Qu'est ce que l'égo spirituel ?


Pour un certain nombre de courants spirituels, l’ego est la représentation fausse qu’un individu se fait de lui-même. Cette représentation fait écran à la vraie nature de l’homme. Certains auteurs parlent de l’ego comme d’une fausse personnalité constituée de souvenirs et d’expériences. La confusion entre l’ego/ »fausse personnalité » et sa vraie nature produit une illusion qui prive ceux qui en sont prisonniers d’une vraie liberté et les enchaîne à des schémas de souffrance (égocentrisme, orgueil, vanité, amour-propre, « perception erronée du monde »).
Dans cette conception, une personne libérée de son ego connaît l’éveil spirituel. Les méthodes pour se libérer de l’emprise de l’ego sont diverses et chaque école spirituelle a plus ou moins la sienne.

Dans le champ de la spiritualité moderne, l’ego est souvent utilisé en distinction du Soi (le moi supérieur).

Pour certains enseignements spirituels, les relations humaines, et ce qu’elles entraînent à l’échelle planétaire, s’effectuent par “ego” interposés. Pourtant, l’ego n’a pas réellement de réalité, il ne serait qu’un « complexe » produit par des constructions mentales ou des dysfonctionnements psychiques.




L’ego est-il bon ou mauvais ?

Si l’on écoute la définition « normale », ego signifie juste conscience de soi. Notre ego est simplement la conscience de notre individualité. JE m’appelle un tel, JE suis de telle origine, J’aime faire la cuisine… quand nous parlons avec un « JE » ou avec un « MOI » c’est simplement notre conscience de nous-même qui s’exprime. Jusque-là, ce n’est absolument ni négatif ni positif, l’ego est tout simplement NEUTRE. Le mot en lui-même n’a été créé avec aucune connotation. Notre conscience de qui nous sommes et de notre individualité (notre ego) fait partie de nous, au même titre que notre conscience du Monde, des autres, notre conscience de notre corps, notre conscience supérieure. D’un point de vue spirituel, notre conscience supérieure / âme choisit de s’incarner dans un corps physique, justement pour expérimenter la perspective de l’individualité. Le fait d’avoir conscience de soi-même à la base n’est pas plus positif ou plus négatif que quoique ce soit d’autre. C’est simplement un fait.

C’est depuis l’arrivée des courants philosophiques, mais surtout religieux et spirituels, que le mot ego a commencé à prendre une connotation extrêmement négative. Et pour des raisons plutôt fondées : absolument tous les problèmes de l’humanité sont liés à l’ego (agir EGOïstement – versus agir pour la conscience collective). Autrement dit, si je vole mon voisin, je suis à 100% dans mon individualité, et je ne pense pas à ce que mon voisin pourra ressentir s’il est volé. Si je fais la guerre et que je tue les habitants du pays voisin au mien, c’est parce que je me suis identifié à mon individualité, que j’ai estimée « meilleure » que l’individualité de l’autre, et qui me justifie donc le droit de le tuer. Je me suis tellement identifié à ma représentation de moi-même (ou plutôt à ce que ma famille, mon pays, ma religion, a identifié de moi-même ou fait en sorte que je devienne), que j’ai complètement oublié que je n’étais pas ce corps physique, cette identité terrestre, cet âge, cette religion, cette origine, ni même ce sexe.

L’ego n’est ni bon ni mauvais, il est neutre, mais il devient « mauvais » quand il devient notre seul moyen d’identification. Quand notre conscience de nous-même reste une conscience purement physique ou sociale : apparence, âge, sexe, statut social, religion, possessions extérieures, et qu’elle devient totalement détachée du bien commun et déconnectée de notre conscience supérieure. Il devient dangereux quand c’est lui qui nous contrôle et non l’inverse; quand il n’est plus seulement qu’un outil de « survie » mais qu’il vient se mettre au travers de notre propre développement personnel. L’égo se battra toujours pour sa survie car sa plus grande crainte est d’être anéanti (il a été créé justement pour cette raison à la base, la survie, pour nous donner assez de temps pour pouvoir expérimenter une perspective physique et individuelle).

