être poursuivi : les éléments d'enquête à ce stade ne permettent pas de faire un lien direct entre les époux Turenge et la pose des bombes. L'hypothèse d'une simple mission d'observation de Greenpeace par l'armée française et d'un commando de barbouzes à la solde de puissances étrangères - la Grande-Bretagne est clairement visée- devient la ligne de défense de la France. L'objectif de ce commando : déstabiliser la France dans le Pacifique, déjà en difficulté pour ses campagnes d'essais nucléaires.
Tertio, les opérations de désinformation sur Greenpeace sont lancées. France Inter révèle le 10 août que l'opération d'observation du couple Turenge de la DGSE était pleinement justifiée car le Rainbow Warrior était un bateau espion équipé d'un puissant matériel de transmission permettant d'entrer en liaison directe avec les pays de l'Est. A l'image des opinions "pro-soviétiques" de Greenpeace, Fernando Pereira lui-même ne serait pas qu'un simple photographe mais un agent double soviétique.
Roger Wybot, ancien patron de la DST déclare dans le Matin de Paris :  "La France a fait ce qu'elle devait faire là-bas en mettant hors circuit des gens qui nuisent à ses intérêts.[...] J'affirme que Greenpeace est infiltrée par les pays de l'Est".

12 Août :
David McTaggart confirme qu'une nouvelle flottille anti-nucléaire croisera d'ici un mois au large de Moruroa.

13 août : Pour la première fois, un journal, l'hebdomadaire VSD, met directement en cause la Présidence de la République, en soulignant que "l'affaire a été montée à l'Elysée". Celle-ci dément et précise qu'elle attaquera le journal en justice. L'opposition reste singulièrement discrète, faisant bloc autour de l'armée, des services secrets et de la dissuasion nucléaire.

14 août : Les Turenge sont identifiés comme agents de la DGSE. Sophie Turenge alias Dominique Prieur, est capitaine de l'armée de terre. Alain Turenge est le commandant Mafart du centre d'instruction des nageurs de combat d'Aspretto en Corse.

19 août : Quelques heures après le départ d'Amsterdam du navire "Greenpeace" pour le Pacifique, François Mitterrand  annonce que la France protégera par la force les essais nucléaires français. "Je réitère l'ordre donné aux armées d'interdire, au besoin par la force,  toute entrée non autorisée dans les eaux territoriales et l'espace aérien français des atolls polynésiens du secteur de Mururoa et de Fangataufa. (...). Je rappelle que les essais nucléaires français dans le pacifique continueront autant qu'il sera jugé nécessaire pour la défense du pays par les autorités françaises et elles seules." En réponse, Greenpeace maintient sa campagne et rappelle le droit démocratique fondamental qui est celui de la liberté d'expression.
L'étau se resserre autour de Charles Hernu. Plusieurs médias l'annonce déjà comme le fusible de l'affaire, tant la responsabilité de la DGSE apparaît engagée. Selon Le Point, "l'opération contre le Rainbow Warrior a été déclenchée par "un coup de colère impressionnant de Charles Hernu lisant les notes internes indiquant que Greenpeace allait frapper très fort." L'Amiral Lacoste, dont l'accord est indispensable pour ce type d'opération, n'est pas mieux loti.

22 août : L'Express révèle l'identité exacte de Christine Cabon, l'agent qui avait infiltré en avril et mai l'équipe de Greenpeace Nouvelle-Zélande : Françoise Beaulieu, lieutenant dans l'armée et membre de la DGSE.

24 août :
le Véga, voilier de 12 mètres de Greenpeace, quitte Auckland pour la Polynésie Française et Moruroa.

