Il n'y a pas de plan B pour empêcher l'effondrement des marchés en cas de sortie d'un pays de la zone euro'

Il n'y a pas de plan B pour empêcher l'effondrement des marchés en cas de sortie d'un pays de la zone euro'


 « Il n’y a pas de plan B ». Cette déclaration, c’est celle que Mario Draghi, le président de la Banque Centrale Européenne (BCE), a adressée à Scott Solano

, un journaliste de l’agence de presse allemande DPA, lors de la conférence de presse de la BCE. Avant de se rendre à cette conférence, Solano avait demandé au site américain financier Zero Hedge quelles étaient les questions que les lecteurs du site, des Américains pour la plus grande part, auraient souhaité poser au patron de la BCE. 


Il lui a donc demandé ce qui se passerait si la situation se détériorait davantage en Espagne ou en Grèce, et si l’un de ces pays était contraint de quitter la zone euro, s’il existait un plan pour éviter l’effondrement des marchés.

« Ces questions sont formulées par des personnes qui sous-estiment grandement ce que l’euro signifie pour les Européens, pour la zone euro. Ils sous-estiment grandement la somme de capital politique qui a été investie dans l’euro. Et donc, ils continuent de se poser des questions du type « et qu’est-ce qui se passerait si… ». Si l’euro se disloque, et si un pays quitte la zone euro, ce n’est pas comme une porte coulissante. C’est une chose très importante. C’est un projet dans l’Union Européenne.

 C’est pour cela que vous mettez les gens comme moi dans l’embarras lorsque vous leur demandez « Qu’est ce qui se passerait si… ». Deuxièmement, je pense que la BCE a montré sa détermination à lutter contre tout risque de redénomination. Et l’OMT [Outright Monetary Transactions, le rachat par la BCE des obligations des pays de la zone euro qui connaissent des difficultés à se financer] avec ses règles précises et en agissant dans le cadre de son mandat, a été créé dans ce but. », a expliqué Draghi.

Source : express.be

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