JP MORGAN : Les rats quittent le navire?


La banque, un secteur de moins en moins attractif
Michael Cavanagh, possible futur patron de JP Morgan, a donné sa démission. Il a préféré partir et aller chez Carlyle, le géant du capital investissement.

Aux Etats-Unis, transfert surprise dans le monde de la haute finance. Michael Cavanagh, qui était considéré comme le futur patron de JP Morgan, annonce qu'il quitte la banque pour aller chez Carlyle, le géant du capital investissement. C'est un départ symptomatique. Le secteur du capital-investissement est aujourd'hui mieux rémunéré et surtout plus attractif que celui de la banque qui est de plus en plus réglementé.

Michael Cavanagh, 48 ans, avait devant lui un avenir prestigieux et tout tracé. Il était le dauphin désigné pour devenir le patron de la plus grande banque américaine. Il était chez JPMorgan depuis 15 ans, proche collaborateur de l'actuel numéro 1, Jamie Dimon, sur le départ.

Les trois patrons de Carlyle se sont partagés 750 millions de dollars

C'est seulement le weekend dernier qu'il a prévenu discrètement Jamie Dimon qu'il quittait la banque pour prendre des fonctions de co-directeur financier chez Carlyle, un des géants du capital investissement.

La presse financière voit dans ce départ un signe des temps: cela serait beaucoup moins intéressant d'être banquier aujourd'hui. Michael Cavanagh a été au centre de toutes les enquêtes qui ont affectés JPMorgan ces derniers temps, notamment sur la Baleine de Londres. C'est lui qui a longuement négocié de couteux accords à l'amiable avec le gouvernement américain, un gouvernement de plus en plus sourcilleux depuis la crise financières.


Le monde de capital-risque et des hedge funds est beaucoup plus réglementé, semble-t-il. On prend plus de risque et on gagne plus. L'an passé, les trois patrons de Carlyle se sont partagés 750 millions de dollars. Le patron de JPMorgan a gagné "simplement" 20 millions. (Le pauvre.)

Source : bfmtv


Commentaires

  1. Anonyme31.3.14

    de veritables pourritures ces banquiers faut dire que ce sont vraiment des criminels: combien de morts indirectes comme directes ont-ils sur leur conscience (absente),cela fait froid dans le dos :aucune pitié pour ces voyoux

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