La France a dévoilé ses plans pour une base de données contenant les données biométriques de 60 millions de citoyens
France a dévoilé la semaine dernière des
plans pour construire une base d’identification unique et unifiée
contenant les données biométriques des passeports et cartes d’identité
de 60 millions de citoyens, selon un rapport d’Ars Technica UK.
⇒ Décret n° 2016-1460 du 28 octobre 2016
autorisant la création d’un traitement de données à caractère personnel
relatif aux passeports et aux cartes nationales d’identité
La mesure a été incontestée à
l’Assemblée nationale française comme il a été annoncé un jour de fête
nationale par décret du gouvernement.
La base de données proposée contiendra
le nom, la date et le lieu de naissance de la personne, le sexe, la
couleur des yeux, la taille, l’adresse, la photographie, les empreintes
digitales, l’adresse électronique ainsi que les noms, nationalités,
dates et lieux de naissance des parents.
La base de données a pour but de
faciliter l’obtention et le renouvellement des documents d’identité des
citoyens et d’aider le gouvernement à lutter contre la fraude
d’identité.
C’est la deuxième tentative du
gouvernement français pour développer une base de données biométriques
massive et centralisée, suite aux efforts du gouvernement de droite de
Nicolas Sarkozy en 2012 pour adopter une loi proposant une base de
données similaire.
Dans ce cas, le Conseil constitutionnel
français a finalement mis fin à la loi pour des raisons que la portée de
la base de données était trop large et que la police l’utiliserait
finalement pour identifier des individus à partir de données
biométriques.
Le gouvernement français insiste sur le fait que la nouvelle base de données ne sera utilisée que pour authentifier des individus et non pour les identifier.
En d’autres termes, la base de données sera utilisée pour vérifier que
les gens sont ce qu’ils disent être, et non pour savoir la biométrie qui
a été découverte sur les lieux d’un crime.
L’utilisation de logiciels de reconnaissance faciale fait partie d’un projet de loi, que le cabinet entend entériner en novembre, visant à augmenter la vidéosurveillance dans les espaces publics à travers le pays.
Christian Solmecke, avocat, a ajouté qu’il y a une grande différence juridique entre une base de données contenant des informations de personnes actuellement recherchées pour des crimes spécifiques et une base de données contenant les données de « suspects » généraux – ce dernier, a-t-il dit, inclut souvent des profils de personnes innocentes.
Toutefois, une lacune dans le cadre
juridique français permettrait aux services de renseignements et à la
police d’utiliser la base de données pour identifier les suspects, à condition que «des atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation et des actes de terrorisme» soient impliqués.
Un rapport de NextInpact
fait ressortir le fait qu’une fois que la base de données sera mise en
œuvre, les services d’application de la loi et d’autres organismes
demanderont inévitablement de l’utiliser à des fins d’identification « puisqu’il existe ». Pour cette raison, le Conseil constitutionnel peut bloquer le nouvel ordre comme il l’a fait avec la loi précédente.
Source : http://rustyjames.canalblog.com
Il faudrait peutêtre que le peuple "français" se soulève VRAIMENT contre de telles ignominies merde!!! Ne comprenez-vous qu'il s'agit là de l'avant coureur de la "puce"??? Oui, celle qu'ils voudraient implanter dans le corps de toute l'humanité dès la naissance même! L'heure est grave, et il faut faire tout notre possible pour arrêter cette folie enfin!! Vous devriez savoir à l'heure qu'il est que les "explications" d'une telle "action" de la part des autorités ne sont que mensonges et donc, invalides...Arrêtons le délire!
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