La Défense russe explique le gel du financement des Casques blancs syriens par les USA


Il se peut que les États-Unis aient suspendu le financement des Casques blancs syriens en raison de l'émergence d'un grand nombre de faits et de témoins de la provocation avec la présumée attaque chimique dans la ville syrienne de Douma, a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense.
La décision des États-Unis de geler le financement des Casques blancs en Syrie serait éventuellement due aux nombreux faits et témoins de la prétendue attaque chimique à Douma, a indiqué ce vendredi aux journalistes le général de brigade Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense.


«Je ne vois pas pourquoi les représentants des États-Unis et de certains autres pays européens, qui criaient à une présumée attaque chimique à Douma le 7 avril, n'ont pas voulu s'entretenir personnellement avec des témoins de la provocation des Casques blancs, ces témoins étant venus à La Haye. Ne serait-ce pas la raison de l'information sur l'arrêt du financement des Casques blancs par les États-Unis? D'ailleurs, aujourd'hui, alors que tant de faits et de témoins de cette provocation monstrueuse ont fait surface, il semble que tout soit compréhensible», a-t-il indiqué.

La chaîne de télévision CBS News avait précédemment annoncé que le département d'État américain avait gelé le financement des Casques blancs en Syrie, les privant ainsi d'environ un tiers de leur budget total. Selon la chaîne, le financement des Casques blancs avait cessé au cours de «ces dernières semaines» et la poursuite du soutien financier américain était «en cours d'examen».

CBS News précise, en se référant à un document interne du département d'État, que le bureau proche-oriental de ce dernier avait besoin d'une confirmation de la part du gouvernement sur la poursuite du financement des Casques blancs. N'ayant pas reçu cette confirmation avant le 15 avril, comme cela était prévu initialement, le département d'État «a arrêté le processus».

Source : https://fr.sputniknews.com

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