10 expériences psychologiques qui ont terriblement mal tourné…


Pour mieux comprendre notre société, certains scientifiques ont voulu approfondir comportements sociaux et psychologiques en tentant des expériences. Seulement, certaines d’entre elles ont vraiment très mal tourné… DGS vous dévoile le résultat de ces recherches qui sont allées beaucoup trop loin !
1. Expérience de Stanford



Philip Zimbardo est un psychologue qui décide de mener une étude poussée sur les effets de la situation carcérale en sélectionnant 24 adultes totalement sains d’esprit. Il choisit donc 12 gardiens et 12 prisonniers qu’il enferme dans une cellule pendant trois semaines entières. Philip Zimbardo impose les règles suivantes : munis d’une matraque, les gardiens ont la possibilité de rentrer chez eux après leur journée de travail tandis que les prisonniers, appelés par des numéros, se baladaient avec des chaînes. Les gardiens et les prisonniers se sont rapidement adaptés aux rôles qui leurs étaient assignés, dépassant même les limites de ce qui avait été prévu les conduisant à des situations très dangereuses et psychologiquement dommageables. À tel point qu’un tiers des gardiens ont fait preuve de comportements sadiques et que bon nombre de prisonniers ont été traumatisés émotionnellement. L’expérience a pris une telle tournure que Philip Zimbardo a dû mettre fin à son étude avant son terme.

2. The Monster Study 


Le Dr. Johnson mène une recherche sur le bégaiement en 1939. Cette dernière a pour but de prouver que le bégaiement s’atténue à l’aide de quelques exercices et qu’il n’est donc pas définitif. Pour mener à bien sa recherche, le Dr. Johnson recrute 22 enfants de 5 à 15 ans, d’un orphelinat, dont 10 avec des bégaiements. Il décide ensuite de les séparer en deux groupes distincts. Dans le premier, le docteur encourage et félicite les enfants ayant progressé. Dans le second en revanche, il les réprimande pour la moindre petite erreur commise. L’expérience a démontré que les enfants n’ayant pas eu de retours positifs avaient été sérieusement affectés et touchés psychologiquement. La qualité d’élocution s’est même aggravée considérablement. En 2007, la famille de six orphelins victimes de cette étude ont été dédommagées pour les séquelles encourues.

3. Le projet MK-ULTRA

(Voir aussi article ICI et ICI )

MK-ULTRA est un projet secret de la CIA commencé en 1951 visant à manipuler mentalement quelques personnes sur l’injection de psychotropes et d’autre substances délirantes. Des rumeurs disent que Theodore Kaczynski a été l’un des cobayes de cette expérience qui aurait perturbé sa stabilité mentale. Quatre sous-projets aurait été quant à eux axés sur des enfants.

4. L’éléphant Tsuko 


Le directeur du Lincoln Park Zoo d’Oklahoma City, Warren Thomas, a eu l’idée assez insolite d’injecter une quantité importante de LSD à un éléphant appelé Tsuko. Derrière cette idée saugrenue se cachait l’envie de voir quels effets cela provoquaient chez l’animal. Suite à ça, Tsuko est mort quelque temps après l’injection, avec des convulsions très importantes !

5. L’expérience Milgram


Suite aux catastrophes endurées pendant l’Holocauste, Stanley Milgram s’est interrogé sur l’obéissance aveugle d’une grande partie des Allemands. Prenant le prétexte de réaliser une expérience, Stanley Milgram a demandé à plusieurs personnes de poser des questions à un homme soigneusement attaché à un générateur de décharges électriques. À chaque mauvaise réponse, les personnes devaient lui envoyer des décharges. Seulement, l’homme en question était un acteur et les chocs électriques étaient bel et bien faux. En revanche, les personnes choisies pour lui infliger ses punitions n’étaient pas au courant. Le résultat de cette expérience a démontré que les cobayes ont obéi au doigt et à l’oeil aux consignes de l’expérimentateur ; quand bien même l’homme attaché hurlait et pleurait de douleur. Stanley Milgram en a conclu que les résultats étaient « inattendus et inquiétants ».

