Elle s'est retirée de la vie politique. Du moins, pour un temps. En renonçant à briguer un nouveau mandat de maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), Dominique Voynet a abandonné son dernier mandat électif. Mais comme tout "retraité" de la vie politique, elle n'a pas eu besoin d'enchaîner les entretiens à Pôle emploi : une semaine après son départ de la mairie, elle a été nommée en conseil des ministres au poste d'inspectrice générale des affaires sociales. Avec, à la clé, un beau salaire : "la fourchette de rémunération d'un inspecteur général des affaires sociales est de 85 000 à 100 000 euros net annuels", a expliqué l'IGAS. Soit une reconversion à plus de 7 000 euros brut par mois (l'équivalent d'un salaire de député).
Difficile de dire le contraire. Mais ironie de l'histoire, celui qui critique à juste titre le "golden parachute" de Dominique Voynet est aussi le prototype du cumulard : entre 2012 et 2014, l'actuel président de l'Assemblée nationale, a cumulé ce poste de premier plan avec celui de conseiller général de Seine-Saint-Denis, affichant ainsi un salaire cumulé de 9 817 euros brut par mois. Et quand Bartolone a annoncé fin avril, sa démission du conseil général de Seine-Saint-Denis, ce n'est pas en raison de la fin du cumul des mandats : il est devenu, entre-temps, conseil municipal du Pré-Saint-Gervais. Dans quel but ? Il vise, à terme, la présidence du Grand Paris. Entre parachutistes, on se comprend.
Source : http://www.politique.net
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