Le maïs OGM en difficulté en Europe et aux Etats-Unis


Bloqué en France, le maïs OGM subit de lourdes pertes aux Etats-Unis.

C'est la Journée internationale des semences, mais certaines d'entre elles ne sont pas à la fête : les semences de maïs OGM.

En France, les députés ont voté l'interdiction du maïs transgénique. La loi, qui a toutes les chances d'aboutir à l'issue de la navette parlementaire, va plus loin que l'arrêté gouvernemental du mois dernier qui visait seulement le maïs Monsanto 810, le seul maïs OGM autorisé dans l'Union européenne, et que les maïsiculteurs du sud-ouest français attendaient avec impatience pour lutter contre un insecte, la pyrale.


Leur rendement en aurait été augmenté, disent-ils, et donc leurs marges, dans un contexte de plus en plus difficile pour le maïs français, très concurrencé à l'export et en France-même : pour la première fois la Bretagne a importé du maïs ukrainien, officiellement non OGM.

Aux Etats-Unis, où à l'inverse 90 % du maïs est OGM, l'un d'entre eux sème la pagaille dans la filière, parce qu'il a permis à la Chine de refuser un million de tonnes et demi de maïs américain. Il s'agit du MIR 162, qui éloigne les insectes. Depuis quatre ans qu'il a été soumis aux autorités chinoises, il n'a toujours pas reçu d'approbation définitive. Ce qui a permis à Pékin de bloquer les cargaisons de maïs américain cet hiver, sous prétexte qu'elles contenaient ne serait-ce qu'un grain de maïs MIR 162. La Chine ouvrait dans le même temps son marché au maïs brésilien et ukrainien, ce qui laisse penser que le MIR 162 n'était qu'un prétexte de Pékin pour diminuer sa dépendance au maïs des Etats-Unis.

En attendant, les grands traders américains de céréales, Cargill, ADM, ont perdu près d'un demi-milliard de dollars, et ils se retournent contre le semencier Syngenta. Le géant suisse répond que ce n'est pas au régulateur chinois de décider quelles semences vont planter les fermiers américains, mais ces derniers pourraient perdre confiance si les prix du maïs américain venaient à chuter davantage.

Source : RFI

Commentaires

  1. Anonyme18.4.14

    il serait temps de reagir, d'interdire, de boycotter, de refuser ces crimes contre l'homme et la nature purement et simplement car les degats sont dites le vous IRREVERSIBLES, et autant de BOMBES a retardement coté SANTE HUMAINE ET ANIMALE: c'est profondement choquant d'avoir laissé faire des fous dangereux tuer la nature ainsi pour simplement le profit : OGM = MORTsssssss..............................................il faut se ressaisir et comme les CHEMTRAILS refuser categoriquement ces :demences........................les RUSSES viennent d'interdire cela sur leur territoire,grand bien leur fasse..............

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  2. Anonyme18.4.14

    pas de OGM,en FRANCE, mais vous plaisantez il y en a dans le sud ouest notamment,et vous avez des filiales de MONSANTO: ex:la societé
    SYNGENTA ( de memoire ,si j'ecorche pas le nom ) du coté de GRENADE 82 et en d'autres departements de France...et faut pas oubliér que
    l' INRA en France en fait aussi.......on nous prend vraiment pour des toupies.et le probleme est effectivement tres grave.

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  3. Anonyme18.4.14

    Les produits OGM sont effectivement des bombes à retardement. Le boycott des produits Monsanto est une excellente nouvelle. Cette société pourvoyeuse de mort a déjà suffisamment fait de dégâts dans le monde avec ses produits qui tuent toute vie. Bravo, et il est temps que ces criminels payent pour toutes les exactions qu'ils nous font subir depuis des dizaines d'années. Cela va arriver un jour ou l'autre.

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  4. Anonyme20.4.14

    on veut pas leurs merdes, c'est simple,meme si le pouvoir nous l'impose on achetera pas ,on boycottera,seront obligés ces debiles de comprendre
    ç finira par pourrir avec eux : ON N'EN VEUT PAS !

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