Ego et Spiritualité

C’est la raison pour laquelle la plupart des courants spirituels et religieux ont prôné le message que l’ego est notre pire ennemi, ainsi que le pire ennemi d’une humanité en paix. Tant que les humains en resteront à une conscience d’eux-mêmes basée uniquement sur ce qui est « visible », physique, palpable, terrestre, matériel, et ce qui les concerne « eux », les plus grands problèmes de l’humanité ne pourront être résolus. L’ego « négatif » se nourrit de peur, d’anxiété, de ressentiments, de jugements, de possessions, mais aussi de « résistance ». L’humain est très fort, à travers justement sa perception de lui-même et donc son ego, pour toujours se trouver les meilleures justifications pour agir « ego-ïstement » (en opposition encore une fois à agir pour le bien collectif). Autrement dit, j’agis, avec la conscience que j’ai de moi-même, mon ego, pour moi, pour mon propre intérêt, et non pour l’intérêt commun des personnes concernées. Si je vole quelqu’un car mon ego m’a convaincue que je suis en droit de le voler, car je possède moins que l’autre, alors je suis persuadée que mon action n’est pas « mauvaise »; mon ego, ma perception de moi-même et donc de ma réalité m’a donné une version plausible et séduisante, qui me permet de me détacher de toute culpabilité. C’est pareil si je tue quelqu’un qui a une autre religion, car je suis persuadé que mon Dieu à moi est le bon Dieu. Mon ego m’a persuadé que je fais le bien en commettant cet acte puisque j’élimine ceux qui servent un mauvais Dieu.

Nous vivons dans un monde physique, c’est à dire que notre âme a décidé de venir expérimenter une perspective physique, et individuelle. Chaque humain a sa propre conscience de lui-même. Il peut par contre choisir d’élever sa conscience de lui-même, par exemple en faisant un travail spirituel, en se détachant de son identification physique et mentale, en prenant du recul sur sa vision de lui-même et sa vision du monde, en regardant du point de vue de son « Soi » justement son ego opérer, pour y inclure un concept plus « global », y incluant les autres êtres « individuels » ou même non individuels peuplant sa planète. En décidant de voir « le plus grand plan », et d’utiliser son individualité au contraire non plus uniquement pour lui-même mais désormais pour le bien collectif. L’ »individu » Martin Luther King par exemple a utilisé son individualité (puisqu’il a un nom et une identité propre en tant qu’être humain vivant et conscient), pour le bien commun. C’est la même chose pour toutes les autres personnes qui agissent au quotidien pour le bien commun, à travers leur corps physique pourtant individuel.

Le rejet de l’ego dans les communautés spirituelles

ego-barreLe grand problème qui est né au sein des communautés spirituelles et religieuses des suites de ces enseignements tentant de faire prendre conscience à l’humain justement qu’il n’est pas que son identification physique et mentale, est que cela a débouché sur le rejet total de l’ego. Il est notre ennemi. On s’aperçoit de la même chose au sujet de la colère, émotion qui a tellement été montrée du doigt et considérée comme l’ennemi de la paix intérieure et de la paix dans le Monde, qu’elle est totalement refoulée chez toute personne se lançant dans une démarche spirituelle, pensant que cette émotion n’est pas « spirituelle ». C’est la même chose pour l’égo. Au départ l’égo, au même titre que la colère, nous sert à quelque chose, et il est encore une fois ni négatif ni positif, il est ce que nous en faisons.

Au même titre que la colère, l’ego, utilisé à bon escient est un moyen sain pour poser les limites de l’inacceptable autour de nous. L’ego (la conscience de notre individualité encore une fois et identité propre donc chemin propre) peut être une protection saine quand par exemple d’autres individus souhaitent pénétrer notre périmètre intime, dépasser nos limites, nos « barrières saines » qui correspondent à notre amour de soi. Ne pas être capable de mettre des limites dans ce que les autres ont le droit de nous faire ou non est une forme de non-amour pour soi; non-amour pour soi que l’on essayera de faire passer  pour une « absence d’ego », car c’est le beau discours justement que notre ego préférera nous dire, plutôt que de nous dire que nous ne nous aimons pas assez pour dire NON. De la même manière, l’ego peut nous faire croire que si nous ne nous montrons par exemple, c’est par humilité, alors que la vraie raison derrière est tout simplement que nous ne nous aimons pas (nous ne supportons pas de nous voir en photo par exemple). Mais la version de l’humilité est tellement plus flatteuse pour notre ego. Mais si l’humilité était la vraie raison, alors je ne réagirai pas si violemment quand quelqu’un d’autre oserait se montrer, ou afficherait une certaine aisance à être publiquement lui-même. Si je ressens de la résistance envers cela c’est automatiquement que c’est parce que c’est quelque chose que je ne m’autorise pas à faire, encore une fois un miroir dans lequel il m’est difficile de regarder car il me renvoie à mes propres contradictions et points de résistance. Finalement, je ne souhaite être humble que par « ego » de me dire que je suis humble. Je souhaite « ne pas me mettre en colère » simplement par « ego » de me dire que « moi » je ne me mets pas en colère (en comparaison aux autres « moins spirituels » qui se mettraient encore en colère). Je souhaite m’efforcer d’être dans l’amour inconditionnel par « ego » de me dire que « moi » je suis capable d’aimer même mes ennemis.

