La BD très glauque signée…Yves Saint Laurent



(Pour faire suite à l'article Le mariage homosexuel est d'origine maçonnique)

On dirait un album pour enfants tel qu’il en existe des milliers. Sans y prendre garde, un parent trop pressé pourrait l’acheter, pour faire un cadeau. Ce serait une bien mauvaise idée…


Rééditée en 2010, en vente actuellement dans les grandes enseignes, « La vilaine Lulu » n’est pas tout à fait un livre comme les autres. C’est pédophile, c’est satanique… et c’est signé Yves Saint Laurent. Vieux projet du styliste, « La vilaine Lulu » était sorti pour la première fois en 1967. Une époque où certaines élites ne cachaient plus leurs fantasmes, où toutes les folies sodomisaient l’Occident avachi.

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La vilaine Lulu, BD de Yves StLaurent... par LaVacheMulticolore

La BD relate les aventures sordides d’une gamine qui n’hésite pas à ligoter et à brûler sa rivale en amour. À se branler, à foutre le feu, à jouir de sacrifices humains en l’honneur de Vénus. Au fil des pages, on hallucine. Pas d’autre mot. C’est un enfer qui pue le cramé, un enfer qui colle comme du sperme tiède. Lulu empoisonne le pape ou les bébés, se défonce au LSD, lit des bouquins porno…

Le dessin très naïf ne masque pas longtemps l’étendue des dégâts. La petite fille nous présente d’emblée son entrejambe avant de préciser « qu’elle aime faire de vilains gestes ». Au cas où on n’aurait pas compris, Yves Saint Laurent la dessine un peu plus loin se masturbant avec un rat. Elle a aussi un drôle de rapport avec le feu : un jour, elle a envie de « jouer au Bazar de la Charité » et invite ses copines dans une cabane remplie de jouets. Une fois toutes ses amies enfermées, elle y met le feu. À mourir de rire, non ?

D’aucuns y voient une pure provocation, d’autres un manuel carrément satanique.
Mais c’est inquiétant, surtout quand YSL précise en introduction que « toute ressemblance avec des personnes qui existent ou qui ont existé est parfaitement voulue. Toutes ces aventures ont été tirées de faits réels. »

Impression désagréable, quand « La vilaine Lulu » fait la sortie des écoles pour enlever des fillettes. Ces dernières sont envoyées très loin, chez l’émir Abdul ! Une traite des blanches pour laquelle notre « héroïne » est récompensée par… le ministre de l’Éducation nationale !(QUI DONC)  Bizarre. Est-ce réservé aux initiés ?

Que cette œuvre — signée d’une star mondiale de la mode, amant de Pierre Bergé, lui-même très influent et grand financier de la gauche morale — ne fasse pas plus parler de nos jours est vraiment un mystère. Si on découvrait qu’un proche de Le Pen avait dessiné une telle BD… Là, c’est silence radio. Sans doute parce que cela nous en dirait trop sur cette aristocratie no limit. Et qu’après, il faudrait poursuivre l’enquête. Et que ce qu’on trouverait ne serait peut-être pas joli, joli…

Il n’est pas ici question de demander l’interdiction de l’ouvrage, sinon, nous n’aurions rien à faire sur Boulevard Voltaire. Il s’agit simplement d’avertir ceux qui veulent entendre. Les élites qui dirigent nos vies ont, sinon d’étranges mœurs, de curieuses passions. Il faut au moins que vous le sachiez…

Et puis le papa de Lulu aime bien la représenter dénudée, ici en odalisque, là au Café de Flore, debout sur les tables, jupe relevée, là encore alanguie sur un coussin… Le couturier n’hésite pas à exhiber les frasques et « le tralulu » de sa “fille” à la télévision pour exciter des foules libidineuses et provoquer le suicide d’épouses abandonnées.

C’est encouragé par Françoise Sagan qu’Yves Saint Laurent décidera de faire publier cette BD “hors normes”, mais que l’on trouvera parfois dans les rayons jeunesse de grandes enseignes. Une jeunesse à laquelle la vilaine Lulu et son papa n’épargnent rien : tortures, enfermements, assassinats. Les familles sont brisées, les professeurs harcelés…

Des fantasmes exprimés avec une candeur et une naïveté d’autant plus dérangeantes qu’un préambule, signé de la main de l’auteur, l’affirme : « Toute ressemblance avec des personnes qui existent ou qui ont existé est parfaitement voulue. Toutes ces aventures ont été tirées de faits réels. » Aujourd’hui, le seul à pouvoir commenter ces “faits réels”, c’est Pierre Bergé.



Source : bvoltaire.fr

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