GOLDMAN SACHS - La banque qui dirige le monde


Goldman Sachs, La banque qui dirige le monde, est un documentaire (1h12) de Arte Thema sur le monopole financier mondial manipulant les États et les populations, ainsi que ses excès et dérives comme la spéculation financière, motivée par l'idée, tant qu'il y a de l'argent à se faire...



Ce documentaire d'investigation illustre les dérives de la finance internationale avec l’un des acteurs clefs de la spéculation, la banque d’affaires américaine Goldman Sachs. Construit comme un thriller et de façon chronologique, il raconte comment Goldman Sachs a joué tous les coups gagnants, de la bulle des subprimes de 2007 à la crise de l’euro et des dettes souveraines européennes depuis 2010.
Tous les contre-pouvoirs institutionnels tels que régulateurs, législateurs, justice, ont échoué à contrôler la banque la plus puissante au monde. Le poids financier et, surtout, l’influence de "la Firme", nommée ainsi en rapport aux romans d'espionnage des années 1980 et telle qu'elle est surnommée à Wall Street, l’ont amené à franchir allègrement la ligne jaune de l’éthique tout en flirtant en permanence avec la ligne rouge de la légalité.

Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d'euros d'actifs, soit deux fois le budget de la France. Après s'être enrichie pendant la crise des subprimes en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l'un des instigateurs de la crise de l'euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l'argent sur lequel le Soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino.
Quand les gouvernements européens tombent les uns après les autres, la Firme en profite pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent. Grâce à son réseau influent unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l'impunité des justices américaine et européennes.

Les témoignages, à visage découvert, d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de traders, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés, dévoilent la toute puissance financière et politique de La banque qui dirige le monde.
"Le pire est que le crime était légal", nous raconte un ancien banquier new-yorkais. Le récent abandon par la justice américaine de toutes les procédures judiciaires à l’encontre de Goldman Sachs, faute de preuve, illustre l’abdication du pouvoir politique face au pouvoir de cette mégabanque. Ce documentaire démontre le danger que représente pour les démocraties cette finance internationale qui ne reconnaît plus aucune autorité.
Depuis la crise, nombre d'anciens cadres de la banque américaine sont maintenant aux manettes des plus grandes institutions privées et publiques de la planète.

En trompant ses propres clients d'abord, comme quand la banque pariait sur un effondrement des crédits immobiliers américains, les subprimes, tout en refilant des produits qu'elle savait toxiques à d'autres, ou en continuant à spéculer sur les matières premières le 11 septembre 2001, "parce qu'il y a de l'argent à se faire, quoi qu'il arrive", cette banque représente également des excès lors de la crise de 2008.

Gouvernements, institutions internationales, grandes entreprises..., nul acteur de l’économie et de la finance n’échappe aujourd’hui à la toile tissée par Goldman Sachs, La banque sans laquelle peu de décisions sont prises, et par laquelle nombre de coups sont mis en œuvre, au risque, souvent, de jouer avec l’illégalité.
On omet souvent de dire que Goldman Sachs a également subventionner la campagne électorale de Barack Obama en 2008 à hauteur d’un million de dollars.

Cette enquête est le fruit d’une année d’investigation au cœur du supermarché de la spéculation qu'est devenu Goldman Sachs. Le documentaire de Jérôme Fritel et de Marc Roche, journaliste spécialisé au Monde, auteur du best-seller La Banque, est une plongée au cœur de ce pouvoir qui ne connaît aucune frontière, ni aucune limite, en espérant qu'il contribue à nourrir le débat sur la nécessaire régulation de la finance et sur l’urgence de reconstruire un cadre législatif respecté, c’est-à-dire à remettre les acteurs financiers au service des démocraties.

Source : http://www.inexplique-endebat.com

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