Et oui, car si l’on tente de se détacher coûte que coûte de l’ego « traditionnel », sachez qu’un autre ego encore plus fourbe rentrera par une autre porte, surtout lorsque l’on se lance encore une fois dans une démarche spirituelle ou de développement personnel. Il s’agit de « l’ego spirituel ».



L’ego spirituel

L’ego spirituel est souvent bien pire que l’ego « normal » que la plupart fuient comme la peste et dont ils pensent, ironiquement, s’être détachés. Le problème de la majorité des humains, est que pour la plupart ils sont déconnectés de leur propre source d’enseignement intérieur, de leur propre guidance, alors ils suivent à la lettre les autres enseignements extérieurs sur lesquels ils tombent. Ils n’ont bien souvent pas non plus la faculté d’analyser pour quel champs de conscience l’enseignement en question a été créé et si cela s’applique à leur cas précis, au moment précis où ils cherchent à l’appliquer. Le bouddhisme a dit que la colère et le désir n’étaient pas bon, alors on va se forcer par tous les moyens à se déconnecter de ses propres émotions pour ne plus ressentir de colère même si c’est inauthentique et même si cela nous fait souffrir à l’intérieur, et c’est pareil pour le désir. On va s’interdire de désirer une plus belle maison en culpabilisant car la religion ou la spiritualité laisse entendre que le désir est la source de toutes les souffrances. On va culpabiliser de nous mettre en colère pourtant sur des choses qui nous touchent et sur des choses inacceptables qui se passent sur notre planète, car cela ne correspond pas à cette image de la « perfection spirituelle » que nous avons tous en tête (un maître zen bouddhiste en train de méditer que plus rien ne peut atteindre et qui est en pleine paix intérieure). Cette image est rentrée tellement fort dans l’inconscient collectif qu’automatiquement si on prononce le mot « spiritualité » ou « bouddhisme », c’est la première image qui arrivera en tête de 99% des humains.

On peut tout de suite se rendre compte du danger d’une telle pensée collective, car cela veut dire que tout ce qui ne correspond pas à cette image ancrée dans notre inconscient, « n’est pas spirituel ». Un moine en colère ne peut pas être « spirituel », une personne normale en colère encore moins; un moine sur un jet ski n’en parlons pas, une personne normale sur un jet ski encore pire (mon dieu, l’égocentrique matérialiste !), un moine ne s’habillant pas en moine est déjà tout de suite également moins spirituel, et une personne normale s’habillant selon les critères de mode actuels (même si c’est parce qu’elle-même aime cette façon de s’habiller) est « encore moins spirituelle ». Une femme qui se maquille, est moins spirituelle qu’une femme qui ne se maquille pas. Une femme qui se décolore les cheveux est moins spirituelle qu’une femme qui garde ses cheveux naturels, même si cette dernière ne s’aime pas.

Qu’est ce que cela veut dire ? 

La spiritualité n’est-elle devenue qu’une question « d’avoir l’air spirituel » ?  – puisqu’il n’y a apparemment qu’une seule façon d’être spirituel. Alors dans ce cas il faudrait revoir la définition de la spiritualité. La spiritualité, n’est-ce pas tout simplement la conscience que nous ne sommes pas que ce corps physique, mais une âme et conscience qui existent en dehors de tout, et qui ne peuvent pas mourir ? Ne peut-on donc pas, avoir parfaitement cette conscience, sans avoir besoin de le montrer par des habits spéciaux, une façon de parler spéciale, des activités spéciales, des lieux de visites ou d’habitations spéciaux, des chants spéciaux, des musiques spéciales ? Et par dessus tout, juger toute personne qui ne rentrera pas dans ce moule, comme étant « non spirituelle » ?

