LAURENT LOUIS : Dutroux contacte Laurent LOUIS !



La DH a sorti, ce mardi 21 janvier 2014, une édition spéciale de son journal publiant des extraits d’une longue lettre que Marc Dutroux a écrit à Jean-Denis Lejeune. La lettre est datée du 28 août 2012. Jean-Denis Lejeune l’a reçue le 12 décembre 2013. Il n’a pas réagi suite à la lecture de cette lettre. La personne qui a communiqué cette lettre à la presse, c’est le Président de Debout Les Belges, le député Laurent LOUIS !

Voici le message que Laurent LOUIS souhaite adresser aux journalistes, aux citoyens belges et aux parents des victimes de Marc Dutroux:



« Afin de rechercher une fois de plus la vérité dans ce dossier, j’ai décidé de transmettre cette lettre à un journaliste de la DH. Mais comment me direz-vous ai-je pu entrer en possession de ce document ? Rien de plus simple : c’est Dutroux lui-même qui me l’a envoyé !

Depuis près d’un an, Marc Dutroux parvient à me contacter depuis sa cellule de la prison de Nivelles. Pour ce faire, il n’utilise pas le téléphone de la prison mais un appareil mis à sa disposition par « des amis ».  Au départ, il ne s’est pas présenté comme étant Marc Dutroux, l’homme que j’avais au bout du fil se faisait appeler « Monsieur Némo ». Il disait me téléphoner au nom et pour le compte de Marc Dutroux. Au fil des appels, l’homme a petit à petit révélé sa réelle identité. Je ne parlais en fait pas avec un intermédiaire mais bien avec l’ennemi public numéro 1 de Belgique, Marc Dutroux ! Vous imaginez que ma première réaction fut de contacter son avocat, Maître Deutsch afin de vérifier l’authenticité et la véracité des propos tenus. L’avocat de Marc Dutroux fut catégorique : c’était bel et bien son client qui me parlait au téléphone. Il était au courant de ces appels et de la volonté de son client de me rencontrer en prison afin de me faire des révélations. Cette visite ayant toujours été interdite par les Ministres de l’Intérieur  et de la Justice pour troubles potentiels à l’ordre public, Dutroux a décidé d’utiliser une autre méthode pour me faire parvenir ses révélations.

Comment a-t-il agi ? Très facilement semble-t-il. En effet, non seulement, j’ai pu constater que Dutroux était libre de passer des appels du fond de sa cellule, sans le moindre contrôle, des appels qui pouvaient parfois durer près de 15 minutes mais j’ai également eu la surprise de voir que l’ennemi public numéro 1 était en mesure d’envoyer des courriers sans que ceux-ci ne soient contrôlés par la prison de Nivelles. Pire, pour envoyer sa lettre à Jean-Denis Lejeune, Marc Dutroux a réussi à se faire passer pour moi. Il a en effet envoyé sa lettre de 44 pages (+74 pages d’annexes) à Jean-Denis Lejeune par la poste avec accusé de réception en me mentionnant comme l’expéditeur de ce courrier !!!


Ce courrier a été reçu le 12 décembre par Jean-Denis Lejeune (preuve via l’accusé de réception). Début de l’année 2014, Dutroux a envoyé à mon domicile une copie de cette lettre. Une copie que j’ai décidé de transmettre à la presse, à mon avocat mais également à la Justice.

Je pouvais accepter que Dutroux me téléphone même si cela m’a bien souvent dérangé. Vous imaginez bien qu’il n’est jamais très agréable de converser avec un monstre… Mais qu’il parvienne à envoyer des courriers à ma place en usurpant mon identité, là, c’est le pas de trop ! Il fallait que j’agisse !
C’est pour cette raison que j’ai décidé de tout balancer à la presse et de déposer le document à la Justice. Je n’ai ni l’envie ni l’intention d’être vu comme le messager de Marc Dutroux. Je ne peux en outre accepter que cet individu se permette d’écrire des courriers sensibles en mon nom !


Ces évènements démontrent à quel point Dutroux est mal surveillé à la prison de Nivelles. Il semble pouvoir faire tout ce qu’il souhaite. Indubitablement, le gouvernement devrait revoir les conditions de détention de Marc Dutroux et plus largement la sécurité au sein de nos prisons. Il est intolérable que l’ennemi public numéro 1 de Belgique puisse agir aussi librement en étant derrière les barreaux ! En parvenant à agir de la sorte, Dutroux ridiculise les Ministres de l’Intérieur, Joëlle Milquet et de la Justice Turtelboom. Si Dutroux dispose d’une telle liberté, je n’ose imaginer ce que peuvent faire d’autres détenus ! Cela ne fait que confirmer ce que j’avais dénoncé précédemment : ce sont les détenus qui font régner la loi dans nos prisons ! J’estime que les Ministres compétentes devraient démissionner suite à ce camouflet qui les ridiculise non seulement elles mais également les institutions qu’elles représentent ! 

