France : Quand l'état s'en prend a une petite vieille retraitée qui aide les enfants handicapés


Honteux ! Notre état, dans sa quête incessante de nous vider les poches, en arrive a des extrémités tout aussi révoltantes que nauséabondes. C'est aujourd'hui une sympathique vieille dame âgée de 76 ans et à la retraite, surnommée affectueusement « Mamie loto » par les enfants, que l'administration fiscale a décidé de détruire. Son erreur ? Avoir voulu aider des enfants malades et handicapés !!!



Seuls la voix du nord et europe1 ont relayé cette information. J'en fais appel à vous et à votre bon sens humanitaire pour la relayer le plus possible afin que ce scandale éclate et que cette situation puisse évoluer favorablement pour cette dame au grand coeur. Le veilleur

Yvette Bert (ou Berthe selon europe1), une Audomaroise de 76 ans, sera jugée par le tribunal correctionnel d'Arras le 3 juillet pour « organisation de loterie prohibée ». La justice et les douanes lui reprochent d'avoir organisé 169 lotos à Frévent puis à Saint-Omer entre le 1er mars 2009 et le 20 mai 2013. Des lotos ayant engendré 464.753 € de recette. Elle plaide sa bonne foi.

Qui est vraiment Yvette Bert ? Une retraitée philanthrope qui vit modestement au troisième étage du foyer des personnes âgées de la place Perpignan à Saint-Omer, ou une tenancière de « maisons de jeux de hasard », comme lui reproche la justice ?

L'Arquoise, aujourd'hui domiciliée à Saint-Omer, sera jugée par le tribunal correctionnel d'Arras, le 3 juillet, pour « organisation de loteries prohibées ». Il s'agit en fait de 169 lotos organisés par une association d'abord à Frévent puis à Saint-Omer entre le 1er mars 2009 et le 22 mai 2013, d'après le rapport dressé par les douanes.

Des fonds pour les enfants malades, les handicapés...

Des faits qu'Yvette Bert ne conteste pas du tout, bien au contraire.

« Tout a commencé en 2006. À cette époque, mon petit-fils et moi étions engagés dans une association qui collectait des bouchons pour financer l'achat de matériel pour une enfant handicapée. Mon petit-fils, alors âgé de 18 ans, m'a dit : Pourquoi se mobiliser pour une seule enfant alors qu'il y en a beaucoup qui souffrent ? Nous avons donc créé une association dont l'objectif était d'organiser des manifestations pour récolter de l'argent pour les enfants malades, les handicapés, les familles victimes de sinistres... »

, raconte la retraitée. Le petit-fils est bombardé président, avant qu'Yvette Bert n'assume cette fonction. L'association s'appelle d'abord Enfance et espoir. « Une autre association portait déjà ce nom, on a dû changer pour Ensemble pour l'espoir. » À l'époque, Yvette Bert habitait Frévent. C'est là que les lotos ont commencé (voilà pourquoi le procès se déroulera à Arras). Ils ont continué quand elle a emménagé à Saint-Omer.

On lui réclame 88.307 euros !

Aujourd'hui, la retraitée s'interroge :
« Pourquoi ne m'a-t-on pas mise en garde quand j'ai déposé les statuts de l'association à la sous-préfecture ? L'objet y était spécifié en toutes lettres ? »

Au final, l'enquête des douanes a retenu 169 lotos organisés par l'association pour une recette brute estimée à 464.753 €. L'administration fiscale réclame 88.307 € à Yvette Bert au titre des taxes sur les spectacles et maisons de jeux.
« Les douaniers n'ont retenu que les recettes, en ne retirant pas tous les frais, notamment les locations de salles et tous les dons que notre association a effectué grâce à l'argent des lotos. »

Des dons que la mise en cause n'est pas en mesure de chiffrer aujourd'hui :
« La gendarmerie a saisi mes livres de comptes (...) Je n'aurai jamais cru en arriver là alors que je pensais faire le bien »

, a déclaré Yvette Bert sur le procès-verbal dressé par la douane. C'est sa ligne de défense. Reste à savoir si elle sera entendue par la justice.

« Les loteries sont en principe interdites »

L'inspecteur principal Arnaud Delmulle, chef du pôle action économique de la direction des douanes de Dunkerque, explique ce que dit la loi à propos de l'organisation des lotos : « Les loteries sont, par principe, interdites ». Les jeux d'argent sont réservés à la Française des jeux. Il existe des exceptions. Il s'agit des loteries exclusivement destinées à des actes de bienfaisance, à l'encouragement des arts et au financement d'activités sportives à but non lucratif.

