Les autorités belges annulent le congrés de la dissidence


Cet acte de censure démontre que la démocratie n'est qu'une façade.

Quelque 400 personnes se sont réunies devant la salle «Akdeniz», située chaussée de Mons à Anderlecht, où doit se tenir ce congrès. Dans la matinée, le bourgmestre de la commune, Eric Tomas, a pris un arrêté interdisant la tenue de cet événement ainsi que toute manifestation publique de soutien ou de réprobation de cet événement en raison des risques de sécurité et de trouble de l’ordre public liés à son organisation.





Vers 15h, les policiers se sont retirés, un signe interprété par les partisans comme une victoire de l’action introduite en extrême urgence devant le Conseil d’Etat. Un quart d’heure plus tard, les autopompes sont entrées en action pour disperser le rassemblement conformément à l’arrêté communal. Quelques altercations ont eu lieu avec la police qui a été la cible de jets d’oeuf. 

Laurent Louis, qui a indiqué qu’il n’avait aucun plan B, a lui-même demandé à ses partisans de se disperser à hauteur du square Albert 1er, dans le quartier de Cureghem, et de ne pas provoquer d’incidents afin de « garder une image correcte » du mouvement.

Si le Conseil d’Etat, qui se penche sur le dossier depuis 15 heures, maintient la décision du bourgmestre d’Anderlecht, les responsables du congrès ont annoncé leur intention de diffuser des extraits des échanges initialement prévus sur leur télévision en ligne, Meta TV.

Source : http://leschroniquesderorschach.blogspot.ch     http://www.youtube.com

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