Deux médecins sanctionnés pour leur guide sur les médicaments


Alors même que ces deux médecins n'exercent même plus, l'ordre des médecins a tout de même cru bon d'interdire de les interdire de médecine pendant 1 an dont 6 mois de sursis pour les sanctionner d'avoir publié leur livre sur les dangers des médicaments. Le message passé aux confrères qui exercent toujours est : « ne faites pas comme eux ou on vous tombera dessus également ». 

Les auteurs du "Guide des 4000 médicaments" se... par lefigaro

Cet acharnement est d'ailleurs tout sauf épisodique vu que le docteur Vercoutère a lui été interdit de médecine pour ses positions tout à fait légitimes à l'encontre de la vaccination. Voilà donc ce qu'il en coûte de ne pas s'en tenir au diktat de Big Pharma et oser délier sa langue sur les sujets qui fâchent en médecine. C'est également pour cela que tant de médecins se taisent... ou attendent leur retraite pour parler librement. Fawkes

La sanction de l'ordre des médecins d'un an d'interdiction d'exercer est surtout symbolique car aucun des deux auteurs du controversé Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux n'exerce plus.

Les Pr Philippe Even et Bernard Debré ont été sanctionnés par l'Ordre des médecins pour leur livre controversé, le Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux, dans lequel ils contestaient notamment l'usage actuel des statines et de la désensibilisation contre les allergies. Les deux médecins, qui n'exercent plus, ont été sanctionnés à « un an d'interdiction d'exercer la médecine, dont six mois avec sursis », en raison notamment de leur manque de « confraternité », a informé mardi la Chambre régionale de l'ordre des médecins d'Ile-de-France.

Publié en octobre 2012 dans le sillage du scandale du Mediator, l'ouvrage a été un succès en librairie. Présenté comme le fruit de « 7000 heures d'analyse de 20.000 références internationales », il a toutefois été rapidement attaqué par de nombreux médecins spécialistes. Pour Jean-François Bergmann, chef du service de médecine interne à l'hôpital parisien Lariboisière, « ce livre, truffé d'erreurs, ne peut pas être considéré comme un guide d'information objectif ». Qualifié d'« outrancier » par le Pr Patrice Queneau, auteur du rapport 2011 « Sécurité du médicament et pharmacovigilance » de l'Académie de médecine, il était jugé « très critiquable », par le Pr Charles Caulin, ancien président de la Commission d'autorisation de mise sur le marché. Néanmoins, plusieurs experts soulignaient aussi que l'ouvrage avait le mérite de remettre sur le devant de la scène la question du bon usage du médicament.

Environ 300 plaintes

Professeur de médecine et président de l'Institut Necker, Philippe Even a expliqué qu'il entendait s'attaquer à une industrie pharmaceutique « qui ne se préoccupe pas de santé publique ». Ce livre a le mérite de « donner un coup de pied dans la termitière », alors que chaque année en France, la « mauvaise utilisation de médicaments » provoque la mort de 20.000 personnes et fait gaspiller 15 milliards d'euros, s'était pour sa part défendu le Pr Debré, urologue et député UMP.

À l'appel de la Fédération française d'allergologie (FFAL), près de 300 médecins avait porté plainte auprès du Conseil de l'ordre pour les pages du guide consacrées à la désensibilisation, dénoncée par les Pr Even et Debré comme étant « ni fondée, ni efficace, ni sans danger ». La mobilisation des allergologues, qualifiés par les auteurs de « gourous », a atteint dans cette affaire une ampleur rarissime, confiait l'ordre des médecins d'Ile-de-France au Figaro en mai.

Les cardiologues ont également attaqué l'ouvrage pour son « absurde remise en cause » des médicaments anti-cholestérol, en premier lieu les statines. Le guide affirmait notamment :
« Les statines sont distribués au robinet par les cardiologues et les généralistes à presque tous les hommes et femmes de plus de 50 ans ».

Motifs déontologiques

L'ordre des médecins de la ville de Paris s'était lui-même autosaisi pour des motifs déontologiques. Le code de la déontologie médicale énonce des principes assez larges tels que « Tout médecin doit s'abstenir, même en dehors de l'exercice de sa profession, de tout acte de nature à déconsidérer celle-ci » (article 31) ou « Les médecins doivent entretenir entre eux des rapports de bonne confraternité » (article 56).

Selon Europe-1, l'Ordre des médecins a insisté dans la motivation de sa sanction sur le fait qu'il convient « d'éviter de mettre en cause la compétence et l'honnêteté de médecins, notamment allergologues et cardiologues » et a « reproché aux deux auteurs leur manque de confraternité ». Bernard Debré et Philippe Even ont annoncé leur intention de faire appel.
« Nous somme tous les deux à la retraite, cela ne rime à rien. Au point de vue moral, c'est une honte »


, a déclaré Bernard Debré, dénonçant un « déni de la liberté de parole ». Les laboratoires Servier, visés à plusieurs reprises dans le livre, ont pour leur part été déboutés d'une action en justice pour insulte et diffamation, par le tribunal de grande instance de Paris en juin.

Source : le-veilleur.com

Commentaires

  1. Anonyme23.3.14

    donc cs livres sont a acheter car porteurs de verités,n'en deplaise aux labos/pharma,tueurs et leur complices criminels de l'ordre des medecins

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