Le journal IA REGNUM a déjà eu
l’occasion de publier un article concernant la mystérieuse disparition
de la Chambre d’Ambre et sur le fait qu’après cette publication nous
avons reçu des informations complémentaires provenant de nos lecteurs en
Allemagne. Quelques jours plus tard nous avons également reçu une
lettre analogue venant de Londres de la part d’une source qui nous
semble tout à fait digne de foi. Voici ce qui est écrit dans cette
lettre: « A partir de l’année 1945 nous perdons toutes traces de la
Chambre d’Ambre. Selon la première et principale version, les fascistes,
l’ont emmené avec eux dans leur retraite. C’est cette piste qui oriente
les recherches pour trouver cette fameuse Chambre d’Ambre. Mais il
existe une autre version, moins connue. En 2004 les journalistes anglais
Asrian Levy et Cathy Scott-Clark dans leur livre « The Amber Room: The
untold story of the greatest hoax of the twentieth century » affirment
que la Chambre d’Ambre a été détruite par l’armée soviétique. A notre
avis, les documents utilisés dans ce livre, soit-disant documents
d’archive, sont d’origine bien douteuse. Selon l’opinion du journal
anglais le Daily Telegraph, les journalistes ont plutôt essayé de
« faire perdre à Moscou un atout dans le cadre des négociations avec
Berlin concernant le retour d’objets d’art, qui avaient été emmenés par
les soldats soviétiques ».
Pourquoi donc cette histoire semble tant
obséder le Royaume Uni ? Peut être parce qu’il existe une autre version
selon laquelle la Chambre aurait entièrement brûlé à cause d’un
bombardement par des pilotes anglais sur la ville de Konigsberg. Le fait
est que la Chambre d’Ambre n’est pas seulement un symbole de la beauté
de l’ambre, elle possède également une fascinante histoire politique et
même mystique.
On sait qu’Hitler manifestait un grand
intérêt pour certains objets rares qui, selon lui ou ses compagnons
d’arme, posséderaient des forces cachées, c’est ce qui explique
l’intérêt venant des services secrets d’un grand nombre de pays, parmi
eux évidemment l’Angleterre. De notre point de vue il pourrait être
intéressant de commencer des recherches aux archives centrales du
ministère russe de la défense. De nos jours, ces documents sont en libre
consultation. Cependant l’URSS n’a reçu qu’une partie des archives
allemandes et beaucoup des documents restants sont maintenant aux
États-Unis ou aux Royaume Uni. Malheureusement l’accès à ces documents
est toujours restreint.
Il est largement reconnu que les biens
qui ont été confisqués sur le territoire soviétique par l’armée
allemande ont été gardés sous étroite surveillance. Parmi ces objets
figure en premier lieu la Chambre d’Ambre. Nous pensons que le
britannique Trévor Rowper à qui fut confiée la tache de fouiller le
cabinet personnel d’Hitler (4 mois après la prise de commandement du
pouvoir soviétique) avait pour mission de « trouver des choses
importantes là où les Russes n’avaient pas encore regardé ». Et il a
trouvé quelque chose. Dans ses mémoires Trévor Rowper a écrit qu’il
avait « trouvé sur une table un agenda appartenant à Hitler dans une
reliure solide faisant 35 sur 18 cm ». Le document fut envoyé à Londres
et depuis plus aucune information n’a filtré concernant cet agenda. C
‘est pourquoi, il faut poursuivre et élargir les recherches sur la
Chambre d’Ambre. Beaucoup de choses restent encore à découvrir.
L'Enigme De La Chambre D'Ambre par lemedialibre
L'Enigme De La Chambre D'Ambre par lemedialibre
Agonie secrète
Tout en prenant en compte les données
fournies par notre correspondant de Londres, nous avons décidé de
procéder nous même à une reconstruction des événements des derniers
jours de la vie d’Hitler, de plus, beaucoup de documents peuvent nous
aider dans cette mission. Parmi ces sources les plus fiables sont celles
de l’adjudant d’Hitler et ses servants. Dans leurs notes ils affirment
que le 20 avril 1945, Hitler avait au préalable averti qu’il ne ferait
pas de célébration. Mais finalement son entourage parvint à le
convaincre par l’intermédiaire Eva Braun « à le sortir de sa retraite,
ce qu’il fit malgré lui, serra rapidement les mains des personnes
présentes et aussitôt retourna chez lui ». C’est aussi ce que confirme
également Martin Bormann dans son journal: « Malheureusement la bonne
humeur n’était pas au rendez-vous ».
