Krach boursier : Shanghai fait plonger les places boursières européennes, Paris chute de plus de 8%


Rien de nouveau, The Economiste sur sa couverture nous montre le monde de 2015.

Sur la photo en zoom "PANIC" avec un panda et un enfant qui mange des pattes, une références à la Chine?
Et sur la pancarte la "fédéral reserve" et les 3 premières lettre de la Chine avec le boulet qui dévaste tout sur son passage.
Le fantôme avec une revue "les Vacances" Vacances de 2015?
Shanghai fait plonger les places boursières européennes, Paris chute de plus de 8%
par Rédaction de France Info lundi 24 août 2015 09:53, mis à jour le lundi 24 août 2015 à 17h13
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Après trois semaines de baisse, la bourse chinoise accusait ce lundi matin une nouvelle chute de plus de 8% 

La bourse de Shanghai, qui clôture en baisse depuis trois semaines, entraîne les places européennes dans le rouge. Londres, Paris, Francfort, Lisbonne ont toutes ouvert ce lundi matin avec des baisses de leurs valeurs allant jusqu'à 4%. La situation a même empiré dans la matinée et à la mi-journée, Paris a chuté de plus de 8%.

Plus de 8% de chute après l’ouverture de Wall Street à 15h30 pour la bourse de Paris, Francfort et à Lisbonne, 6% pour Londres : les places boursières européennes sombrent dans le sillage des bourses asiatiques et notamment, de celle de Shanghai.  Le pessimisme vis-à-vis de la Chine, deuxième économie mondiale et première consommatrice de métaux, fait plonger le cours des matières premières. 

Les places européennes avaient ouvert en baisse ce lundi matin, enregistrant des reculs de 2% à Londres, le double à Paris et Lisbonne. Mais la situation ne s’est pas améliorée dans la journée, au contraire. Les valeurs ont empiré et la dégringolade s'est accélérée. Athènes accusait une baisse de 11.3% une demie-heure avant sa fermeture. Sa valeur est tombée à son plus bas niveau depuis trois ans. Paris a fermé sur une chute de 5.33%, Francfort - 4.70% et Londres - 4.67%.

De l'autre côté de l'Atlantique, les valeurs ont pareillement dévissé : - 4.5% à Sao Paulo. Le prix du pétrole a lourdement chuté : le prix du baril est tombé à 38,41 dollars à Wall Street.

"Oui, cette dégringolade est grave et la dévaluation chinoise risque de casser notre faible croissance" : les explications de Patrick Lelong, du service "éco" de France Info





depuis 8 ans à Shanghai

Usines au ralenti, classes moyennes raisonnables dans leur consommation… le climat est morose en Chine, où la bourse a ouvert ce lundi matin sur un plongeon de 8.5%, le pire depuis huit ans. Rien n’est venu rassurer les petits porteurs et les particuliers ce week-end, ils retirent en masse leur argent de la bourse de Shanghai, qui a perdu 11.5% la semaine dernière.


Le krach boursier, amorcé il y a trois semaines, continue donc et s'accélère. La semaine dernière, la bourse chinoise accusait 11.5% de baisse, entrainant dans sa chute celle de Hong Kong et de Tokyo. Depuis juillet, quatre mille milliards de dollars de capitalisation ont été effacés en Chine, et la situation n’est pas prévue s’améliorer. La Chine accuse l’éclatement de sa bulle boursière : l’année passée, elle avait gagné 150%.


Le secteur de la chimie plombé par les récentes explosions d'usines
En cause : les valeurs minières, pétrolières, l’automobile et le luxe n’ont plus la cote. Les récents accidents industriels, celui de Tianjin il y a deux semaines, puis celui près de Zibo, dix jours plus tard, ont également plombé le secteur chimique. Dans ce contexte et avec un net ralentissement de la production industrielle, l’objectif officiel de 7% de croissance semble bien optimiste. Or ce taux est indispensable à l'économie chinoise pour que les 60 millions de chinois qui arrivent chaque année sur le marché du travail puissent trouver un emploi.


Krach boursier chinois : le décryptage de Philippe Reltien depuis Pékin

Pour contrer cette dévaluation, la banque centrale de Chine a choisi de rehausser de deux points de base le cours pivot du change avec le dollar et les retraités pourraient bientôt investir en actions 30% de leurs fonds de pension. 


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