Roms : Les juteuses subventions du lobby associatif



Loin d’être une communauté soumise à la vindicte de Français xénophobes, les Roms sont soutenus par de puissants lobbys. Le collectif Romeurope compte par exemple une quarantaine d’associations financées par l’argent public. Sans viser à l’exhaustivité, un rapide florilège de leurs subventions suffit à donner le vertige.

Cette manne d’argent public n’est pas toujours bien gérée. Selon nos informations, après SOS Racisme, France terre d’asile est dans le collimateur de l’Inspection générale de l’administration (IGA), qui rendra un rapport d’ici au 30 octobre.


En 2011, derniers chiffres disponibles, la Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les tsiganes et les gens du voyage (Fnasat) a reçu 328.930 euros pour la “prévention de l’exclusion”, d’après le Jaune des associations, une annexe du projet de loi de finances détaillant l’effort de l’État en faveur du secteur associatif. On relève un total de 153.536 euros versés à la Cimade pour un “projet régional de défense des migrants” et un programme assez flou de “préparation à la sortie” (sic).

La Ligue des droits de l’homme a reçu 40.000 euros pour “le débat citoyen, la défense des droits et la lutte contre les discriminations”. L’association parisienne Hors la rue, spécialisée dans la prise en charge de mineurs délinquants “essentiellement d’origine roumaine”, a perçu 20.000 euros.

Hors de Romeurope, l’Association pour l’aide à la scolarisation des enfants tsiganes et autres jeunes en difficulté (Aset) n’a reçu que 2.000 euros. Mais il est impossible, au niveau national, de dénombrer la multitude d’associations spécialisées dans la défense des Roms bénéficiant de subventions.

Ces associations réclament notamment des aides à chaque échelon des collectivités publiques: communes, départements, régions. En 2012, le conseil régional d’Île-de-France s’est ainsi fendu d’un chèque de 10.380 euros pour Romeurope.

La Cimade a perçu 58.698 euros, l’Association familiale des gens du voyage, 8.500, et Uravif, 25.500. En province, la région Nord Pas-de- Calais a versé 53.375 euros à Areas, gens du voyage et Roms migrants. Un exemple entre mille.


Les responsables du collectif Romeurope arrivent à Matignon, en août 2012, pour y rencontrer Jean-Marc Ayrault (au centre, Laurent El Ghozi). Influence. Photo © SIPA

Laurent El Ghozi, cofondateur du collectif Romeurope, fait figure de sage avec sa barbe blanche et sa voix mesurée. Son discours n’en est pas moins caricatural. Pour celui qui se flatte d’être à l’origine de la circulaire Valls d’août 2012

« les Roms forment la population la plus discriminée de toutes, dans tous les pays d’Europe et de tous les temps […]. Alors qu’ils sont inoffensifs ».

[...] El Ghozi brandit un petit livre rouge édité par le collectif Romeurope et intitulé “Ceux qu’on appelle les Roms“, luttons contre les idées reçues : « Il faut lire ce petit fascicule, tout est dit sur les discriminations dont sont victimes les Roms », affirme-t-il.

Financée par le conseil régional d’Île-de-France, cette brochure se révèle en fait un outil de propagande qualifiant toute critique de “préjugé” et passant sous silence tous les aspects indéfendables liés à l’implantation des Roms sur le territoire français.

Si les questions de logement, d’éducation ou de santé sont traitées en détail et de manière résolument positive, pas un mot, par exemple, sur l’exploitation de mineurs contraints par des voyous à la mendicité, voire au vol et à la prostitution. Les tsiganes sont exclusivement présentés comme « les boucs émissaires d’une politique sécuritaire ».

En réalité, loin d’être une communauté soumise à la vindicte de Français xénophobes, les Roms sont soutenus par de puissants lobbys. Le collectif Romeurope compte une quarantaine d’associations financées par l’argent public. Sans viser à l’exhaustivité, un rapide florilège de leurs subventions suffit à donner le vertige.

En 2011, derniers chiffres disponibles, la Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les tsiganes et les gens du voyage (Fnasat) a reçu 328 930 euros pour la “prévention de l’exclusion”, d’après le Jaune des associations, une annexe du projet de loi de finances détaillant l’effort de l’État en faveur du secteur associatif. On relève un total de 153 536 euros versés à la Cimade pour un “projet régional de défense des migrants” et un programme assez flou de “préparation à la sortie” (sic). La Ligue des droits de l’homme a reçu 40 000 euros pour “le débat citoyen, la défense des droits et la lutte contre les discriminations”. L’association parisienne Hors la rue, spécialisée dans la prise en charge de mineurs délinquants “essentiellement d’origine roumaine”, a perçu 20 000 euros.

Hors de Romeurope, l’Association pour l’aide à la scolarisation des enfants tsiganes et autres jeunes en difficulté (Aset) n’a reçu que 2 000 euros. Mais il est impossible, au niveau national, de dénombrer la multitude d’associations spécialisées dans la défense des Roms bénéficiant de subventions.

Ces associations réclament notamment des aides à chaque échelon des collectivités publiques : communes, départements, régions. En 2012, le conseil régional d’Île-de-France s’est ainsi fendu d’un chèque de 10 380 euros pour Romeurope. La Cimade a perçu 58 698 euros, l’Association familiale des gens du voyage, 8 500, et Uravif, 25 500. En province, la région Nord Pas-de- Calais a versé 53 375 euros à Areas, gens du voyage et Roms migrants. Un exemple entre mille.

Cette manne d’argent public n’est pas toujours bien gérée. Selon nos informations, après SOS Racisme, France terre d’asile est dans le collimateur de l’Inspection générale de l’administration (IGA), qui rendra un rapport d’ici au 30 octobre.

Pas de quoi gêner ces groupes de pression qui se sont mobilisés dans l’affaire Leonarda.


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