6. L’affaire Tony LaMadrid


En 1963, l’université de Californie a engagé un panel de personnes schizophrènes et leur a demandé d’arrêter leur traitement. Cette expérience devait aider les médecins à comprendre comment fonctionnait la maladie et leur permettre ainsi de mieux la traiter. Seulement, les patients ont des rechutes très graves allant jusqu’à vouloir se suicider. Ce qui fut le cas de Tony LaMadrid, six ans après le début de cette dangereuse expérience.

7. Les expériences d’Harry Harlow




Harry Harlow est un psychologue reconnu dans son milieu pour avoir mené plusieurs expériences bouleversantes et traumatisantes sur des singes dans les années 1970. Bien qu’il affirmait que celles-ci étaient purement scientifiques, elles ont tout de même souvent été contestées par les organismes de protection des animaux. Pour cause, puisque Harry Harlow avait pour habitude d’enfermer dès leur plus jeune âge des macaques dans ce qu’il appelait des « puits du désespoir ». Le but étant de voir si leur réintégration se passait normalement. Il va de soit que cela ne se passait pas comme il l’espérait puisque les singes en question devenaient complètement fous, autistes et ne communiquaient plus avec leurs compères.

8. La Troisième Vague


Cette expérience, similaire à celle de Milgram expliquée plus haut dans l’article, consistait à étudier les mécaniques sociales du fascisme lors de la Seconde Guerre mondiale. Le Professeur Ron Jones mena l’expérience sur une classe entière de lycéens. Il fonda au sein du groupe d’étudiants un mouvement idéologique mettant en avant les mérites de la discipline et de la communauté. Les étudiants se sont montrés motivés et déterminés, plus attentifs également en cours et on manifesté des signes de rejet envers ceux qui ne suivaient pas comme il se devait le mouvement instauré, ces derniers étant appelés « La Troisième Vague ». Le Professeur Ron Jones s’est vu obligé d’arrêter son expérience au bout du 4e jour voyant que cette dernière lui échappait complètement.

9. Le thérapie par aversion homosexuelle 


En 1960, l’homosexualité était décrite comme une maladie mentale. La pression sociale était si importante que certaines personnes se portaient volontaires pour participer à des cures de « guérison ». Cependant la thérapie se valait d’être horrible… Chaque personne était confronté à des images d’homosexuels qui étaient toutes associées à des chocs électriques et à des injections vomitives. Les résultats peu convaincants conduisaient certains patients jusqu’à la mort après qu’ils aient été plongés dans un profond coma.

10. Le cas de David Reimer 


David Reimer, alors seulement âgé de 8 ans, subit une pénectomie après une circoncision ratée. Le psychologue John Money conseille aux parents de l’enfant un changement de sexe. Un conseil que les parents ont très vite accepté. Ce que les parents ne savaient pas c’est que le psychologue John Money voulait faire de David Reimer un sujet d’expérimentation visant à démontrer que l’identité sexuelle n’était pas quelque chose d’inné mais de bel et bien acquis. David Reimer fut appelé Brenda. Les médecins lui ont construit un vagin et administré un traitement hormonal important. Malgré tout, Brenda se comporta comme un garçon jusqu’à ce que la vérité lui soit révélée au grand jour ! Suite à cette révélation, Brenda décida de redevenir David et subit une ablation des seins et une reconstruction du pénis. En 2004, à l’âge de 38 ans, David décida de se suicider…

AUTEUR

Source : BRAINZ vu sur http://dailygeekshow.com

Commentaires

  1. Anonyme21.6.14

    Et dire que l'on croyait qu'au cinéma ce que l'on pouvait voir était horrible. La réalité dépasse la fiction et met en lumière que le cerveau de certains "chercheurs" est complètement tordu. C'est grave et surement en train de perdurer de nos jours. Ce monde est vraiment malade !

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  2. En fait, ils ont continué les expériences des nazis. Logique car le "capital" américain a financé la WW2 et à la fin bon nombres de scientifiques nazis avaient trouvé refuge au états unis.
    "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".

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