Puisque qu’encore une fois, dans l’inconscient collectif, spiritualité rime avec guenilles, pauvreté, méditation, maître zen impassible qui ne se met jamais en colère – alors quelle est la chose la plus facile pour quelqu’un qui veut être considéré comme « spirituel » ? Vous l’aurez compris, il n’aura qu’à correspondre à l’image de cet inconscient collectif. Paraître spirituel est la chose la plus facile au monde. C’est cela que tous ceux qui s’estiment être « plus spirituels » que les autres uniquement de par leur apparence ou leurs activités justement ne comprennent pas. Ils ont au contraire choisi la facilité, la facilité de suivre ce qui se fait, justement par « ego » – Ego de se dire que JE suis capable aussi de rentrer dans ce moule et d’être « spirituel » moi aussi. Voyez-vous à quel point cet ego est fourbe ? Peu importe ce qu’il est à l’intérieur, un homme rasé avec une tenue de moine sera automatiquement considéré comme étant spirituel, le cerveau n’émettra même pas de filtre tellement c’est profondément ancré (malgré le fait qu’on connaisse pourtant tous par cœur la célèbre expression « l’habit ne fait pas le moine ») – alors qu’un rappeur en colère par exemple sera considéré comme non spirituel. Pourtant, qui nous dit que la conscience du rappeur n’est pas beaucoup plus élevée que celle de l’homme habillé en moine ou en yogi ?

Le Jugement

Ironiquement, le domaine de la spiritualité est un des domaines où il y a le plus de jugements. Toute personne qui ne suivra pas les dogmes établis en terme d’apparence spirituelle ou d’application des enseignements les plus communs en spiritualité sera jugée négativement. Ceux qui se lancent dans la spiritualité sont souvent très fiers d’avoir quitté les dogmes de la société, la « matrice », pour ensuite bien souvent sans même s’en rendre compte se replonger dans de nouveaux dogmes, de nouvelles cases, où ils seront même bien souvent encore plus emprisonnés qu’auparavant. Car une fois que l’on se proclame « spirituel », c’est fini, on est passés au peigne fin et comparé à vie à Jésus, Bouddha et Gandhi. On ne peut plus exister en tant que nous-même, âme individuelle incarnée sur Terre pour vivre, expérimenter, être dans la joie, créer, être elle-même, créer sa propre réalité. On voudra qu’elle vive la réalité d’autres, dans les moindres détails, jusqu’aux tenues vestimentaires, coupe de cheveux, et encore une fois façons de parler. On fera du Yoga, on dira très souvent Namasté, bien souvent sans même en connaître la signification, mais comme signe de reconnaissance auprès des autres « spirituels ». On mesurera son degré de spiritualité par rapport à celui des autres. Et surtout on jugera de manière très violente (mais sous forme camouflée et édulcorée avec des « insinuations » et du vocabulaire « spirituel ») tous ceux qui ne rentreront pas dans ces cases (« d’apparence spirituelle »).

Et après nous nous étonnons que la spiritualité soit assimilée à « secte », à l’inverse, dans l’inconscient collectif de ceux qui la rejettent. Bien sûr que si on se place de l’extérieur et que l’on observe tout cela on se demande pourquoi l’on doit tous devenir pareils à ce point pour pouvoir prétendre à la « spiritualité ». Pourquoi il n’y a qu’une seule façon d’être spirituel alors que nous sommes 7 milliards d’individus, et pourquoi ceux qui se vantent d’avoir quitté les schémas d’ego habituels qu’ils critiquent et rejettent tant sont-ils devenus les pires intolérants et émetteurs de jugements qui condamnent l’autre parce qu’il ne correspond pas aux clichés de son nouveau moule.

Notre monde changera lorsqu’il cessera d’être divisé en deux, d’un côté tout ce qui est assimilé au « mal » : l’argent, l’ego, le physique, et de l’autre au « bien » (religions et spiritualité) : l’absence d’ego, la pauvreté matérielle, le détachement total du physique. Notre monde changera lorsqu’on aura mis de la conscience justement dans l’argent, dans l’égo, et dans le physique, sans n’avoir plus à le rejeter. Car tout dépend toujours de la conscience que nous mettons dans les choses que nous faisons. L’argent, l’ego, le physique, sont parfaitement neutres. Ils dépendent uniquement de quelles consciences en prennent possession.