Autre exception : les lotos traditionnels, à condition qu'ils soient organisés dans un cercle restreint, en général dans le cadre associatif. La mise maximum doit être de 20 €. Les lots peuvent être des bons d'achats, non remboursables, mais en aucun cas des sommes d'argent. À noter que la valeur des bons d'achat n'est plus limitée.

En revanche, les loteries sont absolument interdites dès l'instant où elles sont proposées au public, que ce dernier peut en espérer un gain, que le hasard intervienne dans le résultat et que jouer à cette loterie implique une participation financière.

Par Hervé Vaughan - lavoixdunord

Un autre article d'europe1 nous délivre d'autres détails, selon eux, ce n'est plus 88.307 euros, mais 265.000 euros que l'administration fiscale réclame ! L'inflation sans doute ?

Mamie loto

Chez elle, on l'appelle « Mamie Loto ». Yvette Bert, septuagénaire de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, doit comparaître le 3 juillet prochain devant le tribunal correctionnel d'Arras. Elle risque trois ans de prison. Sa faute ? Via son association « Ensemble pour l'espoir », elle a organisé 169 loteries en quatre ans, en outrepassant le monopole de la Française des Jeux. Aujourd'hui, la vieille dame est anéantie, car qu'elle risque aussi de devoir payer 265.000 euros pour « organisation de loterie prohibée ». En pleurs, elle témoigne au micro d'Europe 1.

« C'était au profit de tout ce que je pouvais »
« Les lotos, je les faisais une fois par semaine, chaque dimanche. C'était au profit de tout ce que je pouvais : des enfants malades, des personnes âgées, pour la mucoviscidose aussi, j'ai donné beaucoup », raconte aujourd'hui Yvette. « J'attendais qu'il y ait une certaine somme pour redistribuer les bénéfices, par exemple 5.000 euros pour la mucoviscidose », poursuit-elle.

« Je n'ai pas de voiture, je n'ai pas de maison, j'ai rien »

Ignorait-elle le caractère illégal de son entreprise ?
« Je ne savais pas. Pour moi, les lotos, c'était pour donner », assure-t-elle, avant d'ajouter, effarée : « ils pourraient me réclamer 265.000 euros ».

Une somme dont Yvette assure ne pas pouvoir s'acquitter.
« J'ai 620 euros de retraite et je paye un loyer de 220 euros. Je n'ai pas de voiture, je n'ai pas de maison, j'ai rien. C'est une catastrophe »

, confie Yvette, en sanglot.
« Je ne comprends pas, ce n'est pas juste. J'ai aidé des gens qui sont dans le besoin, il y a beaucoup de monde qui est dans le malheur. Et là-dessus, je vais encore payer une amende ? Vous trouvez ça juste ? »

, interroge Yvette qui assure que pour elle, aujourd'hui,
« le plus difficile est [qu'elle] ne peu(t) plus aider les gens ».


 • europe1.fr

Commentaires

  1. Anonyme7.6.14

    avec des stupidités aussi enormes que ça,on en voit d'autres ailleurs je me fait du soucis pour ces fonctionnaires zélés....faut soutenir cette grande
    femme !

    RépondreSupprimer
  2. Lilah9.6.14

    Puisque aucun député et homme politique n'a estimé bon de voler spontanément à son secours et que c'est leur rôle de représenter les citoyens et de les aider, je propose que l'Etat rappelle à l'ordre ces chers représentants, en particulier les européens, - Vous savez ceux qui ont les idées larges et je ne parle pas du porte-monnaie- en leur demandant de participer au sauvetage financier de cette mamie.Eux qui en plein la bouche de notre bonheur, qu'ils nous montrent enfin à quel point ils nous aiment et ce qu'ils sont capables de faire pour nous ....

    RépondreSupprimer
  3. Celle qui avait été surnommée "mamie Yvette" ou mamie Loto" et vivait dans une résidence pour personnes âgées à Saint-Omer, était dépressive et souffrait de problèmes de santé. "Elle est morte un an jour pour jour après avoir tenté de se suicider, c'est l'ironie du sort", a souligné son avocate.

    Mme Bert avait fait appel de sa condamnation prononcée le 6 novembre par le tribunal correctionnel d'Arras.http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/yvette-bert-surnommee-mamie-loto-est-decedee-le-jour-de-noel-7776017124

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire