Focus sur cinq lanceurs d'alertes morts mystérieusement


Plusieurs lanceurs d’alertes sont morts ces dernières années dans des circonstances plus que mystérieuses. La dernière en date est celle de James Dolan, co-fondateur de SecureDrop, qui se serait suicidé. Mais qui sont ceux qui l’ont précédé?


Suite à la mort mercredi du vétéran de la guerre d'Irak et expert en sécurité informatique James Dolan, Sputnik a voulu rappeler d'autres lanceurs d'alertes qui sont tous décédés dans des circonstances plutôt douteuses.

1. James Dolan a été co-créateur du système SecureDrop, avec Aaron Swartz, qui se serait suicidé en 2013 suite à des poursuites pour piratage criminel.



Plusieurs lanceurs d’alertes sont morts ces dernières années dans des circonstances plus que mystérieuses. La dernière en date est celle de James Dolan, co-fondateur de SecureDrop, qui se serait suicidé. Mais qui sont ceux qui l’ont précédé?

Suite à la mort mercredi du vétéran de la guerre d'Irak et expert en sécurité informatique James Dolan, Sputnik a voulu rappeler d'autres lanceurs d'alertes qui sont tous décédés dans des circonstances plutôt douteuses.

1. James Dolan a été co-créateur du système SecureDrop, avec Aaron Swartz, qui se serait suicidé en 2013 suite à des poursuites pour piratage criminel.

Dolan, âgé de 36 ans, qui se serait également suicidé, avait rejoint la Freedom of the Press Foundation (FPF) après la mort de Swartz. Les circonstances de sa mort sont encore inconnues, mais la FPF a rapporté qu'il souffrait du Syndrome de stress post-traumatique(SSPT) depuis la guerre en Irak.


2. Serena Shim, une journaliste prometteuse travaillant pour la chaîne iranienne Press TV, a été tuée dans un accident de voiture «suspect» en Turquie, quelques jours après avoir recueilli des informations sur le soutien turc à Daech, affirmant que ce pays aidait les terroristes à commettre leurs crimes. En 2014, Shim a déclaré avoir reçu des menaces explicites des services de renseignement turcs et est décédée quelques jours après avoir avoué devant la caméra qu'elle craignait d'être arrêtée pour «espionnage». Press TV a refusé de considérer sa mort comme un accident.



3. Michael Ruppert, ancien agent de police de Los Angeles, est devenu lanceur d'alerte public lorsqu'il a dénoncé la corruption au sein de la police et de la CIA. Il a été retrouvé mort en 2014, décédé apparemment d'une blessure par balle, qui a été considérée comme un suicide. Alors qu'il a laissé un message de suicide enregistré, dans lequel il dit qu'il allait mettre fin à ses jours pour que la CIA ne puisse pas l'assassiner, certains croient encore qu'il a été physiquement éliminé.



4. En 2017, le journaliste d'information allemand Udo Ulfkotte a été retrouvé mort, 10 mois après avoir révélé la collusion entre la CIA et les services secrets allemands. Ulfkotte affirmait que les agences de renseignement soudoyaient des journalistes pour écrire des articles pro-Otan. Dans son livre, intitulé «Acheté des journalistes», Ulfkotte révèle les détails de la machine de propagande américaine et de l'Otan, affirmant que ceux qui refusaient de travailler pour eux pouvaient considérer leur carrière comme ruinée. Il a déclaré que la plupart des journalistes aux États-Unis et en Europe avaient ce métier comme une «soi-disant couverture non officielle», et qu'ils travaillaient pour une agence de renseignement. En ce qui concerne les fake news, Ulfkotte déclarait que la CIA lui avait ordonné de publier un article affirmant que le défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi construisait des usines de gaz toxiques en 2011. Le journaliste de 56 ans serait mort d'une crise cardiaque, mais beaucoup pensent que son livre best-seller lui a coûté la vie.


5. David Kelly a travaillé pour le ministère britannique de la Défense en tant qu'expert en armement biologique en 2003, lorsque la guerre en Irak a commencé sous prétexte que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive. Lorsque Kelly a signalé qu'aucune arme de destruction massive n'avait été trouvée en Irak, il a été qualifié de traître par ses collègues, ainsi que par les principaux politiciens. Plus tard en 2003, il a été retrouvé mort, le rapport initial de l'enquête a évoqué une overdose d'analgésiques le conduisant à se couper le poignet. Alors que certains croient qu'il ne s'est pas suicidé, le gouvernement a rejeté toute demande d'enquête sur sa mort.


Source : https://fr.sputniknews.com

Commentaires

  1. En France on n'en a rien à secouer des lanceurs d'alerte, on les laisse pourrir dans leurs coins.
    On se croirait directement dans l'antre du diable en cet hexagone...

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    1. Et claire severac qui est décédée soi disant d un cancer foudroyant

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    2. C'est ça qu'il me faut : trouver mon alter-ego féminin et crever avec elle.

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  2. Anonyme22.1.18

    Il faudrait les protéger avec un statut officiel comme celui des Diplomates, et leur être reconnaissant avec un monument à l'O.N.U. et/ou Genève.

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  3. Ironie tu sors... Crois-moi que si "on" me plaçait à la tête de la planète à la place de nos raclures de dirigeants, ce serait chose faite, entre tant et tant d'autres choses.

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