Pour ma part, en rendant public ce courrier, ma volonté n’est nullement de défendre Dutroux ou de faire souffrir une fois de plus les parents des victimes. Ma seule volonté est de rechercher la vérité dans ce dossier qui a marqué à jamais toute une génération mais aussi notre pays. Un dossier qui conserve jusqu’à présent de très larges zones d’ombres et des pistes crédibles que la Justice n’a jamais voulu suivre par manque de volonté ou à cause de pressions politiques.


Je veux être très clair : je ne suis ni l’ami, ni l’avocat, ni le messager de Marc Dutroux ! Pour moi, cet homme est un monstre et sa place est en prison jusqu’à la fin de sa vie ! Par contre, nous devons accepter que le diable dise parfois des vérités. C’est en ce sens que j’estime qu’il est primordial d’analyser les propos de Marc Dutroux.

 Dutroux accuse formellement certaines personnes d’être les ravisseurs de Julie et de Mélissa. Il mentionne les noms de personnes faisant partie d’un réseau pédo-pornographique. Il avoue que Julie et Mélissa devaient être assassinées lors d’un snuff movie, un film au cours duquel des enfants sont violés et finalement sacrifiés. Dutroux dénonce les protecteurs de ce réseau. Il nomme des avocats, des magistrats mais aussi des responsables politiques de haut rang.

Dutroux a beau être un psychopathe, nous devons écouter ses révélations.

Bien entendu dans sa lettre, à laquelle, comble de l’ironie, il joint une proposition de loi sur la citoyenneté de l’enfant en gestation, il se fait passer pour une victime et même le protecteur des fillettes. A l’écouter, Dutroux serait le sauveur de l’humanité. Certains passages sont à vomir même s’il reconnaît éprouver d’énormes regrets. Pourtant, malgré ses délires et derrière ses divagations, je suis persuadé que se cachent des vérités.

Ne rejetons pas d’un revers de la main les révélations de Dutroux. Dutroux est l’un des seuls à savoir ce qui s’est réellement passé. Au cours de nos échanges téléphoniques, j’ai bien compris que l’homme n’avait plus rien à perdre. Il est persuadé qu’il ne sortira jamais de prison, si ce n’est, selon ses propres dires, entre  les 4 planches d’un cercueil. Dutroux est persuadé que l’Etat le fera disparaître afin qu’il se taise à tout jamais. Je partage totalement cette analyse.


Pour ma part, je souhaite que la Justice fasse son travail et c’est avec cet état d’esprit que j’ai décidé de remettre l’ensemble de ce document à la Justice. J’espère que, sur base des accusations de Marc Dutroux, des protections politico-judiciaires mises en lumière et de la pression populaire, la Justice décidera de ré-ouvrir le dossier Dutroux BIS, un dossier qui n’aurait jamais dû être refermé tant les zones d’ombre y sont encore très grandes.

Dutroux est en prison, qu’il y reste mais si justice devait être totalement rendue dans ce dossier, je suis persuadé qu’il devrait y être rejoint par de nombreuses personnes. Dutroux est un monstre mais il n’est que la petite main d’un réseau bien plus vaste !

Pour terminer, je voudrais adresser un message très clair aux parents des victimes : Mesdames, Messieurs, je ne suis pas votre ennemi, mon but n’est pas de vous faire souffrir inutilement. Je ne suis pas la crapule que les médias construisent. Je ne suis ni fou, ni carriériste. Je n’utilise pas la mort de vos enfants pour faire ma publicité. Etre élu ou non, je m’en tape, ne voyez pas dans ma démarche une démarche électoraliste. Vous m’avez peut-être jugé comme de nombreux Belges sur base de l’image que la presse a donné de moi ces dernières années. Cette image est fausse ! Si vous me connaissiez, vous ne douteriez pas de mes motivations. Je suis juste un homme, un père qui a été marqué par le destin tragique de vos enfants. Un père qui souhaite que les enfants puissent vivre heureux et protégés en Belgique. Mon but est tout simplement de rechercher la vérité et surtout de faire en sorte que vos enfants ne soient pas morts pour rien. Pensez à ceux qui subissent encore aujourd’hui les agissements des véritables assassins ou violeurs de vos petites filles. Ne laissons pas ces individus agir en toute impunité ! Comme vous, les écrits de Dutroux me rendent malade. Certains passages sont écœurants et m’ont fait souffrir. Je n’ose imaginer votre souffrance mais de grâce, soutenez la recherche de la vérité.

Vous avez le peuple avec vous, je suis avec vous, n’ayez pas peur ! » 


Laurent LOUIS

Député fédéral et Président fondateur de Debout Les Belges !

Commentaires

  1. Anonyme23.1.14

    Ce n'est pas nouveau, quand la justice et le gouvernement veut se débarrasser de quelqu'un, il fait courir des bruits par les médias qui eux sont aussi contrôler.
    Mais que ce petit monde se méfie, il y a bien plus de gens qui s'éveillent à la vérité...... Et oui messieurs les ministres et autres, le monde est occuper a changer.
    Au lieu de critiquer vos collègues, c'est vous les raquetteurs, les voleurs avec toutes vos taxes qui sont illégales et j'en passe.
    Je vous dit bon vent

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