La Syrie reste le plus grand pays producteur d'amphétamine dans la
région, et ce, surtout grâce à l'Arabie saoudite qui finance des groupes
islamistes sur son sol. Quelle est la solution à ce problème? Le
ministre syrien de l'Information Ali Al-Akhmad donne son point de vue
dans un entretien à Sputnik.
Lorsqu'on parle de production de drogue en Syrie, il faut localiser
la production d'amphétamine, de captagon et d'autres stupéfiants
consommés par les soi-disant révolutionnaires au début du conflit pour
inhiber leurs instincts humains, indique le ministre. Or, le
gouvernement saoudien était au courant depuis le début et soutenait
cette production.
Alors que tout le territoire syrien contrôlé par le gouvernement
est surveillé par des services luttant contre la drogue et qui
s'emploient à remédier à ce fléau, les zones assiégées par des groupes
islamistes produisent et exportent activement de la drogue, poursuit M.
Al-Akhmad. Il s'agit précisément des groupes financés par l'Arabie
saoudite et le Qatar.
"Peu importe s'ils les financent afin de produire de la drogue, ou des
explosifs artisanaux, ou pour réaliser un trafic d'organes humains,
toute leur activité est amorale et a pour cible les humains. Si l'Arabie
saoudite souhaite vraiment résoudre le problème, elle doit aider la
Syrie à régler la crise et à restaurer l'intégrité et la capacité du
gouvernement syrien à fonctionner à plein", déclare-t-il. "C'est
justement cette mesure qui aidera la région à gérer de multiples
problèmes. Une approche superficielle est inutile".
La Syrie est le plus grand pays producteur d'amphétamine dans la
région, selon le porte-parole officiel du ministère saoudien de
l'Intérieur Mansour Al-Turki. La plupart des livraisons d'amphétamine
transitent en Arabie saoudite par les frontières nord, et les
exportations de haschisch par les frontières sud.
Au cours des six derniers mois, 1461 personnes ont été interpellées,
dont 512 Saoudiens, 364 Yéménites, 86 Pakistanais, 64 Ethiopiens, 54
Bangladais, 51 Egyptiens, 42 Indiens, 31 Somaliens, 25 Tchadiens, 23
Syriens, 22 Palestiniens, 21 Philippins et des ressortissants d'autres
pays. Tous ces individus ont été inculpés pour trafic de drogue.
Source : https://fr.sputniknews.com/
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