Attentats de Paris – Étrange coïncidence et responsabilité de l’exécutif français


Selon Panamza citant des médias Israeliens, Le Bataclan, a été vendu le 11 septembre par son détenteur parti en Israël :

La famille Touitou possédait le Bataclan depuis 1976. Le 11 septembre 2015, la salle de spectacle -transformée vendredi en scène de carnage- fut cédée au groupe Lagardère par ses ex-propriétaires engagés en faveur d’Israël.

L’information provient de sources qu’il sera difficile de qualfier d’« antisémite » ou de « complotiste »  : The Times of Israel et l’Agence télégraphique juive.

Les deux organes de presse rapportent des propos tenus par les frères Laloux (Pascal et Joël) et accordés à la seconde chaîne de télévision israélienne : ces deux hommes affirment avoir vendu le Bataclan le 11 septembre dernier (au groupe Lagardère qui a choisi de conserver ses gérants Jules Frutos et Olivier Poubelle) en raison de la récente émigration de l’un d’entre eux (Joël) en Israël.


Étrange coïncidence . Lors des attentats de janvier, les parts de l’hyper casher avaient été vendues la veille …

Comme le rappel PANAMZA :

Michel Emsalem, propriétaire de l’Hyper Cacher, avait vendu son magasin la veille de l’acte terroriste au cours duquel quatre personnes –enterrées par la suite en Israël– ont été retrouvées mortes


Ces attentats sont la conséquence immédiate de notre politique étrangère : la France est en guerre, une guerre lancée par nos élites et dont les Français n’ont pas voulu, mais dont ils subissent désormais les conséquences .  

Attentats de Paris , la responsabilité de l’exécutif français :

La vague d’attentats sans précédent qui a touché Paris hier soir et qui aurait fait, selon un premier bilan, au moins 127 morts, est la conséquence directe de la politique étrangère menée par la France en Syrie et qui vise moins la lutte contre le terrorisme salafiste que le renversement du président Bachar-al-Assad.

Si plusieurs auteurs du carnage perpétré dans la salle de concert du Bataclan auraient déclaré, selon des témoins : « C’est la faute de Hollande, c’est la faute de votre président, il n’a pas à intervenir en Syrie » il faut ici rappeler quelle a été la réalité de la politique française dans ce pays depuis le début du conflit.

La république française, comme le révèle le président François Hollande dans un entretien avec le journaliste Xavier Panon, a en effet fourni des armes aux « rebelles » syriens dés 2012. Par l’intermédiaire de la DGSE, ce sont des canons de 20 mm, mitrailleuses, lance-roquettes, missiles anti-chars qui auraient été livrés aux rebelles dits « modérés », en violation de l’embargo mis en place à l’époque par l’Union Européenne.

Un conseiller de l’Elysée admet également auprès de Xavier Panon : « Oui, nous fournissons ce dont ils ont besoin, mais dans la limite de nos moyens et en fonction de notre évaluation de la situation. Dans la clandestinité, vous ne pouvez agir qu’à petite échelle. À moyens limités, objectifs limités. »
La France aurait également envoyé des forces spéciales sur le terrain destinées à la formation et au soutien opérationnel des combattants.

En mars 2012, treize officiers français ont ainsi été capturés par l’armée syrienne lors de la reprise du califat islamique instauré dans le quartier de Baba Amr à Homs par la brigade Al-Farsouq et Al-Waleed. Cette dernière a ensuite rejoint les rangs de l’Etat Islamique.

Le président Hollande, cité par le journal Le Monde a encore confié en août 2014 : « Nous ne devons pas relâcher le soutien que nous avions accordé à ces rebelles qui sont les seuls à participer à l’esprit démocratique. »

Alors que le président Syrien Bachar-al-Assad a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’y avait pas de rebelles « modérés » sur le terrain, on peut s’interroger sur la véritable nature des groupes rebelles armés et soutenus par l’état français depuis 2012. Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré à ce propos en 2012 que le Front Al-nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, « faisait du bon boulot »… Une plainte de victimes syriennes des groupes rebelles a d’ailleurs été déposé à l’encontre du ministre français à ce sujet auprès du tribunal administratif de Paris pour « les fautes personnelles commises par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans ses fonctions. »

Dans un rapport de 2012 l’agence de renseignement militaire américaine (DIA) avançait déjà que le soutien aux rebelles dits « modérés » profitait en réalité essentiellement à l’Etat Islamique. Selon le directeur de l’agence, le général Flynn le soutien indirect des USA et de la coalition occidentale à l’Etat Islamique  « était une décision intentionnelle ». Dans un précédent article sur le rôle trouble de la coalition occidentale en Irak et en Syrie, j’avais également pointé différents éléments factuels qui montraient le soutien et la collaboration opérationnelle de la Turquie, des états-unis et d’Israël avec différents groupes djihadistes.