Mais plus surprenant encore, en avril
2000 aux archives fédérales il y a eu une exposition « l’Agonie du
troisième Reich » dans laquelle il y avait un livre parmi les objets
dont s’étaient emparés les soldats soviétiques qui se nommait « Les
notes des visiteurs d’Adolf Hitler ». Lorsque nous avons ouvert ce livre
à la date du 20 avril 1945, nous avons pu lire la chose suivante: « Ce
jour là, Hitler a visité l’ambassade d’Afghanistan, a rendu visite à un
conseiller de l’ambassade du Japon ainsi que l’ambassade du roi du Tam
(actuelle Thaïlande) ». Ceci ne correspond absolument pas avec les
témoignages qu’on laissés les proches d’Hitler aux historiens.
Dans les notes de Goebbels et de Bormann
il est écrit qu’Hitler et Eva Braun ont mis fin à leurs jours le 30
avril 1945 à 15h30. Hans Baur le pilote personnel d’Hitler a affirmé au
cours de son interrogatoire que Hitler avait donné l’ordre de « brûler
son corps et celui de sa femme juste après son suicide, autrement ils
subiront le même sort que celui de Mussolini dont le cadavre avait été
montré en place publique ». Cependant lors de l’exposition aux archives
fédérales russes avait été montré sous le numéro 9401 des fragment du
crane d’Hitler avec l’impact d’une balle bien visible au niveau du
sinciput alors que selon les indications laissées par certains de ses
proches, Hitler s’est tiré une balle dans la tempe et après il fut
brûlé.
Et enfin en ce qui concerne le journal
intime, nous sommes parvenus à joindre par téléphone l’Institut
d’histoire contemporaine de Munich. Ils nous ont affirmé que:
« l’histoire du journal intime d’Hitler est une affaire délicate. Tout
dépend de ce que l’on entend par « journal intime ». Certaines sources
affirment que quelqu’un aurait pu prendre des notes des conversations
auxquelles il aurait pris part. Mais l’existence de ce cahier de notes
reste encore à prouver ». Dans les archives fédérales russes il y a bien
un album ayant appartenu à Hitler dans lequel il y a des notes écrites à
la main et où il gardait ses cartes postales favorites. Mais il ne
s’agit évidemment pas d’un journal intime.
Qui s’est joué de l’autre: Stern de Kujau ou bien Kujau de Stern ?
A la fin de l’année 2000, à Stuttgart
s’est éteint un certain Conrad Kujau plus connu sous le nom de « Docteur
Conrad Fisher ». Il est devenu célèbre pour avoir en 1983 vendu pour
4,5 millions de dollars un journal personnel d’Hitler au magazine Stern.
Les détails de cette transaction demeurent inconnus mais dans les faits
ce « carnet intime » avait au préalable déjà passé des tests
historiques et graphologiques et avait été admis comme authentique.
Comment ce carnet intime avait il pu arriver dans les mains de Conrad
Fisher ? Si on en croit les explications, en avril 1945, dans la région
de Dresde, un avion allant dans une direction non connue et transportant
des affaires personnelles d’Hitler, s’est crashé. Les paysans locaux se
sont alors emparés des choses qui avaient survécu à la catastrophe
parmi lesquelles se trouvait ce fameux « carnet intime ». Après cela,
d’une manière mystérieuse le carnet était arrivé dans les mains de
Conrad Kujau.
