Va-t-on bientôt pouvoir goûter les aliments apparaissant sur nos écrans ?



Les émissions de cuisine à la télévision pourraient bientôt prendre une nouvelle saveur. Le site NewScientist lève le voile sur les travaux d'une équipe de chercheurs de l'université nationale de Singapour, qui a mis au point un simulateur permettant de recréer virtuellement le goût des aliments et des boissons. Un gâteau apparaît sur votre écran ? Saisissez-vous de l'appareil (pour l'instant encore un peu encombrant), placez-le sur votre langue, et laissez-vous surprendre.


Grâce à ses électrodes en argent, le dispositif, une fois en contact avec les récepteurs gustatifs du bout de la langue, arrive à recréer artificiellement les quatre principales saveurs : sucré, salé, acide, amer ainsi que l'umami des Japonais (très présent dans la sauce soja ou la soupe miso).

Techniquement, les récepteurs gustatifs sont trompés par un courant alternatif et de légers changements de température. "Nous avons découvert que la stimulation électrique et thermique non invasive du bout de la langue générait avec succès les sensations gustatives primaires", tente d'expliquer l'un des membres de l'équipe de recherche. Ou plutôt, regardez cette démonstration publiée sur le site NewScientist :


Les déclinaisons d'usage sont multiples, allant des émissions de télé consacrées à la cuisine, aux jeux vidéo, avec un système de récompense s'appuyant sur le goût : amer pour un score bas, sucré pour les gagnants.

Mais les ambitions de l'équipe de chercheurs, menée par un ingénieur électricien et informatique, Nimesha Ranasinghe, ne s'arrêtent pas là. Les vertus de cette invention de réalité augmentée pourrait aussi faire ses preuves dans le monde de la médecine, notamment pour les personnes atteintes de diabète ou d'un cancer. "Les personnes souffrant de diabète pourraient être capables d'utiliser ce simulateur de goût pour recréer des sensations sucrées sans pour autant affecter leur niveau de sucre dans le sang", explique le chercheur sri-lankais. Les patients atteints d'un cancer pourraient par exemple l'utiliser pour améliorer un sens du goût diminué lors des sessions de chimiothérapie.


Pour aller encore plus loin, les chercheurs de l'université de Singapour disent vouloir travailler sur les autres composantes de l'expérience gustative : l'odeur et la texture. Ils travaillent notamment à un projet de sucette numérique, qui produirait une sensation de sucre... mais sans sucre.

Commentaires

  1. Anonyme28.11.13

    Bravo, un autre progrès de bon gout:
    La « Tata Motors », un véhicule qui est propulsé avec un moteur à air, oui seulement avec l’air qui nous entoure.
    http://energie-ecologique.com/?s=tata
    Tata Motors produit La voiture à air comprimé, développée par l’ex-ingénieur de Formule 1 Guy Nègre de MDI basée au Luxembourg, utilise l’air comprimé pour pousser les pistons de son moteur et faire avancer la voiture. Les constructeurs français ont, bien sûr, refusé de la produire, laissant aux Indiens cette opportunité. On ne se refait pas !
    La voiture à air comprimé, appelée «Mini CAT» pourrait coûter autour de … 5 225 EUR
    La Mini CAT qui est un simple véhicule urbain léger, …

    http://energie-ecologique.com/?s=tata

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