Ce petit garçon reçoit un bras robotisé imprimé en 3D


Des étudiants de l’université de Floride ont fabriqué une prothèse de bras imprimée en 3D pour un petit garçon de 6 ans né sans bras droit.

La prothèse robotisée dont bénéficie désormais Alex Pring lui permet d'effectuer des gestes simples grâce à son système myoélectrique. 



Alex Pring est un petit garçon américain de 6 ans. Il est né en Floride sans main ni avant bras droits. Mais grâce à une équipe d'étudiants il bénéficie désormais depuis la fin du mois de juillet d'une prothèse qui lui permet de jouer à la balle comme les autres petits enfants.

C'est en surfant sur un forum à la recherche d'informations pour aider leur fils à surmonter son handicap, que ses parents - pas assez fortunés pour lui offrir une prothèse - rentrent en contact avec Albert Moreno, doctorant à l'université de Floride et investit dans l'association Enabling The Future, qui propose des solutions aux personnes amputées.

Prothèse myoélectrique

Avec une équipe d'amis également étudiants en ingénierie aéronautique à l'université de Floride, Albert Moreno décide de fabriquer une prothèse de bras imprimée en 3D spécialement conçue pour le petit Alex. 

Cette prothèse myoélectrique lui permet désormais d'utiliser son bras droit pour effectuer des tâches simples comme lancer une balle, pêcher avec son père, ou enlacer ses parents.


Lorsqu’il m’a enlacée avec deux bras pour la première fois, il ne voulait plus lâcher prise !", explique Alyson Pring, la mère du petit garçon.

En effet, le contrôle ce type de prothèse myoélectrique est assuré par l’analyse des contractions musculaires du patient grâce à des électrodes placées au niveau des muscles. Chez Alex, ces électrodes sont placées sur son biceps. La myoélectricité consiste à traduire les contractions musculaires en force électromotrice.


Quand Alex fléchit ses muscles, l’appareil lit un peu de tension électrique dans le bras et actionne le moteur qui ferme la main", explique Albert Moreno.

Une prothèse de ce type coûte en général plusieurs dizaines de milliers d'euros. Mais grâce aux étudiants, les parents d'Alex n'en on eu que pour environ 260 euros. 

Pour Albert Moreno, cité par rtl.be, ce "geste" est un devoir que doit la science aux personnes souffrant de handicap : "Nous avons une responsabilité à assumer avec le niveau de technologie actuelle, nous devons donner de l'espoir aux gens."

D'ailleurs, pour rendre accessible au plus grand nombre ce progrès, les plans d'impression de la prothèse ont déjà été mis en ligne.

Pour l'anecdote, la prothèse n'est pas étanche. Mais Albert Moreno a promis au jeune garçon de régler ce problème pour qu'il puisse m^me se baigner avec !

Commentaires

  1. Anonyme2.8.14

    beau travail, je suis de ce métier, et pourtant je suis plus de ce coté là.
    imaginez payer un bout de plastique moulé et importé ayant un cout de 10 euros, le fait de passer dans une seule main vous coute finalement 120 € et une compensation sociale d'environ 30 €
    j’attends de voir l'impression 3D minérale bio compatible, en cas de grosse fracture remplacer un os ayant aussi une structure alvéolaire complexe. l'os imprimé directement en ayant pensé a tout les points d'attaches de greffes comme sur l'original.
    vous savez qu'a chaque fois qu'une goutte d'eau s’évapore elle laisse une trace minérale, voyez que ce n'est pas impossible.
    sous la mer ils sont même a certain endroits des grilles électrisées pour faire repousser des massifs de coraux.
    si ça peut reconstruire un corail ça peut aussi reconstituer un os.
    fini la ferraille ou le plastique a l' intérieur du corps. imaginez que cette appareil puisse tirer ses materiaux direct dans de l'eau courante ou de l'eau de mer. l'impression par cristallisation des materiaux. et ce n'est que le debut.

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