"Il n'y a pas d'alternative à l'austérité"


La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a estimé jeudi, au lendemain des manifestations anti-austérité du 1er mai, qu'il n'y avait "pas d'alternative à l'austérité", dans une interview à la télévision suisse-romande.

Pour Lagarde, qui participe en ce moment au symposium de Saint-Gall, une sorte de "mini-Davos" qui réunit des décideurs internationaux chaque année dans l'université de cette petite ville du nord-est de la Suisse, "il n'y a pas d'alternative à l'austérité" et il faut que les efforts actuels soient poursuivis.

Dans cette interview de 15 minutes à la RTS (radio télévision suisse), Lagarde a ajouté que "la situation est difficile" et qu'il faut à la fois observer "une discipline budgétaire" et "favoriser les éléments de croissance", afin de promouvoir les "investissements et l'emploi". "Refaire des déficits" n'est pas une option envisageable, a-t-elle dit, au même titre qu'une "politique de relance, car cela signifie plus de dettes".

Interrogée sur l'Allemagne, la directrice du FMI a estimé que ce pays est en "train de récolter les fruits de sa politique". Selon elle, il y a actuellement "trois types de vitesses dans le monde". Les pays les plus rapides dans la croissance sont les pays émergents. Ils sont suivis par un 2e groupe, qui commence à renouer avec la croissance, et dont font partie les États-Unis, la Suède et la Suisse. Enfin, le 3e groupe est composé de la zone Euro et du Japon, qui "peinent à retrouver le chemin de la croissance".

Interrogée sur l'affaire Tapie, Christine Lagarde a répondu qu'elle ne quittera pas le FMI. "À chaque jour suffit sa peine, s'il y a des investigations, je continuerai à faire mon métier", a-t-elle déclaré. En réponse à une question sur "une ligne rouge" dans ce dossier qui l'obligerait à démissionner, Lagarde a répondu: "Le FMI ne fait pas de spéculations, et je ne fais pas de spéculations". Lagarde a été convoquée en mai par la justice françaisepour s'expliquer sur ce dossier.

Source : 7sur7.be

Commentaires

  1. Anonyme5.5.13

    7 – Ne surtout pas écouter le FMI
    Le peuple islandais ne s’est pas laissé faire. Et n’a pas cédé aux injonctions du FMI et de l’Union européenne. Le FMI, appelé en renfort, demande à l’Islande de dédommager les deux États. Le peuple islandais refuse. C’est le début de la « Révolution des casseroles ». Les Islandais refusent par référendum … En septembre 2011, Landsbanki annonce finalement qu’elle remboursera elle-même.
    8 – N’accorder aucune confiance à la Commission européenne

    http://lesmoutonsenrages.fr/2013/04/29/comment-jeter-les-banquiers-voyous-en-prison-en-dix-lecons/#more-44146

    « Mais nous voulons qu’une conclusion précise politique et sociale se dégage du débats douloureux et poignant qui se déroule devant le pays. Que voyons nous en effet qu’avons-nous constaté dans cette triste affaire, d’abord je le dis nettement, que la puissance de l’argent avait réussi t à s’emparer des organes de l’opinion et à fausser à sa source, c'est-à-dire dans l’information public, la conscience nationale. Je dis qu’au moment ou l’on fait une constatation semblable, que le moment ou l’on voit qu’un état nouveau, l’état financier à surgit dans l’état démocratique avec sa puissance à lui, ses ressorts à lui, ses organes à lui, ses fonts secrets à lui. C’est une contradiction lamentable que de ne pas entreprendre la lutte contre cette puissance qui détient toute les grandes entreprises. Je dis qu’il ne suffit pas d’apporter de vagues protestations d’honnêteté comme celles qu’apportait à la tribune Monsieur Cavaignac, mais qu’à des solutions morales nouvelles il faut donner comme sanction et garantie des solutions sociales nouvelles ».
    Jean Jaurès le 8 février 1893 à la chambre.

    http://www.franceculture.fr/emission-lignes-de-fuite-lignes-de-fuite-2013-05-04

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