Un rapport européen défend le Roundup de Monsanto


Il est "improbable" que le glyphosate, que l'on retrouve notamment dans la composition du désherbant Roundup, soit cancérogène affirme l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) dans un rapport rendu public jeudi. Cette analyse sera utilisée par la Commission européenne pour reconduire ou non l'autorisation de la substance dans l'UE l'an prochain.

L'EFSA estime dans son rapport qu'il est "improbable que le glyphosate soit génotoxique (qu'il endommage l'ADN) ou qu'il constitue une menace cancérogène pour l'homme". Les experts de l'autorité européenne proposent que ce produit, utilisé dans les pesticides surtout, ne soit pas catégorisé comme cancérogène "dans la réglementation de l'UE sur la classification, l'étiquetage et l'emballage des substances chimiques".

Réflexion décisive
Cette analyse nourrira la réflexion de la Commission européenne qui doit trancher en juin prochain si elle renouvelle ou non l'autorisation d'utilisation du glyphosate, octroyée depuis 2002. Un porte-parole de l'exécutif a précisé que l'institution allait "examiner attentivement" les conclusions de l'EFSA, avant de prendre une décision "en consultation avec les Etats membres".

Critiques
L'avis de l'EFSA est vivement critiqué, par Greenpeace et Pesticide Action Network (PAN) entre autres, notamment parce qu'il va à contre-courant de celui de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Une de ses agences a statué en mars que le glyphosate était "probablement" cancérogène. Greenpeace a remis en question l'indépendance scientifique de l'EFSA notamment pour avoir basé son rapport sur des études non-publiées. 

"Dangérosité irréfutable"

"L'évidence de la dangerosité est irréfutable, mais l'EFSA défie l'agence mondiale qui fait autorité en termes de cancer afin de plaire à des entreprises, comme Monsanto (ndlr: fabricant du Roundup)", a critiqué Franziska Achterberg pour l'ONG. Elle recommande vivement à la Commission européenne de tenir compte des conclusions de l'OMS: "Après avoir manqué de protéger la santé des Européens des émissions des voitures, la Commission ne doit pas répéter les mêmes erreurs".

Commentaires

  1. Anonyme13.11.15

    il faut savoir qu' en France le blé est tout d'abord depuis plus de 40 ans a été hybridé de 1m 50 à 2 m il a été raccourci à 50 cm et bourré de gluten (une vraie colle dangereuse entraînant toutes sortes de maladies) mais le pire est à venir car traité au Roundup pour détruire tout d'abord les herbes mais également une 2ème fois pulvérisé par le glyphosate pour accélèrer la sécheresse du blé , normalement en France le Roundup sera interdit à la vente aux particuliers mais pas aux professionnels à partir du 1 er janvier 2016. A cause du glyphosate, l'impact négatif de l'exposition est lente et insidieuse car l'inflammation pénètre progressivement dans les systèmes cellulaires de l'organisme d'où les maladies suivantes :
    problèmes gastro intestinaux,(occlusion, etc.), obésité, diabète, maladies cardio- vasculaires, dépression, autisme, infertilité, cancer, sclérose en plaques, maladie d'Alzheimer, et la liste est encore longue...
    supprimer définitivement tout ce qui est à base de blé (gâteaux secs, de boulangerie, tous les produits contenant des farines de blé) remplacer par du petit épeautre non hybridé qu'il ne faut pas confondre avec le terme plus général Farro qui comprend l'amidonnier et le petit épeautre qui sont tous les 2 hybridés

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