Ces différents éléments montrent assez clairement que la coalition occidentale, dont fait partie la France, a mené une politique de soutien à divers groupes djihadistes en Syrie dans l’objectif de renverser le président Bachar-al-Assad, sous couvert de la fiction de l’aide apporté à des groupes fictifs de rebelles « modérés ». La véritable nature de ces prétendus groupes rebelles a été récemment mise en lumière par l’intervention russe qui a entraîné un déchaînement de protestations de la part des chancelleries occidentales au motif que les frappes aériennes auraient visé les rebelles soutenus par l’occident. Or, les groupes frappés par l’aviation russe appartenaient à l’Armée de la Conquête, qui regroupe notamment le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, et des groupes islamistes comme Ahrar al-Cham, selon le média israélien i24News.

Il est malheureusement fort peu probable que le soutien de l’exécutif français aux groupes djihadistes en Syrie soit dénoncé à la lumière de cette vague d’attentats sans précédents, qui constitue pourtant son aboutissement logique et prévisible. Le chaos auquel a été réduit la Syrie et la prolifération des groupes djihadistes sont en effet le résultat direct de la politique étrangère française au proche-orient.
Alors que lors des précédents attentats de janvier dernier, l’exécutif avait érigé le réseau Internet, qui aurait favorisé« l’auto-radicalisation » des terroristes présentés à l’époque de manière mensongère comme des « loups solitaires », en boucs émissaires censés masquer les lacunes et les incompétences des services de renseignement et de sécurité français et instauré des dispositifs de surveillance de masse des citoyens, cette politique visant essentiellement les libertés individuelles, a montré aujourd’hui son inanité. Il est pour autant fort peu probable que les responsables des services de sécurité, dont le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, qui ont une fois de plus failli à leur mission, aient à rendre des comptes. Le gouvernement et la classe politique, à quelques exceptions près, se retranchent une fois de plus derrière l’émotion et l’injonction à « l’unité nationale ». Pourtant, les mêmes qui aujourd’hui ont décrété l’état d’urgence et le rétablissement des contrôles aux frontières s’engageaient il y a quelques semaines à peine à participer à l’accueil des migrants syriens, au nom de principes humanitaires, et ce malgré les réserves de l’agence de coopération européenne Eurojust qui affirmait que le trafic clandestin entretenait des liens étroits avec les organisations terroristes en Syrie : « C’est une situation alarmante parce que nous voyons clairement que le trafic est destiné à financer le terrorisme et que les passeurs sont utilisés parfois pour mener des infiltrations par les membres de l’Etat Islamique. »

Si comme le dit le président François Hollande, la France est « en guerre » aujourd’hui, elle le doit donc pour l’essentiel aux incompétences de l’exécutif et aux incohérences criminelles de la politique étrangère française qui a soutenu et armé les groupes djihadistes ayant plongé la Syrie dans le chaos


Le Français Omar Ismaïl Mostefaï, 29 ans, qui a fait exploser vendredi soir sa ceinture d’explosifs lors de la prise d’otages sanglante à la salle de spectacle du Bataclan, avait été condamné huit fois pour des délits de droit commun entre 2004 et 2010, mais n’a jamais été incarcéré, rapportent les médias.

Selon le procureur de Paris François Molins, Mostefaï « n’a jamais été impliqué dans un dossier de filière ou d’association de malfaiteurs terroriste ».

Depuis 2010, Mostefaï faisait l’objet d’une fiche S (« sûreté d’Etat ») pour radicalisation. Né à Courcouronnes, en banlieue parisienne, il résidait à Chartres.





Commentaires

  1. HOLLANDE ET SES PROCHES CONSEILLÉS DEVRAIT ÊTRE EMPRISONNÉ POUR CRIME DE GUERRE ET HAUTE TRAHISON !

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