En avril 1983 le journal Stern, annonça
en exclusivité la publication du journal intime d’Hitler. Aussitôt un
grand nombre d’historiens du troisième Reich voulurent réécrire
l’histoire de l’Allemagne moderne en prenant en compte les informations
contenues dans ce carnet. Certains témoignages des derniers jours
d’Hitler et les mentions qui sont faites de la Chambre d’Ambre
fascinèrent les chercheurs. Pourtant parmi les cercles de fonctionnaires
du gouvernement commencèrent à apparaître des doutes concernant
l’authenticité de ce carnet. Et cette fois une nouvelle expertise fut
faite mais sur le papier du carnet. Et rapidement on comprit que le
papier contenait du polyamide, une matière qui ne fut utilisé en
Allemagne qu’après 1955. Une enquête fut ouverte. Et finalement Kujau
fut condamné à 5 ans de prison.
L’affaire aurait bien pu s’achever sur
ce scandale, mais cette histoire a laissé en suspens toute une série de
questions concernant les derniers jours d’Hitler et du troisième Reich.
Les historiens ont désormais compris qu’ils ne possédaient que peu
d’informations incontestables sur Hitler et son entourage et ce malgré
les centaines de livres parus sur ce sujet. Ainsi parfois il suffit de
commencer des recherches de confrontations sur la chronologie des
événements pour se rendre compte des incohérences existantes. C’est
justement sur ce point qu’a joué Conrad Fisher pour duper les historiens
et les experts.
Affaire à suivre ?
L’auteur était loin de se douter qu’une
conversation qu’il avait eu avec le germanisant Lev Bezymenski à la fin
de l’année 2000 pourrait à ce point aujourd’hui servir son propos. Voila
ce qui avait été dit alors: « Staline avait émis des doutes concernant
le corps trouvé pendant les premiers jours de mai 1945 près du bunker et
le fait qu’il ait pu appartenir à Hitler. De plus le corps n’avait pas
de crane. Deux organismes furent chargés de travailler sur l’enquête de
manière parallèle; il s’agit du NKVD et du SMERSH. Mais ces deux groupes
étaient en concurrence et chacun s’en tenait à ses propres théories. Le
NKVD pensait qu’Hitler n’avait pas eu le temps de s’enfuir de Berlin
alors que le SMERSH était sur une autre longueur d’onde. Ces deux
enquêtes furent tenues secrètes. C’est à ce moment que furent retrouvés
certains documents comme le journal tenu par Goebbels, celui de Bormann
et même celui de Ribbentrop. On sait également que spécialement pour
Staline certains fragments de ces documents « trophées » furent
traduits. Mais pour ce qui est du journal intime d’Hitler, il s’agit
assurément d’un mythe ». L’histoire des circonstances de la mort
d’Hitler et de ces deux enquêtes par les services soviétiques ont été
précisément étudiées par l’historien V.A Kozlov dans un de ses livres
qui a été publié en 2003.
Dans le même temps les spécialistes
russes des archives gouvernementales considèrent que les circonstances
dans lesquelles sont arrivés les documents qui concernent le leader du
troisième Reich sont propices aux doutes. Et ce n’est pas tout. Staline
après la victoire soviétique lors de la Seconde Guerre Mondiale, a
ordonné de rechercher la Chambre d’Ambre. Mais pourquoi du 22 juin 1941
,date du début de l’invasion allemande, jusqu’au moment où les Allemands
ont atteint le Chambre d’Ambre, c’est à dire 3 mois après, les
Soviétiques n’ont pas eu le temps de démonter la chambre, alors que les
Allemands eux l’ont fait en seulement 36 heures? Et puis pourquoi en
arrivant au pouvoir en 1985, Mickaël Gorbatchev a stoppé les travaux de
la troisième commission gouvernementale qui cherchait à retrouver la
Chambre d’Ambre, cette même commission qui avait été crée par Léonid
Brejnev en 1967 ? Le journal IA REGNUM continue de mener l’enquête.
Stanislav Tarassov
Traduit par Florent Guyard pour Réseau International
Source : http://reseauinternational.net
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un extremiste chrétien de plus doté d'un ego gigantesque doublé d'un mégalomane
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