Foie gras : des images rares dévoilent l’horreur de la production des canetons


« DIFFUSION MAXIMALE! » réclame l’association animalière L214 à 3 jours de Noël. Les militants de la cause animale dévoilent une vidéo à peine soutenable où on découvre une face peu connue de la production du foie gras : l’élevage industriel des canetons.

JE SIGNE LA PÉTITION
Quand on évoque la question du foie gras, on pense généralement à la pratique du gavage et à la souffrance animale subie par les animaux confinés dans des cages étroites. Nombres de vidéos chocs ont d’ailleurs circulé à ce sujet allant jusqu’à pousser certains grands Chefs de la gastronomie, dont Gordon Ramsay, à arrêter de servir du foie gras à leur menu. Mais une nouvelle vidéo clandestine tournée en camera cachée par l’association L214 au cœur d’une production française, relève le niveau de l’horreur.

Attention, les images qui suivent peuvent choquer.








Une étape relativement peu connue de la production industrielle de foie gras consiste à sélectionner les canetons propres à la production de masse juste après leur éclosion. Dans cette vidéo dévoilée par L214, on peut voir des milliers de canetons broyés vivants, jetés dans une déchiqueteuse comme de vulgaires déchets. Tournée dans les Pays de la Loire, la scène se déroule au cœur de la France où on peut s’attendre à un produit traditionnel fabriqué localement avec amour… La réalité est bien loin de l’image idyllique du canard fringuant et heureux qu’il est possible d’observer dans les publicités télévisées à l’approche des fêtes. 

Dans l’univers froid et aseptisé de l’industrie du foie gras, seule la productivité est importante. Au même titre que dans l’industrie de l’oeuf, où les poussins mâles sont violemment broyés par milliers, les canetons destinés à produire du foie gras ont une chance sur deux de subir le même sort tragique. À l’exception près qu’ici, ce sont les femelles qui sont sacrifiées sur l’autel du profit. Une employée filmée en caméra cachée explique ainsi que le foie des canes est trop petit pour être exploité industriellement. De ce fait, il coute moins cher aux producteurs de conserver les mâles et broyer vivants les femelles qui viennent à peine de naître. Ainsi, dans cette seule usine, ce sont 6000 à 7000 canetons qui seraient « détruits » chaque jour, explique un employé.

Malheureusement, le procédé ne semble visiblement pas très efficace. On peut observer certains canetons ressortir agonisants de la machine. Quant aux mâles, leur courte existence sera vouée à une vie de souffrance. Avant d’être engraissés, ces canards voient leur bec brûlé par une machine. Une méthode violente et douloureuse qui, en principe, évite que les canards ne se blessent entre eux. 

Élevés en trop fort confinement, ceux-ci ont tendance à devenir agressifs et à s’entre attaquer. Mais L214 ne s’arrête pas là et dévoile dans la foulée une seconde vidéo, tournée dans le Sud-Ouest, dans un élevage de canards reproducteurs. Une seconde industrie qui fournit les œufs visibles dans la première vidéo. On y voit des canards mâles dont la semence est prélevée pour inséminer des canes d’une manière artificielle et violente. Une technique à nouveau loin d’un quelconque idéal naturel ou biologique.

Pour rappel, L214 était déjà à l’origine de plusieurs vidéos tournées en caméra cachée qui ont fait trembler l’opinion publique en France. On pense notamment à ce reportage tourné dans un abattoir d’Alès, commenté par l’actrice Hélène de Fougerolles. Suite à cette diffusion, l’abattoir aura été fermé par les autorités locales le temps d’une enquête approfondie. Malgré les promesses du ministère de l’Agriculture, les militants déplorent que rien ne change en matière d’encadrement de cette industrie dont les procédures de mise à mort sont en infraction avec la réglementation européenne.

Pour L214, il est temps de dire « stop » à cette industrie de la mort cachée aux yeux de tous par une propagande publicitaire voilant cette réalité, sur fond de magie de Noël. L’association invite toutes personnes à partager l’information, signer leur pétition sur L214.com et alerter les responsables politiques. On notera enfin que l’Allemagne avait annoncé en avril 2015 vouloir en finir avec le broyage industriel des poussins à l’horizon 2017. Un engagement possible notamment grâce à une méthode révolutionnaire d’analyse des œufs et de détection du sexe du poussin avant développement.

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