Traité transatlantique: 375 ONG mettent en garde le Parlement européen





C’est l’arnaque financière la plus colossale de tous les temps, une histoire d’emprise de la part d’une nation sur une partie de la planète, et nous ne sommes que des pions destinés à payer, au mépris de notre santé, au mépris de nos vies, de l’emploi, et du reste. Pour les retardataires,
un sujet s’impose, assez complet, il vous rappellera ce qu’est le traité transatlantique, ses origines et ses enjeux.


Et les alertes se multiplient inlassablement, les pétitions, les critiques, les manifestation, tout cela pour rien puisque ouvertement, ils se foutent royalement de notre opinion sur le sujet, quand ce sont eux qui décident réellement, chose dont nous pouvons parfois douter…

Près de 400 ONG européennes ont appelé les eurodéputés à ne pas signer l’accord du partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) entre l’UE et les Etats-Unis.

Dans une lettre ouverte adressée au Parlement européen, 375 organisations, dont des syndicats et des groupes écologistes, des associations de consommateurs, de protection de l’environnement et des organisations de droits civiques de 25 pays européens, avertissent que la signature de l’accord pourrait mettre à mal les procédures démocratiques de prise de décision, en renforçant l’influence des grandes entreprises et en affaiblissant notamment les services publics et la protection des droits des travailleurs.Les militants de la campagne « Stop TTIP » indiquent sur leur site souhaiter « empêcher que les droits au travail, les normes sociales, environnementales, de protection de la vie privée et des consommateurs soient abaissées et que les services publics (tels que ceux liés à l’eau) et le patrimoine culturel soient dérégulés dans le cadre de négociations non transparentes ».

Selon Pia Eberhardt de Corporate Europe Observatory, « le TTIP est une tentative de « coup d’État » où les grandes entreprises des deux côtés de l’Atlantique essayent d’obtenir par l’intermédiaire de négociations secrètes ce qu’elles ne peuvent avoir via des processus ouverts et démocratiques — de l’amoindrissement des normes de sécurité alimentaire à une marche arrière des règlements dans le secteur financier ».L’accord de partenariat transatlantique de commerce et d’investissement, également connu sous le nom de Traité transatlantique, est négocié depuis juillet 2013 par les Etats-Unis et l’Union européenne. Un projet de résolution sur les négociations relatives au TTIP devrait être voté par le Parlement européen en mai prochain.

Censé aboutir à la création de la plus grande zone de libre-échange du monde, cet accord doit réunir, selon ses partisans, des conditions propices à la croissance économique sur les deux rives de l’Atlantique.

Ce document est toutefois considéré par certains analystes comme une tentative de domination de l’Union européenne par Washington.

Article en intégralité sur Sputniknews

Tout cela n’est qu’un jeu de pouvoir, mais il ne faut pas oublier que tous les puissants souhaitent se partager la planète, et si Poutine à invité l’UE à laisser tomber les Etats-Unis, ce n’est pas une stratégie de défense face à l’empire, mais par ce que face au traité transatlantique, il y a les BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine-Afrique du sud) qui de leur côté, mettent en place leur version d’un « nouvel ordre international »:
Les BRICS sont en train de créer leur propre Banque pour le développement, un fait considéré par de nombreux experts comme un pas vers l’établissement d’un nouvel ordre international postérieur à la crise.

Les leaders des « cinq » (Brésil, Russie, Inde, Chine et RSA) signeront l’accord sur la création de la Nouvelle banque au sommet de Fortalesa (Brésil). Ils signeront en outre un accord-cadre sur la création d’un pool de réserves monétaires conventionnelles pour s’aider en cas de chute brusque des réserves d’or et de monnaie d’un membre du groupe. Le pool monétaire des BRICS deviendra ainsi une sorte de FMI, et même son alternative à moyen terme. La parole est à Sergei Katyrine, président de la Chambre de commerce et du Conseil d’affaires des BRICS :
« La Russie et les autres membres des BRICS déposeront pour commencer 2 milliards de dollars chacun. C’est le capital libéré de la Banque. Il y aura aussi un capital réparti de l’ordre de 50 milliards de dollars et un capital autorisé à hauteur de 100 milliards. Ces fonds mettront environ 7 ans à se constituer. La Banque sera administrée collégialement par le Conseil des gérants qui sera assisté par le Conseil des directeurs en qualité d’organe exécutif. Le président de la Banque sera élu pour 5 ans. La Nouvelle banque pour le développement sera du reste ouverte à tous les États-membres de l’ONU et pas seulement aux BRICS, sauf que leur part dans le capital social ne doit pas descendre au-dessous de 55%. Les activités de cet établissement viseront le financement des projets d’infrastructures dans les pays des BRICS. »

La Banque pour le développement facilitera grandement la coopération, les échanges et les investissements puisque le groupe occupe une place inédite dans l’économie globale en sa qualité de plus grand marché du monde, totalisant 40% de la population de la planète. Ces pays disposent d’énormes ressources naturelles, d’une bonne base industrielle, d’une main-d’œuvre qualifiée et créent près de 30% du PIB mondial. La parole est au professeur Fen Shaolei, politologue chinois en vue et vice-président de la Société d’études stratégiques internationales de Shanghai :

Article en intégralité sur La voix de la Russie

« Nouvel ordre international » versus « nouvel ordre mondial », et dans ce « nouvel ordre international », il y a un traité sur l’union économique eurasiatique:

Le président russe Vladimir Poutine a signé vendredi le traité sur l’établissement de l’Union économique eurasiatique (UEE) après la ratification du pacte par le Parlement russe à la fin du mois dernier.

La Russie est ainsi devenue le premier des trois Etats membres proposant la fondation de l’UEE à avoir complété toutes les procédures légales requises pour inaugurer l’union proposée tel que prévu le 1er janvier 2015.

La création de l’Union économique eurasiatique, une alliance suivant le modèle de l’Union européenne (UE), a été proposée et acceptée en mai dans le cadre d’une rencontre entre les chefs d’Etat de Biélorussie, du Kazakhstan et de Russie à Astana, la capitale du Kazakhstan. L’accord forgeant l’UEE a été signé par le président biélorusse Alexandre Loukachenko, le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev et le président russe Vladimir Poutine.


Source et article entier sur French.xinhuanet.com


Commentaires

  1. Tout nous porte a croire qu'une frappe majeure se prépare !!
    Les américains sont sur le pied de guerre !!
    Pour eux ,plus rien a perdre ,
    La seule solution pour camoufler la faillite financière ,est le vol,le mensonge,la manipulation et la destruction ,!!
    Mais !! pas chez eux , !!! ailleurs dans le monde !!
    Comme les romains , ils rapatrie les richesses après la destruction et la tuerie ,!!!
    Mais ils sont là pour maintenir l'ordre mondial !!!
    Des gardiens de la justice ,quoi ??

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