Des fruits en abondance, l’exemple dans 5ha de terre en permaculture au Québec


C’est presque une leçon de vie que d’écouter Stefan Sokbowiak parler de son verger canadien. Pour lui, faire pousser un jardin bio constitue la base, et son idéal revient à vivre selon un écosystème, en accord avec les principes de la permaculture.



« Monoculture, destruction des prédateurs, fertilisant » , autant de notions devenues lointaines pour le permalien Stefan Sokbowiak. Il s’est installé à Cazaville, au sud du Canada dans un verger biologique. Le maraîcher a transformé le terrain d’après le concept de permaculture.

Permaculture, ce terme est né d’une contraction en référence à une « agriculture permanente». Un verger permaculturel rassemble des espèces variées et se développe en relation avec tout organisme vivant. L’homme, la nature, les animaux échangent dans un monde où abondance rime avec équilibre.

Un maraîcher bio se tourne vers la permaculture et vous montre ainsi les merveilles d’un éco-système. Ici l’économie d’énergie se traduit au quotidien dans un échange constant.
L’homme au service du vivant

Si l’abondance est au rendez-vous, l’homme s’appuie pour cela sur la biodiversité, une certaine organisation et le sens du partage.

Un état positif l’emporte chez Stefan Sokbowiak. Cette attitude se traduit dans son travail. Au départ, ce maraîcher a commencé avec un verger bio. De 12 espèces de pommiers, il est passé à 100. Il s’est imposé comme permalien, et a planté, dans ce sens, des poiriers, pruniers, cerisiers, kiwis, raisins... Il finit sa saison par des portes ouvertes où il distribue ses surplus, soit 73 kg de pommes par personne. Et si l’homme est généreux avec les humains, son respect pour les animaux reste entier. Tout le monde à le droit à sa part dans son jardin.

Le trio gagnant

Le permalien a recours à un fixateur d’azote pour assurer la fertilité à tout les plants et arbres. Il utilise pour cela le févier. A côté, poussent différentes variétés d’arbres et des plantes grimpantes. Dans ce verger canadien, trois éléments sont essentiels : le fixateur d’azote, la présence de pommiers et d’autres arbres fruitiers.

Le maraîcher donne la part belle aux insectes. loin de les déconsidérer, ils les acceuille, comme des ouvriers dans son verger. alors, ils ont bien le droit de croquer dans les poires. En effet, dans la ferme de Stefan Sokbowiak, le surplus de production va aux hommes, aux animaux et aux insectes.


Chaque rangée d’arbres a été plantée à une période précise. La récolte est donc organisé selon un schéma de plantation.

Pour l’intensité du goût

« Waouh ! » ce n’est pas un cri de guerre mais l’expression d’une saveur oubliée. Pour le permalien, aujourd’hui, le système privilégie la durée de vie d’un fruit à son goût. Lui, veut redonner de la joie au palais.

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