DES SCIENTIFIQUES ESTIMENT QUE L’EXPOSITION AUX NANOPARTICULES POURRAIT INFLUER SUR LA SANTÉ CARDIO-VASCULAIRE


En raison de son énorme potentiel dans des applications allant des vaccinations moins chères aux panneaux à stockage d’énergie pour les voitures, une très grande excitation entoure l’émergence des nanotechnologies. Mais une équipe de scientifiques préconise la prudence, avec une étude menée à l’Institut de technologie Technion-Israël qui suggère que l’exposition aux nanoparticules à base de silicium pourrait jouer un rôle dans le développement des maladies cardiovasculaires.

Les scientifiques de la faculté de médecine Technion Rappaport, du Rambam Medical Center, et le Centre d’excellence en exposition des sciences et de la santé environnementale (TCEEH) ont travaillé avec des cellules de souris cultivées en laboratoire qui ressemblent aux cellules des parois artérielles, les exposant à des nanoparticules à base de dioxyde de silicium.

L’équipe cherche à explorer les effets que les nanoparticules ont sur le développement de l’athérosclérose, une maladie qui conduit à un durcissement des artères et à des événements cardiovasculaires tels que les crises cardiaques et l’accident vasculaire cérébral (AVC).

Ce que les chercheurs ont découvert est une relation négative entre les nanoparticules à base de silicium et les macrophages, un type de globule blanc qui détruit les cellules mortes ou endommagées. La toxicité des nanoparticules font que les macrophages se transforment en cellules spumeuses ou lipides, ce qui conduit à l’apparition de lésions et accélérer l’apparition de l’athérosclérose.

1) Les cellules spumeuses (ou macrophages spumeux) trouvent leur origine dans la paroi des artères, et ce notamment à des points de haute tension pariétale et de turbulence dans l’écoulement sanguin. Ces conditions participent à créer de petites brèches dans la couche la plus interne des artères, l’endothélium, qui permettent l’insertion dans l’intima de lipoprotéines. Parmi elles, ce sont les lipoprotéines de basse densité (LDL) qui sont à l’origine des cellules spumeuses. Physiologiquement internalisées par les cellules, elles peuvent en cas d’excès stagner à l’extérieur des cellules dans la paroi, et sont dans ce cas oxydées (entre autres, par les radicaux libres).



« Cette exposition peut être particulièrement chronique pour les personnes employées dans les laboratoires de recherche et dans l’industrie de haute technologie où les personnes manipulent, fabriquent, utilisent et disposent de nanoparticules, » explique l’auteur principal de l’étude, le professeur Michael Aviram. « Les produits qui utilisent des nanoparticules à base de silice pour des utilisations biomédicales, telles que différentes puces, la fourniture et le suivi de médicaments ou de gène, l’imagerie, la thérapie par ultrasons, et le diagnostic, peuvent aussi présenter un risque cardiovasculaire accru pour les consommateurs. »

Cette étude n’est pas la première à mettre en avant des préoccupations qui ont été soulevées au sujet des dangers de la nanotechnologie. Fonctionnant à une échelle de 1 à 100 nanomètres (un nanomètre est un milliardième de mètre), les réactions chimiques lorsqu’elles traitent avec les nanotechnologies peuvent être quelque peu imprévisibles.

Une recherche antérieure a montré quelques résultats troublants, y compris les nanoparticules d’argent qui peuvent changer matériellement l’immunité d’une personne, et que les nanoparticules de dioxyde de titane peuvent provoquer des altérations génétiques systémique chez la souris.

Les chercheurs avertissent que l’adoption d’une approche prudente est essentielle à court terme, avec des produits grand public basés sur les nanotechnologies qui sont à la hausse, un marché mondial qui est estimé à 3 milliards de dollars en 2020.

« Cette réalité entraîne une augmentation de l’exposition humaine et de l’interaction des nanoparticules à base de silice avec les systèmes biologiques », écrivent les chercheurs. « Parce que notre recherche démontre un risque de maladie cardiovasculaire clairement associé à cette tendance, des mesures doivent être prises pour faire en sorte que le potentiel de la santé et les risques environnementaux soient pris en compte en même temps à mesure que la nanotechnologie est en train de se développer ».




Commentaires

  1. Anonyme14.1.15

    les nanoparticules sont partout dans les emballages, la nourriture, les médicaments, dans les épandages aériens chimiques clandestins (maladie des morgellons voir le dr hildegarde staninger) , dans les produits de beauté, les vêtements, chaussettes, vêtements de bain pour les enfants, etc. nous respirons tous cette saleté ne nous étonnons pas de la progression des cancers, des crises cardiaques etc
    sans concertation du peuple voila où nous en sommes arrivés

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  2. Anonyme15.1.15

    si quelqu'un connaît un moyen efficace de se débarrasser des nanoparticules en dehors du polar cleaner, peut-être les ondes magnétiques pulsées de janecek, le charbon en poudre, depuis 15 ans qu'on s'envoie cette saleté

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