La voiture sans chauffeur, c’est pour 2020



Le constructeur automobile japonais Nissan estime qu’il sera en mesure de commercialiser une voiture sans chauffeur à un prix accessible, d’ici à 2020. Cette voiture sera équipée de capteurs qui lui permettront de se mouvoir en ville en évitant les obstacles.


Le constructeur japonais Nissan (allié à Renault) affirme avoir les moyens de commercialiser une voiture autonome d’ici à 2020.

Le PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a levé mardi 27 août, aux États-Unis, un coin du voile sur ce programme de recherches, que Nissan nomme la « voiture autonome ». Il a expliqué que Nissan est en train de construire au Japon un circuit destiné à tester cette voiture. Le parcours reproduit un environnement urbain. 

Ce véhicule devrait être au point en 2020 et pouvoir être vendu à « un prix abordable », selon Carlos Ghosn.

Tous les grands constructeurs s’intéressent aujourd’hui à la voiture sans chauffeur. Google a marqué les esprits en annonçant le premier vouloir mettre au point ce véhicule. Mais de nombreux équipementiers, comme Valeo, travaillent aussi sur ce sujet. Nissan a lui aussi déjà testé un système équivalent monté sur sa voiture électrique, la Leaf.

LA VOITURE QUI SE GARE SEULE
Les véhicules haut de gamme intègrent déjà, aujourd’hui, des systèmes de sécurité sophistiqués. Ils permettent de freiner la voiture en cas d’apparition d’un obstacle imprévu ou de redresser la trajectoire si besoin. Toyota a équipé depuis plusieurs années ses voitures d’un système d’assistance à la conduite permettant de faire un créneau sans toucher le volant, pour se garer facilement.

La voiture autonome fonctionne en intégrant des capteurs dans les portes et les pare-chocs, reliés à un « cerveau » informatique qui prend des décisions de conduite.

Ce système est destiné à accroître la sécurité et à faciliter la vie du conducteur, lui permettant de lâcher temporairement le volant. Il n’est pas encore destiné, du moins pour l’instant, à transporter des passagers en l’absence de chauffeur. Mais ce sera peut-être la prochaine étape.



Alain GUILLEMOLES  

Source : la croix

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