George Soros veut la fin de l'euro


George Soros veut la fin de l'euro


Georges Soros déclare que l’Allemagne doit accepter la monétisation ou sortir de l’euro...

« L’Allemagne a le choix entre les euro-bonds et quitter la zone euro », c'est par ces mots que George Soros s'est invité dans la campagne électorale allemande lors d'une sévère leçon d'économie à l'adresse de l'Allemagne d'Angela Merkel.


J’avais d’ailleurs écrit déjà à plusieurs reprises sur ce sujet, notamment un papier intitulé « Messieurs les allemands sortez les premiers ». Car oui Georges Soros a raison.

L’une des solutions à cette crise est monétaire. Il faut soit plus d’Europe, soit moins d’Europe. Si l’Allemagne n’est pas prête à participer et disons-le à payer pour les autres, en tout cas en partie, cette crise sera insoluble et l’Europe périra dans la dépression économique qui a déjà commencé.

Les choses devraient enfin s’accélérer dès la fin septembre après les élections en Allemagne tant les mécanismes européens de stabilité et de sauvetage sont à bout de souffle et ne fonctionnent tout simplement pas.

Je maintiens que la sortie de l’Allemagne de l’euro serait la solution économiquement la plus élégante mais surtout la plus efficace tant une austérité violente n’est pas la solution pour redresser les économies du sud de l’Europe dont la France.

Je vous conseille la lecture intégrale de l’article de la Tribune qui revient très longuement sur les propos tenus par Geroges Soros dont l’avis ne doit pas être pris à la légère. Oui l’Euro va rapidement être reconfiguré. Rassurez-vous. Il n’éclatera pas (c’est négatif). Il évoluera, ou sera reconfiguré, ou tout autre terme qui semblera plus positif en terme de communication.

Bruxelles inquiète pour l'Espagne et la Slovénie

Autre signal d’alarme, la Commission européenne s'est vivement inquiétée de la situation économique en Espagne et en Slovénie et a demandé à ces deux pays de la zone euro de lui soumettre rapidement un programme de mesures cherchant à corriger ces déséquilibres jugés excessifs.

Lorsque l’on dit que la Slovénie est sans doute la prochaine Chypre on ne se trompe sans doute pas de beaucoup, le problème c’est que les prétendants ne manquent pas. L’Espagne s’enfonce également dans un naufrage économique dont on peine ici à prendre la mesure réelle, à tort d’ailleurs car, ce qui se passe en Espagne préfigure, si rien ne change, ce qui va se passer en France en 2014.

Il ne faut pas oublier non plus que lorsque la Commission européenne s’inquiète, vous avez toutes les raisons d’avoir très peur. Le moment où nous devrons prendre nos pertes s’approche. Pensez à mettre à l’abri une partie au moins de votre patrimoine et à vous préparer à des moments particulièrement difficiles.

Selon le spiegel allemand, la Grèce va devoir rapidement faire comme à Chypre : vider les comptes en banque des gens.

Après la suspension d’un projet de fusion entre la Banque Nationale de Grèce et l’Eurobank, en raison de problèmes de capitalisation et de l’opposition des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce, le magazine allemand Spiegel a dit qu’il croit que le gouvernement grec envisage de confisquer une partie des dépôts dans les banques comme cela s’est produit sur Chypre .

Selon le magazine le gouvernement grec est arrivé au bout du bout de la politique d’austérité et ne peut plus aller plus loin. Dès lors, il ne reste plus que la solution de la ponction sur les comptes bancaires.

Les allemands ne souhaitent pas sauver une fois de plus la Grèce.

Chypre était bien un test, un laboratoire et un précédent.

Si la Grèce procède à une saisie sur les comptes, c’est un bankrun qui aura lieu en Europe car plus aucune confiance ne pourra être accordée par les peuples à leur système bancaire.

Alors nous aurons sans doute bientôt un autre hold-up en Europe.

La seule question qui subsiste est de savoir quand.

Encore une fois, soit plus d’Europe et les allemands devront payer pour les autres, soit les allemands ne paient pas (ce que l’on ne peut pas leur reprocher) et dans ce cas il faudra moins d’Europe.

Nous arrivons au bout de 5 ans de crise soit environ 2 000 jours à l’heure des choix. Des vrais choix et nous ne pourrons pas y échapper. C’est pour cela qu’une pression très forte est mise sur François Hollande par les « médias » au sens large, car même si peu vous le disent publiquement, tout le monde connait désormais parfaitement la gravité de la situation.

Quant aux petits patrimoines de vos « zélus » ils sont certainement révélateurs de la préparation de chacun d’eux pour essayer de mettre à l’abri ce qu’ils peuvent encore protéger. Alors pour une fois, et je le dis sérieusement, faites comme eux. Pas d’assurance-vie et comptes en Suisse. Pour les pièces d’or vous savez vers qui vous tourner.

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