25 août : Bernard Tricot rend enfin son rapport. Ses conclusions reprennent la version officielle de la mission d'observation :1. "Tout ce que j'ai entendu et vu me donne la certitude qu'au niveau gouvernemental il n'a été pris aucune décision tendant à ce que le Rainbow Warrior soit endommagé." 2. "Il n'y a aucune raison de penser que la DGSE ait donné aux agents en Nouvelle-Zélande des instructions autres que celles tendant à mettre en œuvre les directives gouvernementales." 3. Concernant le Commandant Mafart et le Capitaine Prieur, de même que l'adjudant chef Verge et les adjudants Andries et Bartelo (leurs noms apparaissent pour la première fois) "je crois, dans l'état actuel de mon information, à leur innocence.".
La réaction du Premier Ministre David Lange est immédiate et caractérise le scepticisme général : "Je ne peux pas croire un instant qu'un enquêteur efficace puisse arriver à de telles conclusions[...] La DGSE gérait donc ici une sorte de club de vacances pour ses agents, et le séjour aurait coïncidé avec la visite des militants de Greenpeace !". Libération titre : "Tricot lave plus blanc". Le 26 août, sur Antenne 2, Bernard Tricot ajoute à la confusion en déclarant qu'il n'exclut pas avoir été berné par ses interlocuteurs. Retour à la case départ !

27 août : Face aux faiblesses du rapport Tricot, le Premier Ministre Laurent Fabius tente de reprendre la main. Il affirme d'une part que "des poursuites judiciaires seraient immédiatement exercées s'il apparaissait que des faits criminels ont été commis par des Français". Il confie d'autre part au ministère de la défense une enquête sur les "carences importantes" de la DGSE. Une manière de rejeter les conclusions du rapport Tricot sans rechercher les coupables de l'attentat.  

29 août : Lors d'une conférence de presse, David McTaggart critique fortement l'attitude du gouvernement français. Il considère le rapport Tricot comme "une insulte à l'intelligence" et la réaction de Fabius "pas satisfaisante". Il menace de porter l'affaire devant la cour européenne de justice. Enfin, il demande de nouveau au Président de la République de mettre fin aux essais. Faute de quoi, la campagne de Greenpeace aura bien lieu, soutenue par une bonne partie de l'opinion publique internationale "Si la France s'imagine qu'elle peut nous arrêter en coulant un bateau et en tuant un militant, elle se trompe. Il lui faudra encore couler beaucoup de bateaux et tuer beaucoup de monde pour nous arrêter !"

13 septembre : François Mitterrand, accompagné de Charles Hernu, se rend à Moruroa. Il réaffirme son soutien à la politique de dissuasion française avec les essais nucléaires et affiche son innocence dans l'attentat contre le Rainbow Warrior. Les pays du Pacifique considère ce voyage comme une véritable provocation.

15 septembre : La thèse officielle continue d'affirmer que les services secrets français n'étaient en Nouvelle Zélande que pour une simple mission de renseignements. François Mitterrand qualifie le sabotage du Rainbow Warrior de "criminel et d'absurde". A son retour de Moruroa, il déclare : "A Moruroa, j'ai visité le centre d'essais nucléaires[...] Ces essais n'ont eu aucun raté, l'environnement est protégé, trois mille personnes - Polynésiens et Européens- vivent sur le site [...]. Aucune d'entre elles, depuis le début, n'a souffert et ne souffre dans sa santé d'effets radioactifs"

16 septembre : François Mitterrand  écrit une lettre à David Lange, premier ministre néo-zélandais : "Il serait bon que les griefs accumulés et les accusations infondées dont la France fait l'objet, soient évitées." Il lui renouvelle également son invitation à se rendre, avec les dirigeants des Etats membres du Forum du Pacifique, sur l'atoll de Moruroa pour y constater l'innocuité des essais nucléaires français, cause première de la campagne déclenchée par Greenpeace contre la France.  Le premier ministre néo-zélandais refuse tout comme son collègue australien.

