Pour l'ancien chef du UKIP, les
enquêtes sur les Paradise Papers ou sur l'ingérence supposée de la
Russie pourraient avoir été commanditées par l'Open Society Foundation.
L'ONG exerce en tout cas un lobbying intense auprès des décideurs
européens.
Nigel Farage rappelle également qu'au Royaume-Uni, la commission électorale a ouvert début novembre une enquête sur un hypothétique financement offshore, voire précisément russe, de la campagne en faveur de la sortie du pays de l'Union européenne. La décision a fait suite à la requête d'un parlementaire britannique travailliste, Ben Bradshaw. Or, toujours d'après l'ancien dirigeant du parti UKIP, ce même Ben Bradshaw est en lien... avec la fondation de George Soros.
Open Society liste ses «alliés fiables» au sein des institutions européennes
Manœuvre de diversion visant à détourner l'attention de l'activisme et du lobbying de l'OSF dans les institutions européennes et de la reporter sur la Russie et son ingérence supposée ? C'est ce que Nigel Farage tend à démontrer, citant notamment un document édité par l'OSF elle-même et titré «Alliés fiables au Parlement européen (2014-2019)».
Sous forme de répertoire, la fondation de George Soros recense en effet les décideurs, députés et dirigeants européens en fonction de leur adhésion aux idéaux de la «société ouverte», notamment l'ouverture des frontières et l'accueil des migrants. «La présence d'un député européen dans cette énumération indique qu'il est susceptible d'apporter son soutien aux valeurs de l'Open Society», souligne cet annuaire en introduction, ajoutant : «On doit les approcher avec un esprit ouvert.»
«C'est là que se trouve la véritable collusion politique internationale», a encore martelé Nigel Farage devant ses collègues, rappelant aussi que George Soros avait transféré en octobre 2017 vers l'OSF et la constellation d'ONG qu'elle irrigue quelque 18 milliards de dollars de sa fortune personnelle.
Source : https://francais.rt.com/
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