La BCE et le FMI ont été payés


Les opérations en vue de payer lundi environ deux milliards d'euros d'arriérés au FMI et 4,2 milliards d'euros dus à la BCE, sont achevées, a indiqué à l'AFP une source proche du ministère des Finances grec.




La Grèce, privée de capitaux frais depuis le mois d'août 2014 par ses créanciers, n'avait pas été en mesure le 30 juin de payer une échéance de 1,56 milliard d'euros au Fonds monétaire international, ni une autre de 457 millions d'euros le 13 juillet, ce qui a été fait, comme l'a confirmé l'institution de Washington. 

"Je peux confirmer que la Grèce a repayé aujourd'hui l'intégralité de ses arriérés vis-à-vis du FMI", a indiqué le porte-parole du Fonds monétaire international (FMI) Gerry Rice, dans un communiqué. 

La Grèce, a ajouté la source proche du ministère, a aussi été en mesure de payer les 3,5 milliards d'euros qui étaient dus lundi même à la Banque centrale européenne, ainsi qu'environ 700 millions d'euros d'intérêts. 

Un porte-parole de la BCE a "confirmé" à l'AFP que l'institution de Francfort "a été remboursée". 

Ces remboursements ont été rendus possibles par le déblocage de 7,16 milliards d'euros de l'Union européenne à la Grèce, annoncé vendredi dans la foulée de l'accord signé lundi dernier avec les créanciers. 

Il n'en restait plus grand chose lundi soir, car la Grèce a aussi remboursé dans la journée un prêt de 500 millions d'euros à la Banque de Grèce, arrivé à échéance fin juin. 

Mais grâce au versement de l'UE, et aux ressources ordinaires de l'Etat, celui-ci devrait être en mesure de faire face à toutes ses obligations d'ici à la fin du mois, qui comportent essentiellement des versements de retraites et de traitements de fonctionnaires, a-t-on ajouté. 


Mais août constitue une nouvelle inconnue, alors qu'un nouveau paiement de 3,2 milliards de principal est à effectuer le 20 août. Il faut absolument qu'Athènes ait réussi à signer avant cette date le nouveau programme d'aide au pays de plus de 80 milliards d'euros prévu, sous conditions dans l'accord signé le 13 juillet entre Athènes et ses créanciers.

"Pas un euro ne doit échapper à l'Etat"
Les contrôles fiscaux des commerces grecs soumis lundi à une forte hausse de la TVA vont être immédiatement renforcés pour garantir que ces nouvelles taxes iront bien remplir les caisses vides de l'Etat, a assuré le nouveau ministre adjoint aux Finances en charge de la fiscalité.

Dans le même temps, le Premier ministre Alexis Tsipras, dont les partenaires européens attendent des actions rapides, a réuni lundi les ministres en charge de la lutte contre la corruption au sein d'un nouveau comité spécialement dédié à la coordination de leurs actions contre les fraudeurs.

"Des contrôles sévères sur le marché, dans les zones touristiques, contre la fraude au carburant et la fraude fiscale vont commencer immédiatement (...) Il n'est pas envisageable que le gouvernement qui met en œuvre de si lourdes mesures se permette de perdre le moindre euro de la hausse de TVA. Nous ferons tout ce qu'il est possible pour que cette augmentation aille dans les caisses de l'Etat et pas dans les poches de contrevenants", a déclaré Tryphon Alexiadis, le nouveau ministre adjoint des Finances en charge de la fiscalité, lors de sa prise de fonction.

La TVA, comme la Grèce s'y était engagée vis à vis de ses créanciers, est passée lundi de 13% à 23% pour les denrées non périssables et la restauration, mais aussi les courses de taxis, les préservatifs, ou encore les enterrements. Certains choix pouvant déconcerter les consommateurs, comme par exemple le passage à 23% de la TVA sur la viande de veau tandis que celle de porc reste à 13%. Ou encore, le pain et les pâtes nature demeurent à 13%, mais sont taxés à 23% s'ils sont garnis (comme les tortellinis par exemple).

Le gouvernement en espère des recettes supplémentaires annuelles de quelque 2,4 milliards d'euros à partir de 2016 et de 795 millions d'euros cette année, alors que la Grèce connait traditionnellement un important manque à gagner des recettes issues de la TVA en raison d'une fraude endémique.

Tryphon Alexiadis, ancien président du syndicat des contrôleurs des impôts a assuré, après "28 ans passés au ministère des Finances", connaître tous les rouages et les problèmes de déontologie professionnelle d'une "petite catégorie qui déconsidère l'ensemble des fonctionnaires".

Le ministre adjoint a participé lundi à la première réunion du comité en charge de la lutte contre la corruption réuni par Alexis Tsipras, aux côtés de quatre autres ministres représentant notamment la Justice et l'Intérieur. Ils ont évoqué, selon un communiqué, le dépôt d'un projet de loi, en préparation depuis le printemps, proposant une amnistie aux évadés fiscaux en échange de la régularisation de leurs avoirs et d'une pénalité, selon une procédure déjà mise en place dans plusieurs pays européens.

Commentaires

  1. Tsipras ne savait pas !! la meute de chacal qui s'attaque a la Grèce sont prêt a s'entre tué pour rogner le dernier bout d'os
    restant !! les pillards de la terre ,après menace de mort certaine ! envers ceux qui ont osé défié le système mafieux !vont
    faire payé cher a la Grèce son indiscipline !et c'est commencé !! ils sont après mettre le population en péril et ruiné ce pays ,si rien n'est fait !!
    LE PEUPLE DOIT AVOIR LE COURAGE DE CONTINUER LA MISSION QUE LE POLITIQUE A COMMENCÉ ,C'EST A VOUS PEUPLE DE GRÈCE DE RENVERSER LA SITUATION !sortir ces fraudeurs de vos terres pendent qu'il est encore temps ! vous ne verrez jamais les sommes promises ! l'aide promise elle est déjà entre les mains des BANQUIERS ET CORPORATIONS FRAUDULEUSE !! ON VOUS A ACHETÉ DES PELLES POUR CREUSER UN TROU, POUR Y METTRE
    VOTRE TOMBE !! DEBOUT COURAGE !! BATTEZ VOUS POUR VOTRE LIBERTÉ ! FINISSEZ LE TRAVAILLE COMMENCÉ ! POUR VOTRE PATRIE ,VOS FEMMES VOS ENFANTS VOTRE PATRIMOINE !
    LE DOMINO GRÈCE EST LE DÉBUT DE LA LIBÉRATION DE LA TERRE ! DEBOUT !!!

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  2. Anonyme23.7.15

    payés par les Français

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