Les rebelles syriens détenaient un arsenal suffisant pour détruire un pays


Alors que Washington osait confirmer l'utilisation d'armes chimiques par l'armée régulière syrienne sans la moindre preuve, en voilà cette fois qui incriminent clairement les rebelles. Vladimir poutine déclarait déjà il y a deux semaines: "« Moscou dispose d’informations selon lesquelles il existe en Irak, une usine de fabrication d'armes chimiques destinées à l'opposition syrienne. 

Nous disposons d'informations au sujet de l'arrestation de dissidents syriens en Turquie qui avaient en leur possession des armes chimiques. Nous avons consulté des rapports concernant l'existence d'une usine de fabrication de produits chimiques [en Irak, ndlr] destinées à l'opposition syrienne, ces rapports doivent être pris au sérieux. ». Voici maintenant de quoi prouver ces allégations:


RT:
"Dans la ville syrienne de Banias ont été saisis des produits chimiques dangereux appartenant aux forces de l'opposition. Selon l'ambassadeur syrien à l'ONU, Bachar Jaafari, l'arsenal suffirait à détruire une ville ou un pays entier.

«Les autorités syriennes ont trouvés dans la ville de Banias 281 barils de produits chimiques dangereux», a déclaré Jaafari, soulignant que le repère était gardé par des "groupes terroristes armés".



Parmi les substances se trouvaient du polyéthylèneglycol, du mono éthylène glycol, de la monoéthanolamine, de la diéthanolamine et de la triéthanolamine. Actuellement, les autorités syriennes procèdent à des recherches sur l'origine de ces produits dangereux.

Jaafari a demandé au représentant du Secrétaire général des Nations Unies pour les affaires de désarmement, Angela Kane, et Sellström Åke professeur suédois, qui dirige une équipe de recherche d'attaques chimiques présumés en Syrie, de se rendre en Syrie pour constater les faits.


"Cette invitation confirme la transparence du gouvernement syrien et son engagement à coopérer avec les Nations Unies dans la recherche de la vérité sur les allégations d'emploi d'armes chimiques» dans le pays, a déclaré M. Jaafari.

Le diplomate a également souligné que le gouvernement syrien était justement à l'origine de la demande adressée à l'ONU afin d'enquêter sur l'utilisation possible d'armes chimiques dans la ville de Khan al-Assal, près de la ville syrienne d'Alep. Ensuite, des experts et des responsables militaires ont déclaré que la substance chimique, probablement sarin, a été utilisé dans l'attentat du 19 Mars qui a tué 30 personnes."



Aussi, Jaafari a rappelé qu'à la fin du mois de mai, la police turque a arrêté 12 membres de l'opposition syrienne appartenant au front Al Nusra (une partie de l'insurrection en Syrie qui est lié à Al-Qaïda) pour possession présumée d'armes chimiques (gaz sarin, plus précisément).

Selon un communiqué publié lundi par le service de presse de l'ONU, le Secrétaire général Ban Ki-moon, à son tour, «accueillit favorablement l'offre du gouvernement de la Syrie de poursuivre les discussions sur une mission de l'ONU afin d'enquêter sur les plaintes à propos de l'utilisation d'armes chimiques "en territoire syrien, bien que l'équipe d'inspection dirigée par Sellström Åke, refuse d'entrer dans le pays en raison de certaines divergences entre les parties."

Source : fawkes-news

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