Depuis quelques années, tous les cornichons que nous consommons, font plus de 7000 km avant d’atterrir dans nos assiettes. Cultivés massivement en Inde où la main d’œuvre est bon marché et ou les réglementations environnementales sont moins contraignantes, les cucurbitacées ont déserté les plaines fertiles de l’Europe. Des centaines de cultivateurs se sont retrouvés au chômage.
Les multinationales mettent aussi en danger plus de 10 000 agriculteurs Indiens qui travaillent désormais en monoculture. Une fois encore, la mondialisation a créé une aberration : et c’est carrément cornichon !...
En 2013, ils étaient encore deux producteurs de cornichons dans l’Yonne. Mais, désormais, il n’en reste plus qu’un. Florent Jeannequin est d’ailleurs le seul producteur encore en activité dans toute la France.
Aujourd’hui, pratiquement tous les cornichons vendus en France viennent de l’étranger (Inde, Pologne, Chine...), où les coûts de production sont inférieurs de près de moitié.
Il y a encore quelques années, les producteurs de l’Yonne fournissaient l’usine Amora-Maille, située à Appoigny. Mais, le géant de l’agro-alimentaire a préféré fermer son site bourguignon pour aller se fournir à bas coût à l’étranger.
Un producteur résiste encore
En Bourgogne, où la récolte vient de débuter, un producteur résiste encore. "Je suis têtu, mais je pense qu’il y a un avenir pour le cornichon haut de gamme", déclare Florent Jeannequin.
Sur son exploitation de Chemilly-sur-Yonne, à dix kilomètres d’Auxerre, la cueillette se fait à la main. Ici, pas de pesticide, ni de conservateur. La production est vendue dans les épiceries fines et la demande ne cesse d’augmenter. Florent Jeannequin est devenu le fournisseur du palais de l’Elysée et un chef étoilé vient de lui passer commande de 400 kilos de cornichons "made in Bourgogne".
Source : http://m.france3-regions.fr
boycottons les cornichons d'ailleurs c'est déguelasse, ou sinon plantez-en !
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