Quand l’humain est dans le rejet, il ne peut être heureux et créer une réalité paisible et qui lui plait. Si je ne me maquille pas par rejet envers la société – ou pour « prouver » que je suis « plus spirituelle que celles qui se maquillent », alors je suis dans la résistance. Je n’émets pas une vibration pure, je ne suis pas en alignement avec moi-même. Raison pour laquelle, je m’énerverai violemment envers toute femme étant le miroir de ce que je ne m’autorise pas ou de ma propre résistance.

Si je suis rentré dans la spiritualité et que je me suis convaincu qu’être spirituel c’est de faire du yoga, de m’habiller en guenilles et de me détacher de tout bien matériel et besoin financier, alors je risque d’être en forte résistance envers tous ceux qui croiseront ma route qui montreront des signes de richesse, d’abondance, de sophistication, car ils seront le miroir de tout ce que je m’interdis, pour me persuader que je suis bien « spirituel ». Mon ego spirituel est tellement fort que je préférerais me persuader que s’ils ont tout cela, c’est parce qu’ils sont forcément moins spirituels que moi, car il serait bien trop douloureux d’imaginer qu’ils puissent avoir la même conscience que moi voire plus élevée, tout en ayant trouvé le moyen de vivre une vie matérielle qui leur apporte la joie – comme il serait bien trop douloureux pour moi d’imaginer qu’une personne puisse s’occuper et de son physique et de sa spiritualité, quand moi je n’aurais réussi qu’à m’occuper que de mon esprit et à délaisser mon physique. Je préférerais alors dire que la personne qui prend soin de son corps est « dans l’ego » ou est « superficielle »; c’est ma façon à moi de me réconforter quant à mes propres failles, plutôt que de me remettre en question, je préfère rejeter l’autre et le juger.

L’ego spirituel est bien l’un des plus vicieux. Mais une fois qu’on l’a identifié, chez nous-même et chez les autres, il perd facilement son vice. Mon conseil pour toutes les belles âmes qui se lancent sur un chemin spirituel, ne vous laissez jamais rabaisser par les partisans de « l’ancienne façon d’être spirituelle », par les partisans du New Age, un milieu qui est devenu énormément « aseptisé ». Certaines théories disent que le New Age aurait été créé justement par l’ombre, pour empêcher justement les gens d’être ce qu’ils voudraient être, et faire ce qu’ils voudraient faire, en créant une autre forme de religion, où encore une fois tout le monde devrait correspondre aux critères établis. On y créerait des principes phares, tels que l’amour inconditionnel, le refoulement de la colère, l’acceptation de « tout ce qui est », la conviction que la passivité est la chose la plus spirituelle, pour faire en sorte que le « mal » puisse exister en toute impunité. Partant de bons enseignements et de bons principes, ils ont été poussés à l’extrême et on assiste à de nombreux déboires et dangers dès que l’on perd l’équilibre dans quoi que ce soit. La spiritualité ne doit pas être une énième religion. La spiritualité doit faire partie de chaque être humain, dans son individualité, et le résultat de toute façon de plus de conscience dans chaque être humain, ne pourra être que l’avancée du bien collectif, car un humain conscient et libre, qui ne fait partie d’aucun dogme et d’aucune religion, est un humain qui est en alignement avec lui-même, qui est dans la joie et non dans la résistance, et donc qui apporte forcément sa pierre à l’édifice, par ses actions mais aussi par sa vibration. Et n’est-ce pas cela, le vrai but de la spiritualité ?

N’utilisons pas la spiritualité pour encore plus diviser les humains entre eux quand son but initial est au contraire l’unité. Si nous voulons qu’enfin la spiritualité et la conscience atteignent l’esprit du plus grand nombre, il convient de cesser nos façons de penser dogmatiques qui ne feront que repousser tous ceux qui auraient pu y comprendre un message important et devenir des piliers importants dans la construction de notre nouveau Monde plus conscient.

Rédigé par : Laura Marie


Source : http://r-eveillez-vous.fr

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