17 septembre : Rebondissement. Le journal Le Monde confirme l'existence, déjà évoquée par le Canard enchaîné du 11 septembre, d'une troisième équipe des services secrets qui aurait coulé le Rainbow Warrior. Cette équipe serait composée de deux nageurs de combat de l'armée française. C'est le chaînon manquant qui rend toute l'affaire cohérente et finit d'achever le rapport Tricot Cette troisième équipe clarifie les fonctions de soutien de l'équipage de l'Ouvéa et des Turenge. Elle exclut également l'implication de services secrets étrangers. Non, l'affaire du Rainbow Warrior n'était pas une simple mission de renseignements ni une opération de déstabilisation de la France orchestrée par des puissances étrangères. Il s'agissait bien de couler le navire de Greenpeace. Charles Hernu et la Présidence de la République sont impliqués. Le mensonge d'Etat est avéré. Si cette version apparaît aujourd'hui la plus crédible, certains commentateurs, encore aujourd'hui, contestent l'existence même d'une troisième équipe. Ils considèrent qu'elle n'a été en fait qu'un coup de bluff de la DGSE visant à déresponsabiliser le Commandant Mafart de la pose des explosifs et à alléger les peines encourues.

18 septembre : L'hebdomadaire l'Express va plus loin. Il révèle le grade et l'affectation des membres de la troisième équipe et leurs initiales. Un journal néo-zélandais annonce de son côté la présence lors de l'attentat d'un 8ème agent :  le commandant Louis-Pierre Dillais, patron des nageurs de combat de la DGSE, responsable de toute l'opération. Malgré toutes ses nouvelles informations, Charles Hernu continue de plaider non coupable et de nier l'évidence. Il reconnaît juste avoir ordonné une mission de renseignements. Il s'indigne contre les attaques qu'il subit et accuse ses détracteurs de mettre en cause la dissuasion nucléaire : "Aucun service, aucune organisation dépendant de mon ministère n'a reçu l'ordre de commettre un attentat contre le Rainbow Warrior. La DGSE n'avait pas alors en Nouvelle-Zélande, outre le commandant Mafart et le capitaine Prieur, d'autres agents que ceux qui composaient l'équipage de l'Ouvéa."

19 septembre : François Mitterrand demande à son Premier Ministre Laurent Fabius de faire le ménage. "Cette situation ne peut plus durer. Le moment est venu de procéder sans délai aux changements de personnes et, le cas échéant, de structures  qu'appellent ses carences".
Le Président fait également état d'un grave constat d'impuissance : "Il nous faut constater que la presse fait état d'éléments nouveaux dont nous ne pouvons apprécier la réalité faute d'avoir obtenu des services compétents les informations nécessaires."
Serge July (libération 21/09/85) écrit : "Mieux vaut passer pour un incompétent qui ne maîtrise pas l'appareil de l'Etat que pour un dirigeant qui a sciemment décidé de commettre un attentat contre des pacifistes."

20 septembre : Charles Hernu, Ministre de la Défense, démissionne. Paul Quilès le remplace. L'Amiral Lacoste, responsable de la DGSE, est limogé par le Premier Ministre car il refuse de donner la véritable identité des plongeurs placeurs de bombes. C'est, dit-il, contraire à son sens du devoir.
La presse française continue d'écrire que la vérité n'est toujours pas établie.
McTaggart, directeur international de Greenpeace, demande à François Mitterrand : "de s'attaquer au véritable problème c'est à dire la poursuite des essais nucléaires." et ajoute que : "M.Mitterrand a admis dans une lettre au premier ministre que la presse semblait plus au courant que lui de ce qui se passe (...) j'espère que le Président français contrôle mieux celui qui a le doigt posé sur le bouton susceptible de déclencher une guerre nucléaire qu'il ne semble contrôler son gouvernement."  

22 septembre : Après "seulement" deux jours d'enquête menés par Paul Quilès, le Premier Ministre, Laurent Fabius, passe aux aveux. Il reconnaît que les agents français de la DGSE étaient bien les auteurs de l'attentat mais qu' "ils ont agi sur ordre [...] Les simples exécutants doivent évidemment être mis hors de cause, car il serait inacceptable d'exposer des militaires qui n'ont fait qu'obéir aux ordres". "Ce n'était rien d'autre", déclara David Lange, Premier ministre néo-zélandais, "qu'un acte sordide de terrorisme international, cautionné par un Etat" . Le problème reste entier : A quels ordres du pouvoir politique ont obéi les agents secrets ? Au dessus de Charles Hernu, seul le Général Saulnier, chef d'Etat major particulier du Président de la République, est "officiellement" impliqué pour avoir débloqué 3 millions de francs pour mettre en œuvre l'opération d'Auckland. Laurent Fabius réclame alors une commission d'enquête parlementaire qui ne verra jamais le jour. Paul Quilès découvre de son côté que des éléments essentiels du dossier Greenpeace ont été détruits. La presse étrangère compare cette affaire à celle du Watergate.
"La DGSE a agi sur ordre, oui, mais sur ordre de qui ?". A bord du Greenpeace qui fait route vers Moruroa, la détermination reste forte : "Même si Fabius et Mitterrand démissionnent, cela ne change rien pour nous. Seule une décision de suspendre maintenant les essais  nucléaires peut modifier notre campagne".

