Sergueï Lavrov balaie les mythes sur les frappes russes en Syrie

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov

Lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a répondu aux questions des journalistes concernant les raids aériens russes en Syrie.


Sur les frappes en Syrie

«S’il a l’air d’un terroriste, s’il marche comme un terroriste et mène des combats comme un terroriste, c’est un terroriste, n’est-ce pas ?», a demandé Sergueï Lavrov avant de souligner que la Russie, comme la coalition internationale, mène des frappes «contre Daesh, le Front al-Nosra et les autres groupes terroristes».

Dans le même temps, en réfutant les informations apparues dans les médias occidentaux et sur les réseaux sociaux, Sergueï Lavrov a surtout souligné que la Russie ne considère pas l’Armée syrienne libre comme des terroristes : « Nous estimons que l’Armée syrienne libre doit faire partie du processus politique [en Syrie]».




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Pour assurer les négociations dans le cadre de la résolution politique dans le pays, le chef de la diplomatie russe juge la présence de l’Armée syrienne libre «indispensable».

Le ministre russe a une nouvelle fois réitéré les objectifs de la Russie en Syrie : «Le but que nos forces poursuivent c’est la lutte contre les terroristes. Nous ne soutenons pas les groupes qui combattent contre leur propre peuple». Toutefois, il a noté que certains essaient de présenter les actions de la coalition comme l’aspiration à atteindre une résolution politique, en opposition à celles de la Russie qui n’auraient pour but que de protéger Bachar el-Assad, ce qui n’est pas le cas.

Sur les frappes possibles en Irak

Après le début de la campagne aérienne russe en Syrie, beaucoup de médias ont demandé si celle-ci compte également lancer des frappes en Irak. Lavrov a répondu par la négative.

«Nous n’avons pas l’intention de lancer des frappes en Irak, on ne nous l’a pas demandé. Nous sommes polis et ne rendons visite à personne sans invitation», a expliqué le diplomate russe en faisant référence aux actions de la coalition internationale qui n’agit en Syrie ni sous une résolution de l’ONU, ni à l’invitation des autorités légitimes.


A suivre

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