De l’uranium déversé dans les champs


Des tonnes d’uranium sont déversés chaque année dans les champs, sans que les consommateurs et les agriculteurs ne soient au courant. C’est ce que révèle le documentaire d’Arte « Vers une famine planétaire – L’épuisement du phosphore ».

Le phosphate, la forme minérale du phosphore, est l’ingrédient essentiel de tous les engrais. Utilisé de manière intensive depuis les années 1950, il a permis l’envolée des rendements agricoles.
Mais aujourd’hui, le monde s’achemine vers un pic de consommation, comparable à celui de l’exploitation des hydrocarbures. Si le phosphate venait à manquer, les prix alimentaires exploseraient, et avec eux le nombre d’affamés.


Bien qu’il ne puisse être remplacé par aucun produit de synthèse, le phosphate est gaspillé. Peu coûteux, ses dérivés sont employés comme additifs alimentaires ou dans des produits d’hygiène. Faut-il interdire cette pratique ?

Les agriculteurs le répandent souvent en trop grandes quantités, polluant les sols et les eaux, comme en témoigne la prolifération des algues vertes. Les scientifiques réfléchissent par ailleurs à des méthodes de récupération, comme le retraitement de l’urine ou des eaux usées. Des mines marocaines à l’Inra de Montpellier en passant par les usines de la Ruhr, découverte des différentes pistes pour une gestion plus durable des ressources en phosphore.


Le documentaire d’Arte – « Vers une famine planétaire – L’épuisement du phosphore »

Sources : Arte / Le Journal du Siècle

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