TTIP LEAKS: LE COUP GÉNIAL DE GREENPEACE CONTRE LE TAFTA!


Il se passe indéniablement quelque chose, et certaines forces au pouvoir luttent et s’entre-déchirent pour qui réussira le coup le plus éclatant! Il y a eu le Luxleaks, puis le Panama Leaks indéniablement organisé par les Etats-Unis. La Qatar National Banks vient maintenant de se faire pirater, 1,4gb de fichiers, de noms de clients, de numéros de comptes, de fichiers confidentiels qui ont débarqué sur la toile, impliquant notamment le MI6 qui dispose de comptes là-bas, un coup qui pourrait même démontrer l’implication du pays dans le financement du terrorisme, ou certains affaires de corruptions bien dérangeantes.

Et il y a Greenpeace qui vient de se procurer 248 pages composant le TAFTA, une trahison à l’ensemble des populations européennes qui depuis des années subissent des produits parfois reconnus comme étant dangereux, les pires étant bloqués par des normes qui nous protégeaient un minimum.

Avec le TAFTA, plus de normes, celles américaines devaient s’imposer en Europe, avec parfois le contrôle des USA dans les décisions d’applications, jusqu’à maintenant…

Cette révélation des documents jusqu’à présent totalement secrets va-t-elle bloquer quelque chose et faire capoter le TAFTA? Pas de garanties là-dessus, juste de l’espoir…

Washington multiplie les tentatives pour contourner les normes de l’Union européenne et exerce un véritable chantage sur les Vingt-Huit…

La pression que Washington exerce sur l’EU dans le cadre de l’accord de Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) est encore plus forte que ce que dénonçaient les opposants à ce document, apprend-on du dossier secret fourni par Greenpeace et cité par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.



Ces 240 pages rendues publiques mettent en lumière les instruments d’un véritable chantage pratiqué outre-Atlantique afin de paver le chemin pour ses produits alimentaires sur le marché européen et pouvoir contrôler toute décision économique prise au sein de l’UE.Ainsi, selon le scénario américain, une fois l’accord signé, la viande, les fruits et les légumes en provenance des Etats-Unis devraient arriver dans l’Union européenne. Sauf que la qualité et les risques qu’impliquent ces produits restent assez opaques. Et si Bruxelles ne l’accepte pas, les Etats-Unis menacent de réduire les importations en provenance de l’UE, une idée qui ne réjouira certainement pas l’Allemagne.

Avant cette fuite, Washington a mainte fois répété qu’il comprenait les craintes concernant les denrées génétiquement modifiés qui subsistent au sein des Vingt-Huit. Mais les nouvelles révélations remettent en question la sincérité de ces paroles.


Washington regarde d’un œil sceptique la politique du Centre européen des consommateurs et impose ses exigences: un produit doit être interdit seulement après que ses effets nocifs à la santé soient attestés.Selon les normes existantes à ce jour en Europe, un produit qui représente le moindre risque pour la santé doit être immédiatement interdit. Aux Etats-Unis, dans ce cas, il faut obligatoirement qu’il y ait un précédent. Autrement dit, le produit peut être interdit uniquement si une personne a ressenti ses effets négatifs après sa consommation, observe le quotidien allemand.

« Une étude profonde de ces documents a montré qu’à peu près toutes les craintes liées aux initiatives des Etats-Unis dans le cadre du TTIP et qui concernent le marché des produits alimentaires se sont avérées justifiées », explique Klaus Schulz, président de la Fédération allemande des organisations de consommateurs.



Une autre pierre d’achoppement constitue le processus de réglementation législative au sein du partenariat. Washington cherche à limiter considérablement les pouvoirs des législateurs européens en ce qui concerne les décisions économiques, initiative qui risque d’avoir de lourdes conséquences économiques pour les Vingt-Huit. Si dans l’UE, la liste de matières chimiques interdites à l’utilisation dans les produits de beauté compte 1.382 articles, aux Etats-Unis, elle n’est composée que de huit produits, selon l’exemple cité par Süddeutsche Zeitung.L’UE mène des négociations sur le Traité TTIP depuis juillet 2013. Il s’agit de créer la plus grande zone de libre-échange au monde qui régira les transactions d’un marché de plus de 820 millions d’habitants. Outre les Etats-Unis et l’UE, le projet comprendra le Canada, le Mexique, la Suisse, le Liechtenstein, la Norvège et l’Islande, ainsi que les pays candidats à l’adhésion à l’UE.


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