Or noir de l'EI à la Turquie: la presse allemande donne raison à Poutine


Les frappes aériennes russes visant les positions de l'Etat islamique en Syrie ruinent le business lucratif de la Turquie, estime la presse allemande.

Le président russe Vladimir Poutine a accusé la Turquie de collaborer avec les membres du groupe terroriste Etat islamique:
"Il s'agit de livraisons pétrolières en quantités industrielles à partir des territoires syriens usurpés par les terroristes. Il s'agit précisément de ces territoires, et pas d'autres. Nous voyons à partir des airs où vont ces véhicules. Jour et nuit, elles vont en Turquie", a déclaré le numéro un russe lors de sa conférence de presse avec François Hollande, président français, le 26 novembre à Moscou.

Les déclarations de Vladimir Poutine au sujet de la complicité de la Turquie avec les terroristes sont bien fondées, a confirmé le journal allemand Bild.




La Turquie est même l'acheteur principal de l'or noir de Daech, a souligné l'édition. Ce business s'avère particulièrement lucratif pour les businessmen turcs qui en tirent des dizaines de millions de dollars chaque semaine. Cependant, les frappes aériennes russes, détruisant entre autres l'infrastructure pétrolière des djihadistes, ont mis fin à ce schéma illicite.

Le journal allemand a notamment mis en évidence la fourberie de la politique turque tout en précisant qu'Ankara menait un vilain double jeu.




D'une part, le pays a mis sa base militaire à la disposition des Américains afin qu'ils puissent s'en servir pour lutter contre l'Etat islamique. D'autre part, pourtant, la Turquie laisse les terroristes franchir librement sa frontière avec la Syrie.

Néanmoins, la Turquie n'est pas seule à acheter le pétrole des terroristes. D'après les données du média, la Jordanie et le Kurdistan ne lèvent pas non plus le nez sur l'or noir bon marché de Daech.

A son tour, Vladimir Poutine a affirmé que les forces aériennes russes poursuivraient les bombardements des convois pétroliers terroristes à destination de la Turquie.

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