L’UE pourrait annuler les sanctions contre la Russie



L’Europe envisage d’annuler les sanctions antirusses parce que celles-ci, primo, sapent son économie et, secundo, sont infondées en absence de preuves de l’intervention russe en Ukraine.

Les Etats membres de l’UE ont promis d’examiner le 30 septembre un rapport du Service européen pour l’action extérieure afin de décider éventuellement d’une annulation ou d’un allègement des sanctions antirusses. Pour le moment tout porte cependant à croire que l’Union européenne pourrait devenir une fois de plus l’otage de ses propres procédures bureaucratiques.

Tant que les dirigeants européens sont en désaccord quant à l’interprétation des derniers événements en Ukraine, Bruxelles préférerait faire les promesses au lieu de prendre les décisions concrètes, estiment le candidat en histoire, responsable de section du département des études politiques européennes de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales de l’Académie des sciences de Russie Konstantin Voronov.

« Pour l’Union européenne qui n’a pas de ses propres forces armées, ni d’autres attributs du pouvoir de contrainte les sanctions constituent depuis peu une espèce d’instrument de politique extérieure. Il suffit de rappeler que depuis 2003 ils ont introduit des sanctions contre la Birmanie, contre la Biélorussie, contre la Libye, à deux reprises contre l’Iran, contre la Syrie. C’est-à-dire que les sanctions sont un instrument de politique extérieure de l’Union européenne mais aussi une manifestation de son pouvoir normatif. C’est pourquoi elle ne va pas tout simplement annuler les sanctions. Elle voudra obtenir, en échange des concessions de sa part, des préférences, des garanties ou à la limite des promesses. Je pense donc que beaucoup dépendra des négociations ».

Aujourd’hui toutes les conditions sont réunies pour faire le premier pas vers le relâchement de la pression, estime Mateusz Piskorski, directeur du Centre européen d’analyse européen.

« Nombre d’Etats membres de l’Union européenne ont pris conscience de la stérilité des sanctions antirusses. Les premiers calculs ont déjà été faits et les preuves fournis pour démontrer le préjudice que la guerre économique déclarée par l’Union européenne à la Russie porte à certains pays européens et à l’économie de ceux-ci. Je voudrais insister qu’il s’agit avant tout moins des effets produits par les sanctions adoptées par la Russie en guise de riposte mais en premier lieu des entreprises européennes dont les partenaires russes ont été mis sur la liste noire de l’Union européenne. Qui plus est, on peut dire que ni l’OSCE, ni les autres organisations internationales participant à la surveillance des processus sur le territoire de la Novorossia, n’ont trouvé aucune preuve de l’ingérence de la Russie. C’est pourquoi cette question pourrait dès aujourd’hui être abordée à un niveau assez haut. J’espère que ce sera la première de toute une série de mesures visant à alléger les sanctions et à mettre fin à la guerre économique entre l’UE et la Russie ».


Il y a un espoir que l’Occident réussira à se prendre en main et à répondre de façon constructive à la Russie.

Commentaires

  1. Anonyme26.9.14

    Elle est ridicule cette Union européenne, et illégale car le peuple ne la pas voulue.

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  2. Anonyme26.9.14

    il y en a marre de ce cinéma entre l'europe, la russie et tout le reste, on nous promène, on nous prend pour des cons enfin une majorité, les esclaves surtout, par contre ceux qui ont encore une cervelle, on vous laisse la France et les sionistes, bon vent !

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  3. Anonyme27.9.14

    Z'on pas l'air cons,ces Zélus europeens sous commandement USA..mais c'est pas grave ZARKO revient pour filer le coup de " crasse ' ha oui !
    avec la meme equipe bien sur !

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  4. Anonyme10.10.14

    vous croyez que le sataniste SARKOSY a envie de revenir en politique, mais il n'a pas le choix, quand on fait un pacte avec SATAN on obéit

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