En possession d’unpistolet MAC50 et de munitions, un militaire du 8e RPIMa a été arrêté à Barcelon e


(Les vrais terroriste déguisée de la France)
Un militaire français interpellé en Espagne avec des armes et des munitions
Juste avant les fêtes de fin d’année, les États-Unis lancèrent une alerte sur un risque d’attaque terroriste en Espagne, plus particulièrement dans la zone des Ramblas, à Barcelone, où un attentat à la voiture bélier avait déjà été commis en août 2017.

« Des terroristes pourraient commettre une attaque […] et cibler des zones touristiques, de transports ou autres zones publiques », avait en effet averti le bureau des affaires consulaires du Département d’État américain.


C’est donc dans ce contexte que, le 30 décembre, cinq chargeurs remplis de munitions de 9 mm ont été découverts dans le sac d’un touriste français, lors d’un contrôle de sécurité effectué à l’entrée de la Sagrada Familia, la célèbre basilique de Barcelone.

Alertés, les Mossos d’Esquadra [force de police catalane, ndlr] ont immédiatement interpellé le propriétaire du sac en question et fouillé son véhicule. Les policiers ont alors fait deux autres découvertes : un couteau « push dagger » et un pistolet MAC 50, dont le numéro de série avait été effacé.

Par la suite, il s’est avéré que le touriste, arrêté alors qu’il était accompagné de sa petite amie, était un militaire [la presse espagnole parle d’un caporal] français appartenant au 8e Régiment de Parachustistes d’Infanterie de Marine [RPIMa], implanté à Castres. Cela étant, la motivation « terroriste » a très vite écartée par les Mossos d’Esquadra.

Lors de sa garde à vue, ce militaire a expliqué qu’il avait oublié de rendre les chargeurs et les munitions après un exercice de tir au sein de son régiment. Ce qui constitue déjà une faute… En outre, il devra aussi s’expliquer sur l’origine de l’arme trouvée dans son véhicule.

Sollicité par le quotidien La Dépêche du Midi, l’état-major du 8e RPIMa a expliqué que le soldat mis en cause avait « jusqu’à présent donné entière satisfaction dans ses fonctions » et qu’il « n’avait eu aucun incident dans sa carrière ». Enfin, il a aussi précisé que le MAC 50 trouvé dans le véhicule du marsouin ne « provenait pas de son armurerie ».

En attendant, le militaire mis en cause a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire le 1er janvier. Il fait désormais l’objet d’une enquête pour « port d’arme illégal » en Espagne.

Source : http://www.opex360.com

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