L'Iran rejoint l'AIIB en tant que membre fondateur, après l'accord sur le nucléaire


La demande de Téhéran a été soutenue vendredi 3 avril par les membres fondateurs existants, dont la Grande-Bretagne, la France, l'Inde et l'Italie. Cette adhésion fait suite à la signature d'un accord-cadre conclu sur le programme nucléaire iranien.

L'Iran a été accepté comme membre fondateur de la nouvelle Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (AIIB) lancée par la Chine, a rapporté mardi 7 avril l'agence de presse officielle Chine nouvelle.

La demande de Téhéran a été soutenue vendredi 3 avril par les membres fondateurs existants, dont la Grande-Bretagne, la France, l'Inde et l'Italie, a déclaré le ministre chinois des Finances dans un communiqué publié sur son site internet. La demande des Émirats arabes unis a également été approuvée. L'objectif de l'AIIB est de financer des projets d'infrastructures dans la région asiatique.
Aucune candidature n'avait été annoncée

L'adhésion de l'Iran -dont la candidature n'avait pas été précédemment annoncée- intervient immédiatement après un accord-cadre conclu sur son programme nucléaire avec les grandes puissances dont la Chine.

Une cinquantaine d'Etats se sont portés candidats pour rejoindre la nouvelle banque de développement initiée par la Chine, dont Taïwan. Le succès de ce projet a pris de court les États-Unis qui avaient bataillé contre cette nouvelle institution.


La première puissance mondiale voit en effet  d'un mauvais œil l'ombre que l'AIIB pourrait faire à la Banque mondiale, traditionnellement dirigée par un Américain et à la Banque asiatique de développement (BAD), qui a toujours un Japonais à sa tête.

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