13 octobre :
Le gouvernement donne ordre d'interdire au remorqueur Greenpeace l'accès à un port du territoire et en particulier celui de Papeete, en raison de son "attitude inamicale" devant les atolls de Moruroa et Fangataufa.

24 octobre : Lors des essais nucléaires à Moruroa auxquels assiste le Premier Ministre Fabius, le voilier Véga de Greenpeace est arraisonné et l'équipage arrêté par la Marine Nationale alors qu'ils entraient dans la zone des 12 miles trois heures avant l'essai.

4 novembre : Première audience du procès des deux agents des services secrets : le Commandant Mafart et le Capitaine Prieur. A la surprise générale, ils plaident coupables, stoppant net le procédure de présentation des preuves par la police.
David McTaggart, accuse le gouvernement français de meurtre : "C'est du terrorisme d'état."

22 novembre :
Mafart et Prieur sont condamnés à dix ans de prison pour homicide involontaire et dommages prémédités.

7 juillet  86 : Jacques Chirac, alors Premier Ministre, annonce un accord entre les deux pays, obtenu grâce à Javier Perez de Cuellar, Secrétaire général de l'ONU. La France doit présenter des excuses officielles à la Nouvelle-Zélande, l'indemniser et arrêter sa "guerre commerciale" (limitation des importations de beurre et de mouton néo-zélandais.) En échange, les 2 agents français Mafart et Prieur pourront quitter leur prison néo-zélandaise et rejoindre une base militaire française proche pour y être maintenus en résidence surveillée.


22 juillet 86 : La France verse 6,5 millions de dollars à la Nouvelle-Zélande et 8,1 millions de dollars à Greenpeace.

14 décembre 87 : officiellement "pour raisons de santé" Alain mafart, dépressif, est rapatrié en France. Les néo-zélandais sont fous de rage.

5 mai 88 : Dominique Prieur, enceinte, rentre à son tour en France. Nouvelle protestation néo-zélandaise. Auncun des deux agents n'aura effectué sa peine de prison de 10 ans.

7 mai 90 : La France et la Nouvelle-Zélande ferment d'un commun accord le dossier de l'affaire Rainbow Warrior.
20 ans après, les acteurs et les commentateurs continuent de diverger sur l'implication directe du Président Mitterrand dans l'ordre de couler le Rainbow Warrior. L'Amiral Lacoste prétend en avoir explicitement discuté avec lui le 15 mai, deux mois avant l'attentat. La famille de Fernando Pereira attend en vain des excuses officielles de la France et que, conformément aux engagements de Mitterrand et de Fabius, justice soit rendue. Il aura fallu encore 10 ans de lutte pour que cessent les essais

Juin 2005 : Les agents secrets français Prieur et Mafart font appel d'une décision de justice qui permettrait la diffusion par la télévision néo-zélandaise d'une partie de leur procès.
Le directeur de la rédaction, Bill Ralston, a dit qu'ils essayeraient d'accélérer le processus d'appel car "en fait ces personnes font obstruction. Cela fait vingt ans que nous attendons cela et nous aimerions pouvoir clarifier les choses."

Cet appel n'a pas surpris la directrice de campagne de Greenpeace Cindy Baxter."Le gouvernement français ne veut toujours pas présenter d'excuses, et 20 ans après il fuit toujours la justice néo-zélandaise".

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